Au tour de la Loire Atlantique de se défendre face à l’inaction de l’opérateur Orange.

Nos amis du collectif « Les oubliés d’orange » en Loire Atlantique nous ont transmis ce message.
Mme Sandrine Josso, députée de Loire Atlantique, vient de publier une tribune, suite à la dernière visioconférence avec les élus locaux et nous même, qui va être transmise cette semaine aux différents ministères en charge du numérique, ainsi qu’à l’Arcep.
Nous espérons vivement que des mesures concrètes soient prises au niveau du gouvernement pour que l’opérateur Orange assure enfin sa mission de délivrance du service universel car cette situation qui est devenu totalement intolérable, doit être dénoncée et sanctionnée par les autorités compétentes.
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Sandrine JOSSO Députée de la 7ème circonscription de Loire-Atlantique – Commissaire aux affaires culturelles, à l’éducation et à la recherche – Présidente du groupe d’études sur l’impact des changements climatiques – Rapporteure commission d’enquête Santé Environnementale
En 2020, à l’heure des prouesses technologiques et de la place croissante qu’occupent ces technologies dans nos vies quotidiennes, la connectivité nous paraît assurée partout, sur tous les territoires et pour tous. Pourtant, depuis des mois, la crise sanitaire vient bouleverser nos habitudes, et ce sont nos modes de vie qui sont précipitamment remis en question, au coeur d’un monde numérique. Lorsque le télétravail, les cours à distance et le confinement nous obligent à compter entièrement sur nos smartphones ou nos ordinateurs, il paraît impensable que des Français, peu importe leur lieu de vie ou de leur activité professionnelle, ne disposent pas d’accès téléphonique, ni de connexion Internet.
Cette situation est inadmissible. Comment expliquer à des concitoyens, contraints de télé-travailler, qu’ils doivent se satisfaire de leur faible connexion ? Comment gérer les angoisses de nombreux étudiants, inquiets à l’idée d’être coupés en plein cours ou en plein examen à cause d’un problème de débit ? Qui peut oser laisser des personnes âgées seules au monde, livrées à elles-mêmes, alors qu’elles ne comptent que sur leur téléphone fixe pour conserver à minima un contact social ? En effet, les outils numériques sont désormais, et malheureusement, des instruments virtuels sociaux utilisés pour vaincre l’isolement et conserver un lien, indispensable à l’équilibre familial et à celui de nos sociétés.
Cette crise sanitaire met en lumière nos graves retards en la matière, alors que la France occupe le rang de 6ème puissance économique mondial. Et lorsque notre président Emmanuel Macron affirme, trois mois auparavant, que « la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation », cela balaie d’un revers de la main la réalité des « Zones Blanches », expression désignant les territoires qui n’ont pas un accès correct à des réseaux téléphonique et Internet corrects.
L’article 108 de la Loi numérique du 7 octobre 2016 rappelle la nécessité du droit à Internet. Assurer l’accès à ce service constitue un droit fondamental, comme l’affirme le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU en 2012, et ne peut donc être bafoué. Le maintien de la connexion à Internet est désormais un service essentiel, qui ne doit pas être restreint.
Orange a pris connaissance de ces faits anormaux, les informations ont été remontées, par l’intermédiaire de d’autres députés, ou même de collectifs, regroupant une multitude d’individus dans la même situation, conscients qu’ils n’auraient aucune pression sur les sociétés concernées s’ils agissaient tous de manière individuelle et indépendante les uns des
autres. En vain, cette entreprise a préféré ignorer ces sollicitations à répétition. Elles n’ont eu aucune conséquence, et n’ont provoqué aucun changement de comportement de la part d’Orange. Des élus locaux se sont retrouvés à réparer eux-mêmes les dispositifs, faute d’entretien et de réactivité de la part des principaux concernés.
Le réseau ADSL et téléphonique est défaillant, mais les entreprises ne donnent aucune réponse aux citoyens qui appellent pour ouvrir une ligne, demander une réparation. Elles ne mettent aucune aide humaine ou financière à profit des consommateurs pour résoudre ces différents problèmes, alors même qu’ils payent chaque mois pour un service. Et lorsque les citoyens souscrivent ce service, les opérateurs téléphoniques s’engagent pourtant à intervenir sous quarante-huit heures. La situation décrite est réelle dans de nombreux territoires, comme en Loire-Atlantique, à quelques heures seulement de Nantes ou de Paris, et où certaines communes paraissent pourtant recluses, abandonnées.
Et cette crise sanitaire ne vient que renforcer ce constat. Bien avant celle-ci, ne pas avoir accès à Internet était déjà une forme de marginalisation lorsque plusieurs informations et services passent par ce canal. Au fil des années, un nombre conséquent de démarches sont dématérialisées : payer ses impôts en ligne ; accéder à des offres d’emploi en ligne ; faire ses courses en ligne ; etc. Internet est un bien essentiel, sans parler de son prédécesseur, le réseau téléphonique.
En tant que députée, je m’engage à être la porte-parole de tous les concitoyens de ma circonscription, les élus locaux, les entreprises, les associations dont la parole n’est pas assez prise en compte, et de relayer toutes les informations qui me parviennent. Personne ne doit être délaissé. Je veux attirer l’attention de tous les Français sur les inégalités qui existent à l’échelle de notre pays. Il est urgent d’agir pour l’amélioration de la couverture réseau, et c’est à nous, représentants politiques de la population, de nous mobiliser au sein des pouvoirs publics pour faire valoir ce droit. Il s’agit de mettre en cause le manque de réactivité, de services de la part des fournisseurs d’accès, responsables de cette faible connexion, parfois même absente.
Le télétravail, le téléenseignement et la télémédecine sont devenues des situations courantes. Elles dépendent d’une connexion réseau et téléphonique optimale. Il est temps d’utiliser des outils politiques et administratifs à notre disposition pour dénoncer le manque d’entretien de ces réseaux. Les habitants de France ne peuvent plus être privés d’un service universel, ce sont aux opérateurs de payer les conséquences de leurs manquements.
SANDRINE JOSSO, Députée de la 7e circonscription de Loire-Atlantique « 

Dans l’Hérault, l’épopée de Céline et Patrick avec Orange, Free et Sogetrel

A la commune de Fontanès, Mme Geneviève Castanié, M. Frédéric Pellegrin Et l’ensemble des conseillers municipaux

Récapitulatif des démarches auprès d’Orange, Free et Sogetrel
octobre / novembre / décembre 2020

Notre ligne téléphonique fonctionnait jusqu’ici plutôt bien, ainsi que notre connexion internet (ce n’est pas le cas de tous les habitants du Mas Fontan).

Et malgré quelques difficultés passagères, nous avons toujours pu surfer correctement sur internet. Bien évidemment les téléchargements ont toujours été très lents voire impossibles.

Notre ligne de téléphone est fournie par Orange. Notre connexion internet est fournie par Free. Mais ce détail importe peu au final.

Au moins 3 foyers de la rue de Montferrand ont eu des problèmes de connexion à internet et des problèmes de téléphonie de façon concomitante aux travaux d’installation de la fibre, c’est‐à‐dire depuis le 16/10/2020.

Du jour au lendemain, nous n’avons plus pu accéder à internet, le réseau ne permettait aucune recherche.

Pire, le réseau téléphonique a été également perturbé.

Les techniciens qui se sont succédés chez nous ont TOUS eu la même conclusion :

« Le câble devant le Mas Fontan, en bord de route a été endommagé lors des travaux de la fibre, et plus de la moitié des lignes contenues dans la gaine endommagée sont dégradées.

Ajoutons le fait que le cuivre qui dessert Fontanès (sur la route D1 en provenance de Saint Mathieu) est dégradé à 80%. Mais il ne veut pas lâcher, c’est dommage, car Orange aurait été obligé de le remplacer.

Dans ces conditions, les lignes téléphones et ADSL ne peuvent être que dégradées.

Mais pourquoi ne pas installer une armoire alimentée par la fibre et reliée au réseau cuivre existant ? Ils l’ont fait à Claret et à Lauret. »

Voici en détail notre épopée qui n’a rien eu d’héroïque ni de merveilleuse :

Vendredi 16/10/20 : message à Free, notre opérateur – intervention à distance

Vendredi 23/10/20 : message de relance à Free, notre connexion est interrompue chaque soir à 17h et revient le matin vers 8h mais de façon instable – pas d’intervention

Lundi 26/10/20 : message de relance à Free, même symptôme d’arrêt des services le soir jusqu’au lendemain matin‐ toujours pas d’intervention

Samedi 31/10/20 : intervention d’un technicien (n°1), envoyé par Orange à la demande de Free. Il nous donne son prénom est son numéro de téléphone « au cas où ».

Mardi 03/11/20 : message laissé au technicien Orange (n°1), car rien n’a changé – toujours pas d’internet et plus de téléphone – pas de réponse

Jeudi 05/11/20 : message de relance au technicien Orange (n°1) – toujours pas d’internet et plus de téléphone – pas de réponse

Jeudi 05/11/20 : message à Free, qui envoie un technicien (n°2) le 07/11.

Samedi 07/11/20 : le technicien Free (n°2) fait les tests chez nous et nous confirme que notre ligne (téléphone ET internet) est dégradée. Il nous informe que le problème ne vient pas du câble chez nous, mais de la ligne extérieure de télécommunication (donc d’Orange). Il faut qu’Orange vérifie le filtre au niveau du central à Saint Mathieu ET à Fontanès, ainsi que le câble qui part de l’armoire à chez nous.

Toujours pas de connexion internet suffisante pour s’en servir.

Samedi 07/11/20 : nous rappelons Orange pour signaler que rien n’avait changé ‐ pas d’intervention prévue.

Dimanche 08/11/20 : nous relançons Orange

Lundi 09/11/20 : nous rappelons Orange qui nous fixe enfin un rendez‐vous le 10/11/20 entre 13h et 18h.

Mardi 10/11/20 : Sogetrel envoyé par Orange annule notre rendez‐vous à 17h et le fixe 2 jours après.

Jeudi 12/11/20 : un technicien DSL (n°3), envoyé par Sogetrel, demandé par Orange intervient. Il change le câble qui part de l’armoire de la place et va à notre clôture. C’était un câble blanc d’intérieur, qui a été remplacé par un câble noir d’extérieur. Pas d’amélioration pour nous, toujours une connexion ne permettant pas d’aller sur internet.

Vendredi 13/11/20 : nous appelons Sogetrel pour leur signaler que ça n’a rien changé.

Samedi 14/11/20 : un technicien (n°4) nous appelle pour nous informer qu’il intervient au

village et signale que c’est le câble entre le village et le Mas Fontan qui dysfonctionne et entraîne une importante déperdition de signal. Pas de réparation, le problème persiste.

Pire, nous n’avons ni ligne téléphonique ni internet : pas de signal, la box n’affiche même plus l’heure.

Lundi 16/11/20 : nous rappelons Sogetrel, qui ne retrouve pas notre historique… nous repartons pour de longues explications. Une intervention est prévue le 17/11/20.

Mardi 17/11/20 : nous rappelons Sogetrel car le technicien (n°5) n’est pas là en fin de matinée. On nous confirme qu’il doit être en train de changer la batterie de l’armoire de Fontanès (code 574k Ohms)… Il revient à la maison… Rappel à Sogetrel l’après‐midi, car rien n’a changé, nous n’avons plus rien : Sogetrel nous confirme qu’il y a tout le câble à changer entre l’armoire de Fontanès et le Mas Fontan. Ils en informent Orange et nous demandent d’appeler Orange aussi, pour qu’il y ait un Ordre de Travail (OT).

Mardi 17/11/20 : Nous appelons Orange qui nous impose un rendez‐vous technicien (n°6) chez nous le 19/11/20 et nous raccroche au nez, car ils ne veulent pas entendre parlerd’OT.

Mercredi 18/11/20 : nous informons la mairie de nos problèmes et de ceux de nos voisins pour qu’il y ait une demande collective : les Mouzon, les Saint‐André, …

Nous rappelons Sogetrel pour redire que nous n’avons rien, et ils se rendent compte qu’Orange leur demande de revenir chez nous le 19/11, mais ne donne toujours pas l’OT (l’ordre de Travail) permettant de changer le câble défectueux sous la voierie. Nous tournons en rond !

Jeudi 19/11/20 : le technicien DSL (n°6) envoyé par Sogetrel à la demande d’Orange, intervient chez nous et confirme qu’il a changé le câble entre l’armoire devant chez nous et le bas du Mas Fontan.

La ligne téléphonique est revenue mais la connexion internet est toujours instable et ne permet pas de surfer.

Vendredi 20/11/20 : un technicien (n°7) intervient dans le quartier, mais pas pour nous, pour les Mouzon et Mme Dosmans. Nous n’avons toujours rien et il n’est pas prévu chez nous !

Lundi 23/11/20 : toujours pas d’internet, nous rappelons Sogetrel qui n’a toujours pas l’OT d’Orange pour faire les réparations. Mais nous fixons un rendez‐vous le 24/11/20.

Mardi 24/11/20 : Free nous appelle à 8h pour nous informer qu’Orange avait annulé le rendez‐vous du jour même.

Free nous fixe un RDV avec un de leur technicien (n°8) le 25/11/20.

Mercredi 25/11/20 : le technicien Free (n°8) vient chez nous et confirme que notre ligne est dégradée. Il demande une expertise conjointe Orange/Free.

Notre connexion ne nous permet toujours pas d’utiliser internet.

Jeudi 26/11/20 : nous rappelons Sogetrel qui remonte l’information à Orange pour essayer de forcer les choses.

Du 1er/12/20 au 4/12/20 : les perturbations de la ligne ne nous permettent pas d’avoir accès à internet ni de passer des appels.

Jeudi 3/12/20 : nous rappelons Sogetrel, qui recontacte Orange pour essayer d’accélérer notre dossier.

Vendredi 4/12/20 : un technicien de Free (n°9) et un technicien DSL (n°10) envoyé par Sogetrel à la demande d’Orange viennent à 10h30 chez nous. Même constat que précédemment : la ligne est dégradée.

Ils ont vérifié la ligne chez nous + la ligne qui part de notre clôture à l’armoire en face de chez nous, puis la ligne de l’armoire à l’entrée du Mas Fontan et pour finir, à l’armoire de Fontanès. Toujours le même constat : la ligne est dégradée.

Mais ils ont branché notre câble sur une autre ligne, et nous avons pu retrouver le niveau de connexion que nous avions avant les perturbations.

Ça a duré 3 jours et puis depuis lundi 7/12/20 au matin, la connexion internet est instable passant d’une bonne à une mauvaise connexion sans arrêt.

Cerise sur le gâteau, durant ces 2 mois, nous avons essayé d’utiliser le partage de connexion 4G (ou H qui équivaut à la 3G+ ou H+ qui équivaut à la 4 G) de notre smartphone, mais là encore ce système est instable selon le moment de la journée, instabilité expliquée en partie par le partage du réseau, mais aussi par l’antenne relais qui semble capricieuse.

En complément, voici également des données chiffrées de notre réseau (par relevés à date) :

A savoir : à ce jour (en 2020) avec 1 Mo en ADSL, on est considéré en France comme étant mal desservi.

Comment expliquer qu’en 6 ans, la connexion se soit autant détériorée ?

Comment expliquer qu’Orange n’a fait aucun travaux pour fournir aux habitants de Fontanès un accès téléphonique et ADSL stable, et ce, depuis autant d’années ?

Nos problèmes de connexion s’expliquent, et durent depuis au moins une bonne décennie : comment se fait‐il que nous en soyons encore à ce stade en 2020 ?

Les techniciens sont unanimes pour dire que c’est à Orange de nous fournir un câble efficient.

Sachez qu’en France le service universel des communications électroniques garantit d’avoir accès à un service téléphonique de qualité, à un tarif abordable. C’est la loi.

Regardez du côté de l’ARCEP : l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, met à disposition des particuliers ainsi que des entreprises et des collectivités, une plateforme en ligne qui permet de signaler les dysfonctionnements rencontrés avec les opérateurs/réseaux fixes, mobiles, internet et postaux.

L’ARCEP détermine le coût du service universel et décide s’il y a lieu de le financer (en cas de charge excessive pour l’opérateur prestataire). Dans ce cas, elle établit aussi les montants des contributions des opérateurs au financement des obligations de service universel et assure la surveillance des mécanismes de ce financement.

Une obligation de qualité de service est imposée au prestataire du service universel (c’est Orange qui a été désigné) (art. L 35‐1 du CPCE). Selon l’article L.36‐7 du CPCE, l’ARCEP contrôle le respect des obligations des opérateurs et peut sanctionner les manquements constatés.

Nous invitons d’ailleurs tout habitant du Mas Fontan à se signaler sur ce site internet, car aujourd’hui tout se passe sur le web ! c’est un comble.

Est‐ce que l’ARCEP a été contactée à ce sujet ?

La commune a t’elle fait une action en justice pour forcer Orange à entretenir son réseau ?

En tant que mairie, vous avez plus de poids qu’un simple citoyen.

Ce dysfonctionnement dure depuis plus de 10 ans.

Qu’attendez‐vous pour les contacter ?

Qu’attendez‐vous pour agir et taper du poing sur la table?

Le déploiement de la fibre ne règlera pas tous les problèmes, qu’elle soit mise à disposition est une chose, fournir le téléphone et l’accès à internet est un minimum pour toutes les communes françaises.

Vous annoncez dans votre courrier du 9/12/2020 qu’une armoire a été étudiée pour un coût astronomique de 100 000€, et qu’elle aurait été alimentée par la fibre pour « rediffuser sur le réseau cuivre, qui serait en piteux état » : c’est faux.

Ce n’est pas notre réseau cuivre dans le Mas Fontan qui dysfonctionne mais bien le câble qui part de Saint Mathieu et vient jusqu’à Fontanès.

Si le signal est bien acheminé par la fibre jusqu’à un central (la fameuse armoire qui serait en bas du Mas Fontan) et ensuite si ce signal est redistribué par le réseau cuivre, nous gagnerons tous en qualité de réception. Certes, nous n’aurons pas les flux de la fibre, mais ce sera bien suffisant pour bon nombre d’entre nous. Nous passerions facilement sur des débits

de 8 à 30 Mo voire plus, rien à voir avec ceux que nous connaissons tous (moins de 1 Mo au Mas Fontan, entre 1 et 3 Mo dans le village).

Alors pourquoi ne pas étudier à nouveau cette option et ainsi régler tous les problèmes que nous rencontrons chacun à tour de rôle ?

Lauret et Claret ont chacun fait installer respectivement 1 et 2 armoires : quels sont les coûts, quelles sont les aides ? comment ont‐ils faits, eux ?

Libre ensuite à chacun de choisir son fournisseur d’accès et sa technologie : fibre ou ADSL pour le filaire, 4G pour le satellitaire.

Aujourd’hui, vous ne nous proposez pas d’alternative, ce sera la fibre et rien d’autre.

Il faut savoir que les forfaits fibre optique sont plus chers qu’en ADSL.

Nous ajoutons que :

‐ Les communes françaises conservent leurs câblages en cuivre (DSL), la fibre est en supplément.

‐ il n’y a aucune obligation de passer à la fibre, et Orange doit fournir à chaque citoyen une ligne téléphonique active (le fameux cuivre qui transporte également la DSL / internet) : Orange se doit d’entretenir son réseau.

‐ Bouygues et Orange semblent être les premiers à proposer les forfaits fibre (information non vérifiée),

‐ SFR et Free n’ont pas encore fait leur offre de fibre auprès de Covage, mais l’un comme l’autre seront de toute façon présent d’ici un an sur les offres, une fois que la fibre sera active.

‐ c’est le fournisseur d’accès internet de chaque particulier actuel qui propose d’installer la fibre à condition que la gaine du cuivre chez le particulier le permette, et surtout gratuitement. Mais on peut choisir un autre fournisseur d’accès internet, et seulement dans ce cas‐là, l’installation peut être payante.

Enfin, que devons‐nous penser des 4 opérateurs Videofutur, Coriolis, Nordnet et K‐net qui semblent proposer la fibre pour Fontanès dès le début 2021 ?

Illustres inconnus au même titre que Sat2way, Ozone et autres inconnus du Wimax de 2013 ?

Quels drôles de fournisseurs d’accès alors qu’à Sainte Croix de Quintillargues, Saint Mathieu de Tréviers, Saint Jean de Cuculles, et autres villages voisins, tous les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet) connus et reconnus sont présents.

Et comment expliquez‐vous que tous ces villages alentours sont couverts à 80% en moyenne

par l’ADSL haut débit voire très haut débit ? Facile à vérifier en faisant les tests de couvertures internet sur le site www.zoneadsl.com qui indique que « A Fontanès, il y a encore 100% des habitants qui ont des difficultés d’accès à internet. »

Nous sommes les seuls dans ce cas‐là !

Pire :

Fontanès est positionnée à la 27 000ème place parmi les 31 365 villages français (moins de 2000 habitants) (notée 20/100 par ZoneADSL). La commune a perdu 995 places depuis 2015 au baromètre couverture THD ZoneADSL.

Comment expliquez‐vous tout cela ? mais surtout comment régler ce sujet qui n’a que trop duré ?

Cette situation est d’autant plus grave qu’avec le confinement il n’a jamais été aussi vital de pouvoir communiquer par des moyens simples.

Nous vous informons que nous diffusons ce courrier (hors récapitulatif personnel des démarches) aux habitants de Fontanès.

Est‐il nécessaire de rappeler nos 3 fondamentaux : Liberté, Egalité, Fraternité.

Joyeux Noël à tous,

Céline et Patrick RIGAUD

ils attendent depuis un an que Orange répare leur ligne : interview de Yolande et Michel par France Bleu Drôme Ardèche

 

Interview par Pierre-Jean Pluvy France Bleu Drôme Ardèche 12/2020

Yolande et Michel viennent de résilier leur contrat de téléphonie fixe avec Orange. Depuis l’épisode de neige du 14 novembre 2019, ils n’ont plus de téléphone fixe. Une lettre à l’opérateur envoyée en janvier 2020 est restée sans réponse. Et ce couple de Saint-Julien-Labrousse à côté du Cheylard ne sait plus quoi faire.

Un couple dans une situation dangereuse

Yolande et Michel ont 72 et 74 ans. Ils habitent à l’écart du village et la maladie de Michel nécessite de pouvoir joindre l’hôpital à tout moment.

La dernière fois que j’ai du appeler les pompiers, j’ai du faire quatre kilomètres en voiture pour aller téléphoner au village. Yolande.

Non seulement Yolande et Michel n’ont plus de téléphone fixe depuis un an, mais le portable ne passe pas toujours dans leur hameau. Ils ont donc décidé de résilier leur abonnement pour ne pas payer pour rien leur ligne fixe.

Combien sont-ils dans ce cas ? Difficile à dire.

Le collectif « Orange j’enrage » a tenté un premier recensement début 2020 mais il a été interrompu par la crise sanitaire. Aujourd’hui le collectif s’étonne ne pas avoir reçu de réponse aux courriers envoyés aux élus et aux pouvoirs publics. Seuls, le député Hervé Saulignac et Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux ont répondu.

Les sénateurs de l’Ardèche soutiennent la tribune contre Orange et interpellent le Sénat

Nous avons reçu ce message de soutien de la part des sénateurs de l’Ardèche qui confirme la mobilisation générale face à la gravité de la situation.

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je me permets de répondre à votre mail du 16 décembre dernier, alertant les deux Sénateurs de l’Ardèche Mathieu DARNAUD et Anne VENTALON, sur l’état dramatique du réseau de la téléphonie fixe (et nous rajouterons mobile) dans le département de l’Ardèche.

Nous souhaitions vous confirmer (comme suite à la conversation tél. avec l’un de vos représentant) que les deux Sénateurs de l’Ardèche sont, tout comme vous, très inquiets de ces constats et œuvrent depuis fort longtemps afin de faire cesser cette situation inacceptable.

Lors d’un premier mandat les Sénateurs Mathieu DARNAUD et jacques GENEST avaient utilisé tous les moyens en leur possession pour contraindre l’opérateur historique à réagir (Questions écrites, orales, rendez-vous avec Orange et aussi aux ministères concernés). Si des avancées importantes avaient pu être obtenues, la situation est de nouveau catastrophique.

C’est pour cette raison que Madame la Sénatrice Anne VENTALON, soutenue pleinement et entièrement par son Collègue Mathieu DARNAUD, a déposé une nouvelle question orale qu’elle devrait poser au gouvernement très rapidement.

Nous ne manquerons pas de vous avertir du passage de cette question (je vous en communique le texte ci-dessous).

De plus, et comme vous le demandiez dans votre mail, (et ce avant même votre saisine), les deux sénateurs avaient décidé de signer aussi la tribune reprise par beaucoup d’élus de l’Ardèche.

Nous restons à votre entière disposition.

Cordialement.

Monsieur Jean-Luc GAUCHER Assistant Parlementaire des Sénateurs de l’Ardèche Mathieu DARNAUD et Anne VENTALON

Validation d’une question

La question orale que vous avez déposée a été validée par la division des questions.

Entretien du réseau de téléphonie fixe

Question n° 1429S adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance
À publier le : 24/12/2020

Texte de la question : Mme Anne Ventalon attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance sur les nombreux problèmes persistant dans l’entretien du réseau de téléphonie filaire. À l’heure où les Français ont l’obligation de privilégier le télétravail, de nombreux habitants des zones rurales subissent toujours les affres d’un réseau filaire hors d’âge, dysfonctionnel, et même dangereux pour les personnes isolées ou fragiles. Tandis qu’Orange, l’opérateur historique, est tenu d’intervenir en 48 heures, les délais des réparations se comptent en semaines, quand de simples ouvertures de ligne réclament des mois. Dernièrement ce sont, après beaucoup d’autres, les communes ardéchoises de Cros-de-Géorand, Saint-Martial et Aizac qui ont eu à subir cette impéritie. En France, la loi considère le service universel des communications électroniques comme un service public : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et disposer de la fourniture d’un service téléphonique de qualité. En 2017, Orange a été désignée par le ministre de l’économie, et pour une durée de trois ans, comme opérateur chargé de fournir les prestations « raccordement » et « service téléphonique » du service universel. En 2018, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), constatant qu’Orange, l’opérateur historique, ne respectait toujours pas ses obligations, l’a mis en demeure d’apporter les indispensables améliorations sur plusieurs indicateurs, notamment les délais de raccordement et de traitement des pannes. Faute d’investissement et d’une quelconque volonté de la part d’un opérateur qui mise sur le déploiement de la fibre et de la 5 G, aucune amélioration notable n’a été apportée depuis. L’État a signé en 2017 une convention de trois ans avec l’opérateur Orange pour en assurer l’effectivité, en pilotant le contrôle du service avec des indicateurs nationaux. Celle-ci étant arrivée à échéance le 27 novembre 2020, elle souhaite savoir si le Gouvernement entend inscrire dans la prochaine convention des critères plus lisibles permettant d’apprécier la situation propre à chaque département, seule manière de résorber enfin les problèmes anachroniques de la téléphonie fixe en zone rurale.

Soutenez la tribune contre Orange !

Hervé Saulignac, Député de l’Ardèche lance un appel aux élus locaux à cosigner cette tribune.
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– Si vous résidez en Ardèche, nous vous invitons à appuyer l’action de notre Député en écrivant au Maire de votre commune et à son Conseil Municipal pour qu’il signe cette tribune (voir modèle ci-joint).
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– Si vous résidez dans un autre département que la Drôme et l’Ardèche, nous vous invitons à contacter votre député pour qu’il lance dans votre département la même initiative en reprenant les termes de cette tribune (voir modèle ci-joint).
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Il est urgent d’envoyer très rapidement ces messages et de nous associer pour dénoncer ces dysfonctionnements et contraindre Orange, l’opérateur historique, à la restauration du réseau.
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Exemple de courrier au Maire :
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Madame, Monsieur le.la Maire et les Conseillers municipaux,
En Ardèche, malgré maints signalements de la part des usagers et des élus, le réseau cuivre ne fait plus l’objet de la maintenance nécessaire à sa pérennité, privant les habitants d’un service universel, comme ils sont en droit de l’attendre.
Hervé Saulignac, député de l’Ardèche propose aux Maires de signer la tribune en pièce jointe.
Nous nous associons à cette démarche et vous demandons de la signer vous aussi.
Dans l’attente recevez nos sincères salutations.
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Exemple de courrier au Député :
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Madame, Monsieur le.la Député.e,
Malgré maints signalements de la part des usagers et des élus, le réseau cuivre ne fait plus l’objet de la maintenance nécessaire à sa pérennité, privant les habitants d’un service universel, comme ils sont en droit de l’attendre.
Célia de Lavergne, députée de la Drôme, 215 maires et élus ruraux de la Drôme ont publié une tribune sur l’état dramatique du réseau de la téléphonie fixe.
Hervé Saulignac, député de l’Ardèche propose aux Maires ardéchois de signer aussi cette tribune en pièce jointe.
Nous nous associons à cette démarche et vous demandons de lancer dans le département de … la même initiative.
Dans l’attente recevez nos sincères salutations.
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Pour trouver les coordonnées de votre député : http://www2.assemblee-nationale.fr/recherche…/formulaire/
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Dans la Drôme, l’alerte de 216 élus ruraux : il faut s’occuper des « oubliés du téléphone fixe »

 TRIBUNE. L’alerte de 216 élus ruraux : il faut s’occuper des « oubliés du téléphone fixe »

Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, et 215 maires et élus ruraux s’alarment contre le fait qu' »un service de base comme le simple accès à une ligne fixe » ne soit plus garanti pour une partie de la population. Ils en appellent à un « effort inédit » d’Orange, dont la convention avec l’Etat s’est achevée.

Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, en 2017 à l'Assemblée nationale.
Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, en 2017 à l’Assemblée nationale.(Sipa)

« Cette tribune s’adresse à Orange, dont le silence assourdissant creuse le sentiment d’abandon de nos territoires ruraux. Elle s’adresse à l’Etat qui a les moyens de mettre fin à cette situation intolérable et injuste. Elle s’adresse enfin aux Français afin qu’ils prennent conscience de l’inégalité criante que subissent nos territoires devant l’accès au service, dit ‘universel’, de téléphonie fixe.

Comment accepter qu’en 2020 des personnes âgées soient laissées seules chez elles, sans ligne fixe, sans téléassistance, des semaines durant? Que nos maires soient contraints de réparer eux-mêmes des poteaux téléphoniques cassés? Qu’ils ne puissent plus être en lien avec leurs administrés faute de ligne? Que l’ouverture d’une ligne prenne plus de six mois et la réparation des semaines? C’est malheureusement ce que nous vivons, dans la Drôme comme dans de nombreuses campagnes françaises. Alors que nous, élus engagés, nous battons pour le dynamisme et l’attractivité de nos campagnes, nous constatons que des services de base comme le simple accès à une ligne fixe ne sont pas garantis.

La loi prévoit que l’accès à la téléphonie fixe doit être fourni à chaque citoyen. L’État a signé en 2017 une convention de trois ans avec l’opérateur Orange pour en assurer l’effectivité, en pilotant le contrôle du service avec des indicateurs nationaux.

La réalité derrière ces indicateurs est tout autre : des territoires ruraux, représentant ‘peu de lignes’, sont négligés, abandonnés. Preuve en est qu’Orange a été mis en demeure en 2018 par l’Arcep, l’autorité de régulation, à hauteur de 1 milliard d’euros pour non-respect de ses obligations. Après un bref et léger sursaut, nous constatons que rien n’a changé.

Ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures

La situation que nous vivons est le résultat d’années de mépris, de négligence, de dégâts réparés partiellement. Des poteaux penchés, cassés ou effondrés bordent nos routes. Les fils électriques distendus tombent sur les arbres ou traînent sur le sol, quand ils ne sont pas arrachés. L’intervention de sous-traitants non qualifiés vient parfois détériorer une situation déjà délicate. Malgré des efforts réguliers, répétés, conciliants des élus, ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures.

Si ces lignes en cuivre ont vocation à être remplacées par la fibre, nous ne pourrons nous en passer pendant encore au moins dix ans. D’ici là, nous en sommes cruellement dépendants.

Récemment, la convention avec Orange s’est achevée et le Parlement a voté une définition plus ambitieuse du service universel, qui prévoit un accès au haut débit Internet en plus de la téléphonie fixe, qui sera déclinée dans une nouvelle convention.

Seul un effort inédit et immédiat de l’opérateur, couplé au contrôle vigilant, renforcé et territorialisé des pouvoirs publics, permettra d’améliorer la situation. Pour la future convention de service, les indicateurs de suivi devront être à maille infra-départementale et refléter la réalité du monde rural. À l’heure du télétravail et de la télémédecine, il y va de la sécurité des personnes comme de notre attractivité.

Plus que jamais, nous devons porter l’exigence et l’ambition d’un égal accès au droit pour tous nos territoires. C’est une question de dignité républicaine. »

Célia de Lavergne, députée de la Drôme, et 215 maires et élus ruraux :

  • Denis Benoit, président de la CC du Crestois et du Pays de Saillans et maire d’Aouste-sur-Sye
  • Fabienne Simian, présidente de la CC de Dieulefit-Bourdeaux et maire d’Eyzahut
  • Alain Matheron, président de la CC du Diois et premier adjoint de Lus-la-Croix-Haute
  • Jean-Michel Catelinois, président de la CC Drôme Sud Provence et maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux
  • Patrick Adrien, président de la CC Enclave des Papes – Pays de Grignan et maire de Valréas
  • Pierre-Louis Fillet, président de la CC du Royans-Vercors et maire de Saint-Julien-en-Vercors
  • Jean Serret, président de la CC du Val de Drôme en Biovallée et maire de Eurre
  • Stéphane Deconinck, vice-président de la CC des Baronnies en Drôme Provençale et maire de Montaulieu
  • Isabelle Bizouard, maire de Die
  • Pierre Combes, maire de Nyons
  • Dominique Arnaud, maire d’Aleyrac
  • Gérard Crozier, maire d’Allex
  • Bernard Carreres, maire d’Ambonil
  • Michel Bois, maire d’Arnayon
  • Marc Hamard, maire d’Arpavon
  • Karine Poirée, maire d’Aubenasson
  • Eric Richard, maire d’Aubres
  • Joël Boeyaert, maire d’Aucelon
  • Annie Feuillas, maire d’Aulan
  • Jean-Christophe Aubert, maire d’Aurel
  • Denis Lattard, maire d’Autichamp
  • Lionel Fougeras, maire de Ballons
  • Patrick Brochier, maire de Barcelonne
  • Michelle Philippe, maire de Barnave
  • Ginès Achat, maire de Barret-de-Lioure
  • François Gautier, maire de Barsac
  • Gérard Gagnier, maire de Beaufort-sur-Gervanne
  • Isabelle Allemand, maire de Beaumont-en-Diois
  • Gabriela Molina, maire de Beaurières
  • François Gross, maire de Bellecombe-Tarendol
  • Pascal Baudin, maire de Bellegarde-en-Diois
  • Daniel Charasse, maire de Bénivay-Ollon
  • Guy Bompard, maire de Bézaudun-sur-Bîne
  • Olivier Tourreng, maire de Boulc
  • Thierry Didier, maire de Bourdeaux
  • Jean-Luc Faure, maire de Bouvante
  • Philippe Reynaud, maire de Bouvières
  • Hervé Reynaud, maire de Brette
  • Cyrille Vallon, maire de Chabrillan
  • Claude Rousset, maire du Chaffal
  • Isabelle Plasse, maire de Chalancon
  • Michel Vartanian, maire de Chamaloc
  • Maurice Boissout, maire de Chamaret
  • Thierry Alleoud, maire de Charens
  • Frédéric Teyssot, maire de Chastel-Arnaud
  • François Bellier, maire de Châteaudouble
  • Philippe Cahn, maire de Châteauneuf-de-Bordette
  • Erick Vanoni, maire de Châtillon-en-Diois
  • Sébastien Roustan, maire de Chauvac-Laux-Montaux
  • Maryannick Garin, maire de Clansayes
  • Gilbert Chareyron, maire de Cliousclat
  • Philippe Ribière, maire de Cobonne
  • Carole Cheyron-Deslys, maire de Colonzelle
  • Séverine Bouit, maire de Combovin
  • Jean-Pierre Fabre, maire de Comps
  • Jean-Claude Brus, maire de Condorcet
  • Yoann Gronchi, maire de Cornillac
  • Denis Conil, maire de Cornillon-sur-l’Oule
  • Lionel Vincent, maire de Crupies
  • Patrick Ledoux, maire de Curnier
  • Christian Bussat, maire de Dieulefit
  • René Esteoulle, maire de Divajeu
  • Philippe Inard, maire de Echevis
  • Pierre Angibaud, maire d’Establet
  • Georges Roméo, maire d’Eygalayes
  • Gérard Truphemus, maire d’Eygaliers
  • Roland Filz, maire d’Eygluy-Escoulin
  • Sébastien Dupoux, maire d’Eyroles
  • Loïc Morel, maire de Félines-sur-Rimandoule
  • Jean-Michel Gaudet, maire de Francillon-sur-Roubion
  • David Garayt, maire de Gigors-et-Lozeron
  • Jean-Paul Xatard, maire de Grane
  • Daniel Chauvin, maire de Gumiane
  • Brigitte Chevrot, maire de La Bâtie-des-Fonds
  • Patrice Escoffier, maire de La Baume-de-Transit
  • Marc-André Barbe, maire de La Bégude-de-Mazenc
  • Jean-Michel Tarin, maire de La Chapelle-en-Vercors
  • Pascal Cirer-Methel, maire de La Charce
  • Jean-François Lémery, maire de La Chaudière
  • François Laplanche-Servigne, maire de La Garde-Adhémar
  • Laurent Combel, maire de La Motte-Chalancon
  • Nicolas Peyretout, maire de La Motte-Fanjas
  • Pierre Boutarin, maire de La Répara-Auriples
  • Christian Bonnet, maire de La Roche-sur-Grane
  • Jean-Marc Pelacuer, maire de La Rochette-du-Buis
  • Renée Maoui, maire de Laborel
  • Philippe Magnus, maire de Lachau
  • Brigitte Duc, maire de Lemps
  • Jacqueline Charve, maire de Léoncel
  • Hélène Mouly, maire des Granges-Gontardes
  • Martine Julien, maire de Lesches-en-Diois
  • Francis Fayard, maire de Livron-sur-Drôme
  • Claude Aurias, maire de Loriol-sur-Drôme
  • Laurent Bernard, maire de Lus-la-Croix-Haute
  • Jean-Marc Valla, maire de Malissard
  • Jean-Paul Eymard, maire de Marignac-en-Diois
  • Jean-Marc Favier, maire de Menglon
  • Augustin Clément, maire de Mérindol-les-Oliviers
  • Odile Tacussel, maire de Mévouillon
  • Christian Cornillac, maire de Mirabel-aux-Baronnies
  • Jean-Philippe Roche, maire de Mirabel-et-Blacons
  • Benoit Maclin, maire de Mirmande
  • Aline Guilhot, maire de Miscon
  • Frédéric Roux, maire de Mollans-sur-Ouvèze
  • Gérard Coupon, maire de Montauban-sur-l’Ouvèze
  • Patrice Mery, maire de Montbrison-sur-Lez
  • Hélène Sylvestre, maire de Montclar-sur-Gervanne
  • Bernard Vallon, maire de Montélier
  • Sylvie Garnero, maire de Montferrand-la-Fare
  • Jean-Noël Pasero, maire de Montfroc
  • Géraud Bontoux, maire de Montguers
  • Marc Guy, maire de Montjoyer
  • Michel Leclercq, maire de Montlaur-en-Diois
  • Claire Gery, maire de Montmaur-en-Diois
  • Olivier Rochas, maire de Montmeyran
  • Jean-Marc Bouvier, maire de Montoison
  • Christian Bartheye, maire de Montréal-les-Sources
  • Yves Feydy, maire de Montségur-sur-Lauzon
  • Bruno Servian, maire de Montvendre
  • Thierry Patonnier, maire de Mornans
  • Gilbert Pourret, maire d’Omblèze
  • Maurice Rousset, maire d’Orcinas
  • Jean-Jacques Dallon, maire d’Oriol-en-Royans
  • Stéphane Cousin, maire d’Ourches
  • Guy Vial, maire du Pègue
  • Mireille Quarlin, maire de Pelonne
  • Marielle Peyroche, maire de Pennes-le-Sec
  • Georges Deloche, maire de Peyrus
  • Gilles Magnon, maire de Piégros-la-Clastre
  • Alain Gallu, maire de Pierrelatte
  • Gilles Ravoux, maire de Pierrelongue
  • Philippe Ledésert, maire des Pilles
  • Louis Aicardi, maire de Plaisians
  • Daniel Cotton, maire de Plan-de-Baix
  • Jean-Luc Bouchet, maire du Poët-Célard
  • Monique Balduchi, maire du Poët-Sigillat
  • Daniel Rolland, maire de Ponet-et-Saint-Auban
  • Dominique Vinay, maire de Pontaix
  • Robert Palluel, maire de Pont-de-Barret
  • Valérie Joubert, maire de Poyols
  • Gaëlle Vincent, maire de Pradelle
  • Nadine Ben Amor, maire de Propiac
  • Michel Giles, maire de Puy-Saint-Martin
  • Norbert Perrin, maire de Réauville
  • Jean-Pierre Rouit, maire de Recoubeau-Jansac
  • Olivier Salin, maire de Rémuzat
  • Marcel Bonnard, maire de Rimon-et-Savel
  • Stéphane Galdemas, maire de Rochebaudin
  • Jean-Louis Nicolas, maire de Rochebrune
  • Claude Antelme, maire de Rochechinard
  • Jean-Baptiste Le Moyne De Martigny, maire de Rochefourchat
  • Didier Besnier, maire de Rochegude
  • Marc Liotard, maire de Roche-Saint-Secret-Béconne
  • Anne-Line Guironnet, maire de Romeyer
  • Christiane Robert, maire de Roussas
  • Didier Giren, maire de Roussieux
  • Marc Bompard, maire de Sahune
  • François Brocard, maire de Saillans
  • Jacques Armand, maire de Saint-Agnan-en-Vercors
  • Maryline Wolf-Roy, maire de Saint-Andéol
  • Véronique Chauvet, maire de Saint-Auban-sur-l’Ouvèze
  • Jean-Louis Baudouin, maire de Saint-Benoit-en-Diois
  • Robert Delage, maire de Saint-Dizier-en-Diois
  • Nadine Monge, maire de Sainte-Croix
  • Olivier Testoud, maire de Sainte-Eulalie-en-Royans
  • Muriel Brédy, maire de Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
  • Nadège Rancon, maire de Sainte-Jalle
  • Fabienne Barbanson, maire de Saint-Ferréol-Trente-Pas
  • Christian Morin, maire de Saint-Jean-en-Royans
  • Michel Tuz, maire de Saint-Julien-en-Quint
  • Olivier Beraldin, maire de Saint-Laurent-en-Royans
  • Andrée Séquier, maire de Saint-Martin-en-Vercors
  • Henri Bouchet, maire de Saint-Martin-le-Colonel
  • Jean Garcia, maire de Saint-Maurice-sur-Eygues
  • Alain Labrot, maire de Saint-May
  • Rémi Saudax, maire de Saint-Nazaire-en-Royans
  • Daniel Fernandez, maire de Saint-Nazaire-le-Désert
  • Christine Forot, maire de Saint-Restitut
  • Patricia Puc, maire de Saint-Sauveur-en-Diois
  • Christelle Ruysschaert, maire de Saint-Sauveur-Gouvernet
  • Valéry Friol, maire de Saint-Thomas-en-Royans
  • Jean-Pierre Leydier, maire de Salettes
  • Bernard Doutres, maire de Salles-sous-Bois
  • Raphaël Paillot, maire de Saou
  • Alain Franchinous, maire de Séderon
  • Maurice Mollard, maire de Solaure-en-Diois
  • Gérard Hortail, maire de Solérieux
  • Pierre Mossaz, maire de Souspierre
  • Geneviève Moulins Dauvilliers, maire de Soyans
  • Hervé Médina, maire de Suze-la-Rousse
  • Jean-Louis Martin, maire de Taulignan
  • Franck Mucke, maire de Teyssières
  • Jean-Jacques Bruschini, maire d’Upie
  • Jacques Guilleminot, maire de Vachères-en-Quint
  • Christian Fau, maire de Valaurie
  • Jean Aramburu, maire de Valdrôme
  • Charles Meyssonnier, maire de Val-Maravel
  • Janine Amar, maire de Valouse
  • Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors
  • Claude d’Herouville, maire de Vaunaveys-la-Rochette
  • Jean-Claude Pichon, maire de Venterol
  • Franck Monge, maire de Vercheny
  • Gérard Pez, maire de Vercoiran
  • Roger Allemand, maire de Véronne
  • Alain Nicolas, maire de Vers-sur-Méouge
  • Alain Jeune, maire de Vesc
  • Marianne Roux, maire de Villebois-les-Pins
  • Jason Duquenoy, maire de Villefranche-le-Château
  • Claude Somaglino, maire de Vinsobres
  • Charles Brès, maire de Volvent
  • Christian Rey, vice-président de la CC du Diois et conseiller municipal de Die
  • Christine Marion, adjointe au maire de Grane
  • Bruno Cuvelard, adjoint au maire de Rémuzat
  • Alain Delforge, conseiller municipal d’Eygluy-Escoulin
  • Christian Caillet, conseiller municipal de La Répara-Auriples

Sur Radio France Bleu : Yolande et Michel, un couple dans une situation dangereuse.

Article paru sur le site de Radio France Bleu lundi 7 décembre 2020

Incroyable !
Le conseil départemental et la préfecture de l’Ardèche prétendent prendre la chose au sérieux

Ils n’ont même pas daigné répondre à notre message.
Ils annoncent, comme ils l’ont déjà fait il y a un an, une plateforme pour recenser les problèmes.
Et en un an nous n’avons absolument rien vu arriver. Les poteaux et lignes au sol y sont toujours. Ils n’ont rien obtenu ou… rien fait.

Les personnes qui ont résilié leur abonnement par dépit de ne pas être dépannées n’ont plus que des mobiles aux connexions aléatoires pour appeler les secours.

Téléphone : Orange et l’État aux abonnés absents !

En juin dernier, suite à nos multiples publications,  nous avions reçu un courrier d’explications de la direction clientèle d’Orange qui ne nous a absolument pas satisfait.

Nous lui avions adressé une réponse détaillée et argumentée sur le délabrement du réseau téléphonique et les manquements d’Orange à son obligation de service public.

Nous avions adressé cette réponse à l’ensemble des acteurs publics du territoire en  leur demandant de nous soutenir dans notre démarche pour le rétablissement d’un réseau fiable.

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message ce qui ne nous surprend pas et reflète bien la réalité du service de cette entreprise.

Seuls deux responsables publics ont répondu et cela pour nous soutenir : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche que nous remercions encore chaleureusement.

Nous prenons acte du silence assourdissant des services de l’État à qui nous avons envoyé copie du message et qui en ont accusé réception mais n’ont pas répondu.
le secrétaire d’État

Secrétaire d’État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, Cédric O n’a pas répondu. Il était sans doute trop occupé à faire le représentant de commerce pour la 5G sur les réseaux sociaux où il doit passer un temps de dingue vu le nombre de ses publications.

Il nous promet de faire du réseau fibre un Service universel, inscrit dans la loi, à l’horizon 2025. Le service universel « est un service public français : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et la fourniture d’un service téléphonique de qualité, à un tarif abordable. » Ce service universel existe depuis 1997 et n’a jamais été respecté par Orange, l’opérateur délégataire du réseau. De nombreux foyers ne sont plus desservis par une ligne fixe à laquelle ils ont droit, faute d’entretien du réseau. On se demande bien de quelle manière ce service universel pourrait être appliqué à la fibre alors même que le réseau sera éclaté entre plusieurs opérateurs. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, en 2025 Cédric O ne sera plus là pour rendre des compte sur ses engagements et les usagers attendrons toujours que la loi de 1997 soit appliquée.

 

L’Arcep

l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques, des Postes et de la distribution de la presse est une autorité administrative indépendante dont le président Sébastien Soriano est . . . nommé par le président de la République. L’Arcep emploie 170 personnes et gère un budget d’environ 23 millions d’euros. Surnommée le gendarme des télécom’ l’Arcep n’a pas répondu, sans doute trop occupée à distribuer les fréquences de la 5G par des enchères.

L’Arcep vient de découvrir, 15 ans après la privatisation de France télécom, le concept de Bien commun avec son slogan : Les réseaux comme bien commun. Bien commun au profit de qui ? des opérateurs bien sûr au détriment des usagers.

l’Arcep diffuse des statistiques rassurantes sur la couverture du réseau fixe et mobile en France, sur quelles bases ? c’est incroyable mais ces statistiques s’appuient sur les chiffres qui sont fournis par les opérateurs eux-même ! L’Arcep est censée collecter les signalements des usagers pour obtenir des résultats de la part des opérateurs.  À peine 5% des auteurs de signalements que nous avons reçus connaissent l’existence de l’Arcep, donc 95 % n’ont pas pu lui transmettre d’alerte. Il faudrait que les plaintes (nombre, position géographique, nature,…) soient rendues publiques de façon à ce que l’on puisse mesurer la crédibilité de ces données.

En 25 ans d’existence cette autorité publique n’a pas réussi à faire respecter l’obligation de Service universel par le délégataire du réseau téléphone et internet.

la préfecture de l’Ardèche

La préfète de l’Ardèche, Francoise Souliman,  n’a pas répondu non plus. Elle était sans doute trop occupée à distribuer des PV aux carrefours où elle prête main forte aux gendarmes. Elle a été beaucoup plus rapide pour nous envoyer, lors de notre réunion publique du 15 janvier 2019,  la gendarmerie pour relever les N° des plaques d’immatriculations des participants et surveiller la réunion (voir photo). Plus rapide aussi pour, à la suite de nombreux articles dans la presse, émissions de radio et de télévision, nous envoyer le 28 janvier 2020 deux inspecteurs des renseignements généraux (service de la surveillance du territoire) pour évaluer la dangerosité de notre collectif.

Méfiez vous, surnommée par certains Cruella, vous risquez de croiser la préfète sur les chemins vicinaux à la poursuite de dangereux contrevenants aux règles du confinement mais ne comptez pas sur elle pour entendre votre détresse face à Orange.

  
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Tout ce petit monde se tape sur le ventre, s’auto-félicite et s’entre-congratule sur les réseaux sociaux de façon obscène, se complaît dans la com’ pendant que les usagers attendent la tonalité.
Nous rappelons que l’État français détient 23% du capital d’Orange dont les bénéfices en 2019 se montent à 3 milliards d’euros.

Dans nos villages Drômois, appeler les services d’urgence à certaines périodes est devenu impossible.

L’internet et la téléphonie dans la Drôme,ou l’histoire de la lampe à huile et de l’escargot, article paru dans le Crestois.

Pendant que notre Président de la République tient des discours sécessionnistes sur la 5G au service de ses commanditaires, lorsqu’il jubile très visiblement en comparant la résistance devant ce produit toxique à une adoration pour l’économie Hamish, 63 % du territoire (22500 communes rurales) reste en zone « grise ».

Dans nos villages Drômois, appeler les services d’urgence à certaines périodes est devenu impossible.

Et là, les opinions politiques ne comptent plus : ça ne fonctionne pas, des vies sont en jeu. Le comble c’est lorsque votre voisin pompier volontaire vous explique que de toutes façons ses collègues ne peuvent pas le joindre en cas de pépin.

Alors admettons que la « valeur statistique » de nos vie humaines ait encore dégringolé, gloup, et voyons ce qui se passe du point de vue socio-économique.

Votre plombier vous remet votre devis sous forme papier – quand l’imprimante fonctionne, autre arnaque mondiale – car son entreprise n’a pas accès à internet depuis des mois.

Votre banquier vous sollicite depuis des semaines par téléphone – quand il fonctionne – pour que vous remplissiez ce fameux document indispensable à l’accès à votre compte bancaire. Nouvel algorithme oblige, nouveau logiciel qui vous renvoie systématiquement au point de départ comme un chien qui se mord la queue, nouveau « machin » éminemment chronophage où vous vous prenez à regretter de ne pas avoir fait bac +40 en informatique.

Et toc, internet s’arrête. On rit jaune….enfin…orange.

Vous admirez la patience infinie de la secrétaire de mairie ou du cabinet médical devant un « haut débit » digne du téléphone de Mr Ingalls, pendant qu’il vous est impossible de renouveler votre carte grise via internet, ce qui est devenu obligatoire, comme TOUT le reste. Idem pour votre centre des impôts si vous avez changé d’adresse, avec les pénalités car si vous êtes en retard, c’est de votre faute et en aucun cas celle des opérateurs. « Le Français est un râleur ». Tu m’étonnes.

Du coup, ce qui devient encore plus admirable, au point de nous en laisser aussi pantois qu’un salarié en télé-travail, c’est un Président de la République qui cherche à imposer une 5G à une population dont près de 20% vit encore, pour reprendre sa propre expression, à l’époque de « la lampe à huile ».

Face à cela, plus nous montons dans le mille-feuille administratif et politique à la Française, qui laisse si goguenards nos voisins européens, plus l’impression d’impuissance devient tangible.

Mme de Lavergne a eu la gentillesse de me contacter, suite à un premier article paru dans Le Crestois, via son assistant parlementaire à qui les services techniques d’Orange ont répondu qu’ils allaient faire « un diagnostic ». Je la remercie ici, au passage, pour sa démarche. Mais depuis, rien. Le coup du « diagnostic », nous sommes des millions à qui on ne la fait plus.

Élus ou pas élus, nous sommes tous menés en bateau. Le même bateau.

Autre exemple, une motion de censure concernant ces problèmes devrait être proposée au vote à la CCVD prochainement. Ce premier pas, s’il a le mérite d’exister, traduit aussi un sens du fatalisme assez déroutant.

Car les décisions prises dans les hautes sphères internationales, par des petits génies qui ont toujours six coups d’avance, oui, tout cela nous dépasse largement, élus ou pas élus, à Paris comme à la campagne.

Mais c’est autant de raisons pour agir en coordination, puisque c’est précisément sur cette carence de communication qu’ils comptent bien et, en France, ils sont servis.
Personne ne me fera croire que les Élus municipaux et inter-municipaux, les Sénateurs, les Députés, les Conseillers Généraux et Régionaux – et j’en oublie – n’ont pas les moyens d’ester en justice ou à tout le moins de faire sérieusement pression, pour le peu qu’ils s’y mettent ensemble.

En tout cas c’est pour ça qu’ils sont élus. Or, c’est tout le contraire qui se passe. Les démarches, quand elles existent, semblent se faire en ordre dispersé et évoluent ainsi à la vitesse d’un escargot.

Cette invalidation de fait agace le citoyen lambda quand il se retrouve sans moyen de communication, comme cela arrive trop souvent et trop régulièrement.

« – Le Français est un râleur ». « – Attends la 5G et la fibre ». Et enfin celle que je préfère, dans le genre modèle type en agressivité passive « – T’as qu’à pas vivre à la campagne, qu’est-ce qui t’as pris de venir t’installer dans ce trou perdu ! »

Non. Et on ne veut pas de remise mendiée aux opérateurs, ce qui cautionnerait toujours plus avant l’abandon des lignes. La République, si on veut qu’elle marche (excusez-moi, je n’ai pas pu m’en empêcher) ne se limite pas à l’urbanité. Nous ne sommes pas des sous-citoyens, nous voulons un téléphone et un réseau internet qui fonctionnent comme ailleurs.

Il faut rapidement installer des NDR (nœuds de raccordement) à l’entrée de nos vallées pour rebooster la bande passante, et il faut tout aussi rapidement des lignes entretenues, de l’élagage et des poteaux qui tiennent debout puisque cette fameuse fibre y passera de toutes façons. Rien qu’entre Beaufort-sur-Gervanne et Eygluy, 34 ligatures ont été faites pour « réparer » le câble. Autant de perte de bande passante à chaque fois. Si cela continue, on va se retrouver avec deux pots de yaourt et une ficelle.

Voilà, le diagnostic dont on nous rabâche les oreilles est fait.

La suite, cela s’appelle de l’investissement. Cela s’appelle du service public. Ces résultats ont été obtenus ailleurs, et dans des vallées tout aussi éloignées et profondes que dans la Drôme, dans des régions dont nous devrions nous sentir encore plus solidaires.

Pourquoi ? Parce que tous les représentants élus démocratiquement, à tous les niveaux, ont pris les moyens de communiquer entre eux, ils se sont sortis au pied de biche du labyrinthe franco-français.

Ils ont pu alors se battre avec fraîcheur et efficacité contre la procrastination institutionnalisée voire – pour finir sur une note d’humour, nationalisée.

Du bas de la France d’en bas, Alain Delforge, élu municipal à Eygluy-Escoulin

Ha zut internet a coupé

Orange, service clients en bas débit !

En juin dernier, nous répondions à un courrier ahurissant que la direction clientèle d’Orange nous avait adressé.

Nous avons publié cette réponse argumentée qui détaillait les griefs et qui preuves à l’appui (témoignages et vidéos) démontrait la mauvaise foi de l’opérateur. Nous en avons transmis lien ou copie à l’ensemble de la classe politique concernée (voir liste en fin du message).

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message, on comprend pourquoi les usagers se plaignent !

Nous avons cependant reçu deux courriers de soutien de la part de : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche dont nous reproduisons les courriers, nous les en remercions chaleureusement.

Nous n’avons obtenu aucune réponse des service de l’État ni du Département, nous y reviendrons dans une prochaine publication.