Ils ont résilié ma ligne au lieu de résilier la ligne d’une personne décédée

Je suis cliente d’ORANGE depuis des années mais là je suis plus que mécontente….. JE SUIS ENRAGEE ET TRES REMONTEE

Le 19 Février 2021 ils ont résilié ma ligne par erreur (mauvaise lecture d’un courrier) , je n’ai plus ni téléphone fixe, ni internet… Ils ont résilié ma ligne au lieu de résilier la ligne d’une personne décédée (je les informais du décès dans un courrier , au lieu de prendre le numéro en objet avec la personne décédée ils ont pris mon numéro dans l’entête de mon courrier)…

Depuis le 22 février je n’arrête pas de les contacter, je reçois des SMS, me promettant des rendez-vous téléphoniques… des techniciens qui viennent qui repartent sans avoir rétabli la ligne…

Je n’en peux plus nous sommes aujourd’hui le 14 avril et je n’ai toujours pas récupéré ma ligne fixe et internet…. C’est inadmissible à l’ère de la 5 G …

Je suis mandataire judiciaire et sans internet et sans téléphone fixe il est difficile de travailler d’autant plus à l’ère du confinement et du télétravail !!!

Mes interlocuteurs tombent sur un message qui leur dit : le numéro n’est plus attribué !!!

BRAVO ORANGE INDAMISSIBLE DE LAISSER UN CLIENT PRESQUE DEUX MOIS SANS INFOS , je dois toujours les contacter pour obtenir des infos … et toujours pas de ligne rétablie ni internet…

Sandrine TATTEVIN

Le Monde : La fin du réseau cuivre met Orange sous pression

L’opérateur historique, qui entend passer progressivement au 100 % fibre, se voit reprocher par le gendarme français des télécommunications une qualité de service « particulièrement dégradée à certains endroits ».

Par 

Une boutique Orange, à Paris, le 19 mars 2021.

Pour Orange, c’est une petite musique qui revient un peu trop régulièrement. Alors que l’opérateur historique s’est engagé, fin 2019, à supprimer le réseau cuivre dont il est propriétaire d’ici à 2030, au profit de la fibre, il se voit régulièrement reprocher de conduire ce chantier au mépris de ses clients restés fidèles à la technologie la plus ancienne. Le constat n’est pas nouveau. En 2018, déjà, cela lui avait valu une mise en demeure de la part de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le gendarme français des télécoms.

Ces derniers mois, cependant, avec les confinements, qui ont souligné l’importance pour chacun de disposer de moyens de communication de qualité, la pression s’est accentuée sur Orange. L’enjeu n’est pas mince : on compte encore 20 millions de lignes cuivre en activité, tous opérateurs confondus, pour 40 millions de logements ou entreprises.

Dans un rapport publié jeudi 8 avril, l’Arcep décrit le réseau cuivre, dont Orange est le responsable, comme « vieillissant », avec une qualité de service « particulièrement dégradée à certains endroits ». Ce ne sont que quelques lignes dans un rapport de 120 pages, mais elles sont révélatrices.

« Une situation qui n’est pas acceptable »

Le 24 mars, Laure de la Raudière, auditionnée au Sénat par la Commission de l’aménagement du territoire, après sa nomination à la tête de l’Arcep, n’avait pas dissimulé ses intentions : « La qualité du réseau cuivre est l’une de nos préoccupations majeures. C’est une situation qui n’est pas acceptable. »

Le mécontentement grandit aussi à l’Assemblée. Chargée d’une « mission flash » sur le sujet, la députée de la Drôme Célia de Lavergne (LRM) évoque « la colère montante issue des territoires, en particulier hyper-ruraux, qui subissent depuis des années la dégradation de l’entretien et de la maintenance du réseau historique sur cuivre ». Elle estime qu’Orange « est insuffisamment incité à remplir ses obligations avec sérieux » et propose d’instaurer un système de sanctions.

L’Arcep ne méconnaît pas les efforts qui sont demandés aux opérateurs pour assurer une meilleure connectivité aux Français. Concernant la fibre, 6 millions de nouvelles prises ont été installées malgré la crise sanitaire, un record à l’échelle nationale. Sur le déploiement de la 4G en zones blanches, la Fédération française des télécoms souligne également que l’objectif assigné par le gouvernement a été dépassé sur la période, évoquant, par exemple, un pylône installé pour desservir seulement 21 habitants dans le Jura.

Chez Orange, on ressent la pression des autorités, mais surtout celle des consommateurs. « Plus que jamais, nos clients ont besoin de connectivité et on l’entend parfaitement. Une interruption de service de plusieurs jours est insupportable. On ne va pas abandonner des clients dans les territoires », assure Marc Blanchet, directeur technique d’Orange. Pour illustrer le fait que son entreprise continue à s’investir dans cette infrastructure, il rappelle que, « chez Orange, on effectue une intervention sur le cuivre toutes les deux secondes ».

Nouvelle génération de communication

Pour autant, l’entreprise assume entièrement son choix : pour le client, la fibre assure davantage de débit. Du point de vue de l’opérateur, la décision a du sens. Chaque année, cela lui coûte 500 millions d’euros de maintenir un réseau cuivre plus fragile que la fibre, alors que de moins en moins de clients y recourent. En outre, le réseau cuivre est dix fois plus consommateur en énergie que la fibre, selon M. Blanchet.

Pour parvenir à ses fins, Orange est persuadé qu’il ne s’agit pas d’un pari technique vu le rythme de déploiement de la fibre (95 % du territoire sera couvert par les opérateurs d’ici à 2025, d’après Marc Blanchet). Certes, il faut aussi gérer les effets de bord comme les systèmes d’alarme des ascenseurs ou ceux d’alerte pour les personnes âgées reliés au réseau cuivre. Sur tous ces cas d’espèce, Marc Blanchet soutient qu’il existe déjà des offres alternatives. Mais le principal travail serait de persuader les consommateurs de passer à cette nouvelle génération de communication.

Une première expérience a été menée dans les Yvelines, à Lévis-Saint-Nom, 1 700 âmes. En six mois, 100 % des habitants sont passés à la fibre. Le village était certes déjà entièrement équipé depuis 2016, mais la maire, Anne Grignon, a tenu à s’assurer que cette bascule « soit neutre en coût et en qualité de service, que personne ne voit sa ligne coupée ». La mairie a elle-même participé à l’information de ses administrés pour les convaincre du bienfait du projet. Toutefois, l’édile assure qu’aujourd’hui aucun d’eux ne se montre insatisfait. Reste à reproduire l’expérience dans les territoires les plus mécontents.

Réaction :

Comment faut-il expliquer aux journalistes que « ses clients restés fidèles à la technologie la plus ancienne » ne le sont pas par choix délibéré ?
Que c’est simplement qu’ils n’ont aujourd’hui pas d’autre alternative et que le déploiement de la fibre va prendre encore entre 5 et 10 ans pour raccorder tout le monde. Si tant est que tout le monde soit raccordé un jour !

Orange a réussi à enfumer suffisamment tout le monde, journalistes, politiques, usagers.

Les parisiens qui n’ont pas passé le périphérique ne peuvent pas comprendre que des milliers de français sont tout simplement privés de connexion car Orange n’entretien plus son réseau cuivre et que les alternatives techniques ne sont pas là.

Et ni le gouvernement, ni l’Arcep ne viennent contredire les propos mensongers des dirigeants d’Orange et contraindre l’opérateur à assurer un service digne d’un pays « avancé ».

 

Télétravail terminé, mon employeur est ravi !

Lors de mon déménagement (à 500m) en 2017 internet coupé pendant 3 semaines raison évoquée : c est un transfert on doit couper à votre ancienne adresse, il faut 10 jours pour transférer (les câbles ??)

Geste commercial (pas de paiement sur les 3 semaines coupées… merci…)
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Le 13 mars 2021 a la boutique je leur annonce mon déménagement futur
Devant moi il coche coupure le 1er avril à l’ancienne adresse (ou je suis donc..)
Et le 16 mars 2021, 18h42, coupure nette plus internet
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Service technique Orange : j’en sais rien, chais pas c’est normal je peux rien faire..
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Service commercial Orange : ah oui effectivement bah je sais pas faut voir le service technique
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2 fois en 3 ans c’est décidé je les quitte au bout de 15 ans
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Télétravail terminé, mon employeur est ravi !
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Valérie Blomme
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La montagne ardéchoise et les Boutières où je réside sont bien les oubliées des télécoms

Suite à votre appel à témoignages sur l’importance d’avoir un bon accès à internet et au téléphone filaire, sur le plan économique, je voulais vous donner mon avis par rapport à mon expérience en tant que « télétravailleuse ».

Effectivement, depuis 4 ans maintenant, je m’occupe de la correspondance locale pour le Dauphiné Libéré, sur le secteur de Saint-Martin-de-Valamas, incluant les communes de Chanéac, Saint-Clément, Saint-Julien-d’Intres, LaChapelle-Sous-Chanéac, La Rochette et Saint-Clément.

Un accès correct à internet est donc PRIMORDIAL dans l’exercice de mon activité, et là je pèse mes mots !

Combien de fois suis-je obligée d’utiliser mon smartphone en « point wifi » (quand le réseau mobile le permet évidement, mais là n’est pas le sujet) pour pouvoir travailler, oui entre les coupures brèves (15 à 30 minutes) qui ralentissent le chargement de mes articles (qui eux doivent êtres envoyés avant 14h pour parution le lendemain, l’actualité n’attend pas !) ou encore des coupures plus longues qui là m’handicapent !

Je me suis donc vue « obligée » de prendre un forfait mobile de 100GO, pour palier à ce problème ! Normal ? Aucunement ! C’est en quelque sorte la double peine !

Devoir payer un « double abonnement » pour pouvoir travailler !

Alors oui, la campagne, la montagne ardéchoise et les Boutières où je réside sont bien les oubliées des télécoms alors que la population utilise internet au quotidien pour travailler (et plus encore à l’heure actuelle avec la pandémie et le télétravail !) Des affirmations que je vois et entends régulièrement d’ailleurs lors de mes reportages et articles sur le terrain, les commerçants, artisans, petits travailleurs et indépendants se tournent de plus en plus vers le numérique tant pour leur communication, que pour la vente de leurs produits (avec un site ou via les réseaux sociaux !).

Merci de prendre en compte mon témoignage.

Marie-Noëlle Baudin, correspondante de presse

notre Maire a demandé à rencontrer un représentant local d’orange… à ce jour… pas de réponse, il est obligé de demander l’ intervention de la préfecture car orange ne répond plus .

Nous sommes retournés à l’agence Orange en janvier (fin) car nous avions commandé un amplificateur de reseau 4g (GSM amplificateur facture le 22 janvier), et nous voulions avoir un pret de airbox, on a été mieux reçu ms ça été dur pour avoir ce petit boitier de dépannage .

Cet amplificateur nous a sauvé la mise …..

puis pour la 3 eme fois ….mi  fevrier, car la airbox eté déchargée, on a droit qu a 200 giga, et n ayant plus de tele, plus d internet, plus de telephone, comment dire aux enfants, tu regardes pas de film, tu joues pas , et tu fais pas de visio et de video pour tes devoirs …….c est que du mailing, nous adultes deja on y arrive pas .Donc grosse engueulade car le jeune homme refusait de nous recharger la airbox….on a droit qu a 1 fois,il nous a demander d avoir une autorisation permanente de recharge tant qu on serait en panne

mar. 16 févr. 10:17.La conseillère orange me répond ceci :

Bonjour, je prends note du n° de la carte sim pour la recharger ultérieurement car nous ne délivrons pas d’autorisation permanente de recharge. De ce fait, lorsque la recharge sera épuisé, vous pouvez me le signaler par mail afin que je demande le rechargement.

Cordialement.

Discours totalement mensonger de ce jeune homme,  il nous a dit que si on avait pas prit un forfait pro, on sera jamais dépassé, qu il fallait des tonnes d autorisations pour pouvoir faire les travaux et que ça prend des mois avant que les mairies donnent accord ( ce qui est totalement faux ), si mon dossier n est pas a jour de mon adresse c est de ma faute je fais pas ce qu il faut …il m a parlé comme celui de Paris ( appel du 3 fevrier car je recevais un groupe du pradel) de la privatisation d orange ……..on a voulu privatiser dc faut pas se plaindre, puis des  sous traitants……..mon mari a taper du poing sur la table et du coup on a eu la recharge .

sortie de chez orange, nous sommes allés tout droit chez SFR afin de changer les forfaits mobiles car on était du coup tous hors forfait……et on a bidouillé avec eux pour avoir une box 4G en plus , pour les enfants , et pour le soir voir un film .

Nous avons été rétabli le 22 ou 23 février …..pour le moment ça tient mais on est angoissé que ça se coupe …….pour dépanner les autres villageois .

on a des tonnes de déclarations pour notre exploitation en retard, des paiements en retard……

j’ ai gardé la airbox …..après tout ….. Je la rendrai quand elle sera vide .

Devant le professionnalisme et la façon de traiter ses clients, j ai fais une demande au tribunal de commerce d aubenas pour être remboursée de mes 3 mois de panne et de l ampli 4G, que je n aurai pas acheter sans cette panne longue durée, et ce pour me dépanner moi même  pour prétendre à une airbox …..verdict prévu pour Mai , j ai pas encore la date , ms le tribunal m a contacté pour me dire de prendre tous les éléments pour prouver tout ce que je dis et ce que je demande .

je vous assure qu’ on a bien failli tomber dans la délinquance, de colère, de désespoir, on a bien pensé a tout casser…..ces gens vous poussent a devenir mauvais, tellement ils vous méprisent , on a tenu bon , ms on ne supportera pas une deuxième panne comme celle ci , nerveusement c est atroce .

La municipalité s’ est déplacée dans notre hameau, on a pu discuter de tout ça…..notre Maire a demandé à rencontrer un représentant local d orange ……a ce jour ….pas de réponse, il est obligé de demander l’ intervention de la préfecture car orange ne répond plus .

bien amicalement

Famille Fargier

En zone blanche, la détresse d’une mère de famille

 

   le 07/04/2021

Coupée d’internet et dans une zone où le réseau téléphonique passe mal, Marianne Drouilly s’est retrouvée dans une situation qui aurait pu avoir des conséquences tragiques.

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, comme l’on dit quand une situation perdure, jusqu’au jour où l’on se met en colère. C’est ce qui vient d’arriver à Marianne Drouilly, ingénieure de formation dans le thermique et l’informatique, une jeune mère de famille de trois enfants installée au hameau du Tracol, sur la commune de Vernoux. Ce hameau composé de quelques maisons est situé à quelques kilomètres du bourg centre.

Marianne exprime sa colère, mais aussi son désarroi, voire son impuissance. « Le 30 mars, j’ai eu à vivre un épisode dramatique, qui aurait pu être tragique. Au Tracol, nous sommes en zone blanche, la 3G et le téléphone portable passent de façon aléatoire et limitée. Depuis que des techniciens d’Orange, plus précisément, l’entreprise sous-traitante Constructel, sont intervenus, internet et la ligne téléphonique fixe ne fonctionnent plus, et cela depuis le 20 février dernier. »

« Le bébé convulsait dans mes bras »

La jeune mère de famille est en colère et surtout s’est trouvée impuissante.

« Le 30 mars à 7 h 20, ma fille Léa, 13 mois, a eu des convulsions. Pour appeler le Samu, j’ai dû aller sur la terrasse avec le bébé qui convulsait dans les bras, car le téléphone portable ne passe pas dans la maison et la ligne fixe est en panne. J’ai dû attendre, toujours dehors que le médecin du Samu me rappelle. Il a voulu faire un appel vidéo, mais cela n’a pas marché car il n’y avait pas internet. »

Marianne se dit scandalisée qu’en plus d’un mois, la situation n’ai pas été résolue. Selon elle, « il suffirait d’un peu de bonne volonté car les problèmes techniques sont connus et facile à résoudre ».

Marianne Drouilly montre le poteau où se situe un boîtier d’où part un raccordement pour sa maison, réparé provisoirement.

Une réparation provisoire

Comme dans beaucoup de lieux-dits éloignés parfois dans la campagne, ce sont des câbles à terre, parfois simplement raccordés à même le sol, le long de la voie communale à travers les bois et forêts qui condit au hameau.

Marianne a fait part de ce qui est arrivé à sa fille à l’opérateur Orange. Comme un miracle en ce samedi de Pâques, 3 avril, Marianne a vu arriver des agents de l’entreprise sous-traitante venir effectuer une réparation provisoire : raccorder sa ligne au réseau. Depuis, Marianne et sa famille bénéficie d’internet et du téléphone fixe. Elle conclut : « C’est une belle avancée. C’est du provisoire, mais une réparation définitive devrait intervenir prochainement. »

Pour Léa, sa fille, tout s’est bien terminé, puisqu’une ambulance des sapeurs-pompiers du centre de secours de Lamastre est venue sur place pour emmener la mère et sa fille au service pédiatrie au centre hospitalier de Valence. Après des soins, la petite fille et sa maman sont revenues chez elles.

Polémique – La gendarme des télécoms en Ardèche

Laure de la Raudière, entourée des députés Fabrice Brun et Hervé Saulignac, est venue constater les dégâts dans les bois de Saint-Jean-Chambre. – Photo : Estelle Prat
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    un reportage de Estelle Prat

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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes était en Ardèche vendredi26 mars, pour constater l’ampleur des dégâts sur les lignes de téléphonie fixe et rencontrer élus et usagers.

« La situation est suffisamment grave pour que le gendarme des télécoms vienne ici ! » constatait le député Hervé Saulignac vendredi 26 mars dans les bois de Saint-Jean-Chambre. Car c’est toute une délégation de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes, qui s’est déplacée depuis Paris avec sa nouvelle présidente l’ex-député Laure de La Raudière. « Je suis venue, à l’invitation des députés ardéchois, pour me rendre compte de la situation du réseau cuivre dans ce département. Il est inacceptable que des gens vivent un calvaire parce qu’ils n’ont plus accès au téléphone » a expliqué la présidente de l’Arcep qui avait dénoncé « les pannes à répétition sur le vieux réseau cuivre d’Orange » lors de son audition au Sénat trois jours auparavant.

Des lignes téléphoniques à terre, des boîtiers ouverts… © Photo : Estelle Prat

200 signalements en trois mois

Il faut dire que la situation est particulièrement préoccupante en Ardèche. Le Département, qui a ouvert en décembre dernier une plateforme en ligne pour recenser les pannes du réseau de téléphonie fixe, a recueilli près de 200 signalements en l’espace de trois mois répartis sur 166 communes du nord au sud du département. Sur la petite commune de Saint-Jean-Chambre, où avait lieu la visite, il n’est pas rare de trouver des poteaux téléphoniques à terre dans les sous-bois. « Sur le site qu’on est allé visiter, les fils sont à terre sur 150 mètres, et cela depuis deux ans ! » confie le maire Gilles Durand qui a entrepris une enquête auprès de ses habitants pour répertorier tous les problèmes.

Mais les élus se retrouvent souvent impuissants face à leurs administrés mécontents. « On compte sur l’Arcep pour faire un suivi des engagements pris par Orange » soulignent les députés ardéchois Fabrice Brun et Hervé Saulignac. Un bras de fer est, en effet, engagé par le gouvernement qui doit présenter, d’ici la première quinzaine d’avril, un plan d’action pour que l’opérateur historique revienne dans les clous. C’est en effet le moment de faire pression sur Orange : le contrat de service universel de téléphonie, arrivé à expiration en novembre, est actuellement en phase de négociation afin de signer une nouvelle convention.

Un comité de pilotage local va voir le jour

La présidente de l’Arcep, qui a rencontré des maires ardéchois mais aussi les usagers du collectif « Orange j’enrage », s’est engagée à ce que « des indicateurs ambitieux soient définis par territoire et que des comités de pilotage locaux soient mis en place pour assurer le suivi des travaux que l’opérateur aura à faire ». « Aujourd’hui, on veut une cartographie précise de tous les points noirs sur le département et un engagement ferme en moyens humains et matériel pour relever ce réseau. On ne veut plus être baladé ! » ont souligné les députés ardéchois en demandant à ce que les sanctions financières soient enfin appliquées.

Cette rencontre aura donc permis de mettre en lumière la situation ardéchoise, avec des décisions gouvernementales attendues dans les prochains mois. « C’est bien qu’élus et usagers ardéchois fassent avancer ce dossier ensemble, avec une même cohésion d’idées » a souligné Alain Baraquie, le porte-parole du collectif « Orange j’enrage » qui compte bien faire entendre la voix des usagers au comité de pilotage local.

 

le réseau télécom dans un délabrement total

Ma famille et moi nous sommes définitivement installés en Ardèche il y a un an, tout comme mon entreprise de savonnerie.

Je savais dès le départ que le réseau mobile et télécom en général n’était pas fameux mais j’ai quand même fait le choix de développer une activité artisanale très centrée sur le e-commerce.

Après 8 mois d’activité, je n’ai pas été épargnée par les problèmes liés au réseau en général.

Je me suis battue notamment pendant 6 mois auprès des opérateurs mobiles, des élus, des services techniques orange, pour solutionner la perte soudaine et totale de réseau mobile dans notre village ( saint christol) durant 6 mois !

Malgré mes nombreux appels, les professionnels affirmaient qu’il n’y avait aucun problème coté réseau et infrastructure. Finalement au bout de 6 mois, après que le maire du village ai finalement tapé du point sur la table. il s’est avéré qu’il y avait bien un dysfonctionnement au niveau de l’antenne relais du Serre en Don. Nous avons aujourd’hui retrouver du réseau mais pas la 4G que nous avions jusqu’en Août 2020.

Durant 6 mois, j’ai du justifier auprès de mes clients l’impossibilité d’être contactée sur mon téléphone portable. j’en ai certainement perdu aussi, qui n’ont jamais réussi à me joindre.

Par ailleurs, les coupures internet aléatoires sont également handicapantes dans mon activité au quotidien. Comme indiqué plus haut, internet est mon principal outil pour : communiquer auprès de mes clients sur les réseaux, administrer ma boutique en ligne, générer des envois de commandes via les applications de la poste et mondial relay, mais aussi encaisser des paiements via un terminal nomade ( SUMUP). Il m’est arrivé de ne pouvoir encaisser ders clients qui voulaient payer par CB, de ne pouvoir envoyer des commandes en ligne que je ne pouvais pas visualiser.

Conclusion : Il existe aujourd’hui une Ardèche à 2 vitesses :

–  D’une part celle qui est en plein boom touristique et économique, portée par des personnes dynamiques qui veulent partager leur amour et passion pour ce territoire atypique. De plus en plus d’initiatives voient le jouir pour dynamiser le territoire, améliorer les services de proximité aux ardéchois, etc… Les collectivités mettent d’ailleurs des moyens considérables pour rendre attractive l’Ardèche dans le domaine touristique, avec des outils pointus et modernes.

– Et d’autres part, il y a le réseau télécom dans un délabrement total, qui ne suit pas, et qui n’est pas à la hauteur des perspectives de développement du département. comme si l’Ardèche en était restée à son image archaïque de « trou perdu  » de la France.

Tout çà pour dire que la négligence du réseau de télécommunication est un frein considérable au développement et à la pérennité des entreprises, mais également à la sécurité des habitants. (appeler les pompiers quand il survient un drame mais que l’on a pas de réseau, c’est fâcheux)…

Tout cela + la COVID, çà fait vraiment beaucoup !

En espérant que vos actions trouveront oreilles attentives et ouvertes au changement.

qu’ils assument pour de bon leurs responsabilités avant que d’autres procès ne tombent …

Bonne soirée à vous

Amélie Zurlo

Baisses de débit ADSL sur ligne fixe en cuivre : très souvent liées à une baisse de la qualité du réseau téléphonique…

État du réseau Orange à Saint Jean Chambre…

Concernant les baisses de débit ADSL sur ligne fixe en cuivre, cela est très souvent lié à une baisse de la qualité de la boucle locale c’est à dire le réseau téléphonique, avec souvent des problèmes d’oxydation de contacts dans les différents boîtiers entre le client et le central téléphonique (NRA).
Cette dégradation de la qualité de transmission débouche inévitablement un jour sur le fameux message “réseaux non détecté”, le signal utile étant noyé dans du bruit le modem ne parvient plus à distinguer le signal ADSL du bruit de la ligne, même en diminuant le débit.

Si vous avez remarqué que votre débit ADSL a chuté considérablement depuis quelques mois ou années c’est bien que la qualité de la boucle locale cuivre se dégrade.

Contractuellement parlant un débit minimal de 512 kbit/s doit vous être délivré je crois si vous êtes éligible à l’ADSL.

Quand le technicien vient chez vous il prend soin de réinitialiser votre ligne, cad il réinitialise un robot logiciel chargé de surveiller votre ligne, ce robot diminue le debit pour essayer de stabiliser votre ligne. Le débit baisse donc rapidement après le passage du technicien qui lui va vous convaincre que votre ligne est en ordre…..

Écrivez en recommandé avec AR au service client de votre fournisseur Orange, puis un mois plus tard si toujours pas satisfait, un courrier en RAR au service consommateurs d’Orange puis au bout d’un mois saisir le médiateur des communications électroniques voir fiche mémoire sur le site ARCEP.

Stéphane Pesnel

Voir aussi notre rubrique « Réclamez ! »

 

Marché Solidaire Ardéchois : OUI le numérique est économiquement INDISPENSABLE en Ardèche ! 

Voici donc mon témoignage sur le pourquoi de ce groupe Facebook, sur aussi sa façon de montrer que le numérique a une place indispensable dans l’économie locale et son développement.

Le groupe est né au début du second confinement en 2020, quand les commerçants, créateurs, artisans, etc… se sont vus dans l’obligation de baisser le rideau dans une période charnière de leur année : les préparatifs des fêtes de fin d’année.

Le groupe Facebook se nommait à l’origine Marché de Noël solidaire Ardéchois, une idée venue le lendemain de l’annonce du second confinement.

Etant par mon activité de créatrice de contenu (Instagram, Blog, Facebook…) une habituée des réseaux sociaux, et par mon activité de Correspondante Locale de Presse proche au quotidien des acteurs économiques locaux, j’ai ressenti une réelle détresse chez eux à ce moment précis de l’année.

Certains avaient travaillé une partie de l’année pour créer leur stock en vue des marchés de Noël, sans boutiques physiques, ni marchés, impossible de vendre !

Quelque temps avant l’annonce officielle du confinement, des bijoutiers de l’atelier du bijou préparaient le Salon du Made in France à Paris, l’annonce de son annulation a été un « coup de massue » et ils comprenaient que oui la fin d’année serait économiquement difficile à surmonter voire catastrophique !

Le groupe est né comme ça, ce soir d’annonce du confinement, entre perplexité, tristesse, impuissance et détresse générale, » une envie d’aider de tenter un truc », d’être solidaire !

Au début avec les locaux, ceux que je connais personnellement dans leur évolution professionnelle (Dawn Joaillerie, Antoine Velsch, Aloe, MSR, Alinéa, Fabrique des Monts et Merveille…) Ceux que j’aurais croisé lors d’un vrai marché de Noël (Riou chocolatier, CraftyAlex…), puis les demandes sont arrivées, nombreuses très nombreuses en quelques heures (preuve que la détresse était là !)

Il a fallu mettre des limites géographiques (à mon grand regret) pour que la gestion reste faisable, organiser pour que les « visiteurs » puissent eux aussi s’y retrouver parmi la foule « d’exposants » présents.

Une carte de l’Ardèche a été créée, où les gens pouvaient voir ou se trouvaient les commerçants, créateurs…. et oui le clik-and-collect s’étant très vite développé, le groupe était devenu une véritable vitrine de Noël où tout le monde a joué le jeu !

Des créateurs ont ainsi pu en quelque sorte éviter leur naufrage, se sont mis à plus communiquer via les réseaux sociaux, et ont même créé leur site dans la foulée (un Mr presque à la retraite et tourneur sur bois par exemple, qui me disait n’avoir plus rien à perdre, le numérique est notre nouvelle place de marché !

J’ai été la première surprise par l’étendue des talents ardéchois, mais aussi par leur envie, leur force à ne pas plier, à résister, à se diversifier, à innover grâce notamment au numérique et OUI un accès filaire correct est un DROIT que chacun se doit d’avoir afin que leur commerce et entreprise puisse être consolidée, renforcée voir complétement réinventée !

Le Marché est désormais permanent car c’est devenu en quelques mois un vrai moyen de communication pour la plupart d’entre eux, les « clients » y sont eux aussi toujours présents !

Alors pour eux, pour tous ces créateurs présents sur le groupe, OUI le numérique est économiquement INDISPENSABLE en Ardèche !

Aujourd’hui le compte comptabilise près de 200 professionnels, sur les 3350 membres ! Une version Instagram est mise en place depuis peu et compte déjà 100 abonnés (pour une question de droit à l’image, ils m’envoient leurs descriptions, présentations contre une autorisation d’utilisation de leurs images, et je les publie, pour leur donner une visibilité supplémentaire).

L’accès au numérique (filaire) est aussi un point à valoriser et à ne pas laisser tomber pour ne pas perdre l’attractivité de notre beau département !

L’Ardèche a du potentiel en de nombreux points économiques (tourisme, commerce, créateurs, artisans…) Un accès au téléphone et à internet ne doit pas être mis de coté, l’économie en elle même en serait pénalisée et en est pénalisée quand un commerçant, un créateur n’a plus d’accès au téléphone et à internet !

Merci pour votre attention sur ce point !

Marie Noëlle Baudin

Le Marché solidaire Ardèchois !

L.art.des.choix !