L’Ardèche et Orange j’enrage au JT de 13 h de TF1

le JT de 13 h de TF1 est venu en Ardèche constater l’état catastrophique du réseau téléphonique et rencontrer les animateurs du collectif Orange j’enrage ainsi que des abonnés sinistrés.

Visite en images !

 

Pour répondre à Mr Daumas d’Orange : En fait de difficultés d’accès on est au bord d’une route et cela fait au moins 28 mois que le site est dans cet état durant lesquels il y a quand même eu quelques jours de soleil !

A court d’argument, Mr Daumas sort de son chapeau des chiffres astronomiques hors contexte et invérifiables !

Parlons donc chiffres :

Puisque le délai normal de réparation des pannes est de 48 h et compte tenu que cette ligne est dans cet état depuis 28 mois cela représente donc 40 272 heures de retard soit 839 fois le délai normal de réparation et elle n’est pas encore réparée !

L’Arcep publie la carte des zones transparentes !

Stupeur !

Tu ouvres la carte  » Ma connexion internet » sur le site de l’Arcep et tu constates que ton village n’existe plus ! Comme disait Coluche plus blanc que blanc, c’est transparent.

Plus aucune des pastilles matérialisant un point de raccordement n’apparaît.

C’est à devenir parano, surtout quand on sait que c’est le village où s’est créé le collectif Orange j’enrage !

On est toutefois rassuré quand l’Arcep affiche que c’est une version Bêta, c’est le cas de le dire !

Comme quoi toutes les belles images ne sont pas à prendre au sérieux.

Ces images donnent l’illusion d’une maîtrise technique alors que l’Arcep même reconnait qu’elles sont fausses et a fait la démonstration de son incapacité à contrôler les dérives d’Orange.

Les usagers ne sont pas que des pastilles sur une carte ou des pourcentages sur un tableur.

A quoi sert de diffuser des cartes que l’on sait fausses ?

A quoi sert une carte si ce n’est pas un outil d’information, d’évaluation et de décision sinon à faire de la Com’ ?

On attend beaucoup plus d’un organisme qui revendique, par son appellation même, incarner l’Autorité !

 

Anne Ventalon, sénatrice de l’Ardèche questionne Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, sur la situation de la téléphonie fixe en Ardèche.

La téléphonie fixe est un droit, la qualité de service un devoir !

Dans le cadre de la prochaine convention entre l’État et l’opérateur historique, Orange, des critères plus lisibles permettant d’apprécier la situation propre à chaque département sont indispensables afin de résorber enfin les problèmes anachroniques de la téléphonie fixe en milieu rural !

269 élus locaux, députés, sénateurs, maires, conseiller départementaux et régionaux de l’Ardèche signent une tribune : L’état dramatique du réseau de la téléphonie fixe

Texte et signataires de la tribune

Cette tribune s’adresse à Orange, dont le silence assourdissant creuse le sentiment d’abandon de nos territoires ruraux. Elle s’adresse à l’Etat qui a les moyens de mettre fin à cette situation intolérable et injuste. Elle s’adresse enfin aux Français afin qu’ils prennent conscience de l’inégalité criante que subissent nos territoires devant l’accès au service, dit « universel », de téléphonie fixe.
Comment accepter qu’en 2020 des personnes âgées soient laissées seules chez elles, sans ligne fixe, sans téléassistance, des semaines durant ? Que nos maires soient contraints de réparer eux-mêmes des poteaux téléphoniques cassés ? Qu’ils ne puissent plus être en lien avec leurs administrés faute de ligne ? Que l’ouverture d’une ligne prenne plus de six mois et la réparation des semaines ? C’est malheureusement ce que nous vivons, en Ardèche, comme dans de nombreuses campagnes françaises. Alors que nous, élus engagés, nous battons pour le dynamisme et l’attractivité de nos campagnes, nous constatons que des services de base comme le simple accès à une ligne fixe ne sont pas garantis.

La loi prévoit que l’accès à la téléphonie fixe doit être fourni à chaque citoyen. L’État a signé en 2017 une convention de trois ans avec l’opérateur Orange pour en assurer l’effectivité, en pilotant le contrôle du service avec des indicateurs nationaux.

La réalité derrière ces indicateurs est tout autre : des territoires ruraux, représentant « peu de lignes », sont négligés, abandonnés. Preuve en est qu’Orange a été mis en demeure en 2018 par l’Arcep, l’autorité de régulation, à hauteur de 1 milliard d’euros pour non-respect de ses obligations. Après un bref et léger sursaut, nous constatons que rien n’a changé.

Ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures

La situation que nous vivons est le résultat d’années de mépris, de négligence, de dégâts réparés partiellement. Des poteaux penchés, cassés ou effondrés bordent nos routes. Les fils électriques distendus tombent sur les arbres ou traînent sur le sol, quand ils ne sont pas arrachés. L’intervention de sous-traitants non qualifiés vient parfois détériorer une situation déjà délicate. Malgré des efforts réguliers, répétés, conciliants des élus, ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures.

Si ces lignes en cuivre ont vocation à être remplacées par la fibre, nous ne pourrons nous en passer pendant encore au moins dix ans. D’ici là, nous en sommes cruellement dépendants.

Récemment, la convention avec Orange s’est achevée et le Parlement a voté une définition plus ambitieuse du service universel, qui prévoit un accès au haut débit Internet en plus de la téléphonie fixe, qui sera déclinée dans une nouvelle convention.

Seul un effort inédit et immédiat de l’opérateur, couplé au contrôle vigilant, renforcé et territorialisé des pouvoirs publics, permettra d’améliorer la situation. Pour la future convention de service, les indicateurs de suivi devront être à maille infra-départementale et refléter la réalité du monde rural. À l’heure du télétravail et de la télémédecine, il y va de la sécurité des personnes comme de notre attractivité.

Plus que jamais, nous devons porter l’exigence et l’ambition d’un égal accès au droit pour tous nos territoires. C’est une question de dignité républicaine.

Premiers signataires :

Hervé SAULIGNAC, Michèle VICTORY, Fabrice BRUN, Députés de l’Ardèche – Mathieu DARNAUD, Anne VENTALON, Sénateurs de l’Ardèche – Laurent UGHETTO, Président du Département de l’Ardèche – Olivier PEVERELLI, Président de l’Association des Maires et des Présidents d’intercommunalités de l’Ardèche – Jacques GENEST, Président de l’Association des Maires Ruraux de l’Ardèche,

et 261 Maires, Présidents de communautés de communes, Conseillers départementaux et régionaux ardéchois :

  • Josette CLAUZIER, Maire d’ACCONS
  • Jean-Paul LARDY, Maire d’AILHON
  • Marie-Christine SAUSSAC, Maire d’AIZAC
  • Adrien FEOUGIER, Maire d’AJOUX
  • Pierre LAULAGNET, Maire d’ALBA LA ROMAINE
  • Alain BACONNIER, Maire d’ALBON D’ARDECHE
  • Michel MIZZI, Maire d’ALBOUSSIERE
  • Christelle REYNAUD, Maire d’ANDANCE
  • Thierry GIROT , Maire d’ARCENS
  • Jean-Marc MOUTON, Maire d’ARRAS SUR RHÔNE
  • Emmanuel LEGRAS, Maire de LES ASSIONS
  • Christian VIDAL, Maire d’ASTET
  • Jean-Yves MEYER, Maire d’AUBENAS
  • Serge VILLARD, Maire d’AUBIGNAS
  • Yves BOYER, Maire de BAIX
  • Bernard CONSTANT, Maire de BALAZUC
  • Jean-Marie LAGANIER, Maire de BANNE
  • Claude BRUN, Maire de LE BEAGE
  • Karine TAKES, Maire de BEAUCHASTEL
  • Jean-François BORIE, Maire de BEAULIEU
  • Laetitia SERRE, Maire de BEAUVENE
  • Raymond FAYARD, Maire de BELSENTES
  • Robert BALMELLE, Maire de BERRIAS ET CASTELJAU
  • Yannick GUENARD, Maire de BERZEME
  • Alain CHAMBON, Maire de BESSAS
  • Brigitte DUMARCHE, Maire de BIDON
  • Hubert JUGE, Maire de BOFFRES
  • Thierry CHAMPEL, Maire de BORNE
  • Françoise GONNET TABARDEL, Maire de BOURG ST ANDEOL
  • Christian MASSOLA, Maire de BROSSAINC
  • Jérôme GROS, Maire de CELLIER DU LUC
  • Alain SALLIER, Maire de CHALENCON
  • Nadine RAVAUD, Maire de LE CHAMBON
  • Bérengère BASTIDE, Maire de CHAMBONAS
  • Jean-François THIBON, Maire de CHANDOLAS
  • Didier ROCHETTE, Maire de CHANEAC
  • Hélène MOUTERDE, Maire de CHASSIERS
  • Christian ALIBERT, Maire de CHATEAUNEUF DE VERNOUX
  • Jean-Claude DELON, Maire de CHAUZON
  • Gilles GRATTEPANCHE, Maire de CHAZEAUX
  • Jacques CHABAL, Maire de LE CHEYLARD
  • Stéphane GINEVRA, Maire de CHIROLS
  • Jacques GENEST, Maire de COUCOURON,
  • Marie-Laure BLANC, Maire de LE CRESTET
  • Marc-Antoine SANGES, Maire de CREYSSEILLES
  • Sébastien PRADIER, Maire de CROS DE GEORAND
  • Rachel COTTA , Maire de CRUAS
  • Gilles DUFAUD, Maire de DAVEZIEUX
  • Carole LASTELLA, Maire de DOMPNAC
  • Guy DALLARD, Maire de DORNAS
  • Gérard BROSSE, Maire de DUNIERE SUR EYRIEUX
  • Denis GLAIZOL, Maire d’EMPURANY
  • Cédric D’IMPERIO, Maire de FABRAS
  • Michel DI VUOLO, Maire de FAUGERES
  • Michel CONSTANT, Maire de FLAVIAC
  • Patrick MAISONNEUVE, Maire de FONS
  • Jean-François DURAND, Maire de GENESTELLE
  • Gilbert BOUVIER, Maire de GILHAC ET BRUZAC
  • Ali-Patrick LOUAHALA, Maire de GLUIRAS
  • Jacques LUYTON, Maire de GLUN
  • Marie-Josée SERRE, Maire de GOURDON
  • Jean-Paul CROIZIER, Maire de GRAS
  • Philippe CRESTON, Maire d’ISSAMOULENC
  • Michel TESTUD, Maire d’ISSARLES
  • Marion HOUETZ, Maire de JAUJAC
  • Bernard VEDOVATO, Maire de JOANNAS
  • Brigitte PANTOUSTIER, Maire de JOYEUSE
  • Jean-Claude COURT, Maire de JUVINAS
  • Alain DELAYGUE, Maire de LABASTIDE SUR BESORGUES
  • Jacques MARRON, Maire de LABASTIDE DE VIRAC
  • Christophe DELEVOYE, Maire de LABATIE D’ANDAURE
  • Gérard MARRON, Maire de LABEAUME
  • Jean-Yves PONTHIER, Maire de LABEGUDE
  • Jean-Pierre LAPORTE, Maire de LABLACHERE
  • Laurence PREVOST, Maire de LE LAC D’ISSARLES
  • Roland JALLAT, Maire de LACHAPELLE-GRAILLOUSE
  • Sandrine GENEST, Maire de LACHAPELLE SOUS AUBENAS
  • Michelle THOMAS, Maire de LACHAPELLE SOUS CHANEAC
  • Joëlle ROSSI, Maire de LAGORGE
  • Dominique FIALON, Maire de LALEVADE D’ARDECHE
  • Jacques BURRIEZ, Maire de LALOUVESC
  • Bernard JACQUEMIN, Maire de LANARCE
  • Marie-Christine DURAND, Maire de LANAS
  • Bernard CHAZAUT, Maire de LARNAS
  • Didier NURY, Maire de LAURAC EN VIVARAIS
  • Alain RANC, Maire de LAVEYRUNE
  • Gérard SAUCLES, Marie de LAVILLEDIEU
  • René MOULIN, Maire de LAVIOLLE
  • Patrick CETTIER, Maire de LEMPS
  • Pascal DUPONT, Maire de LENTILLERES
  • Jean LINOSSIER, Maire de LESPERON
  • Richard MOLINA, Maire de LIMONY
  • Julien GOUBE, Maire de LOUBARESSE
  • Jean-Paul ROUX, Maire de LUSSAS
  • Bernard JUSTET, Maire de MARCOLS LES EAUX
  • Guy LAURENT, Maire de MAYRES
  • Thibault ROBERT, Maire de MAZAN L’ABBAYE
  • Didier BERAL, Maire de MERCUER
  • Karine ROBERT, Maire de MEYRAS
  • Eric CUER, Maire de MEYSSE
  • Baptiste TEYSSIER, Maire de MEZILHAC
  • Bernard CHANIOL, Maire de MONTREAL
  • Joël FOURNIER, Maire de MONTSELGUES
  • Hélène BAPTISTE, Maire de LES OLLIERES SUR EYRIEUX
  • François COULANGE, Maire de PAYZAC
  • Georges BONNET, Maire de PEREYRES
  • Denise LARRARRE, Maire de LE PLAGNAL
  • Yves VEYRENC, Maire de PONT DE LABEAUME
  • Roland SADY, Maire de POURCHERES
  • Christophe VIGNAL, Maire de LE POUZIN
  • Jérôme DALVERNY, Maire de PRADES
  • Christophe MONTEUX, Maire de PRANLES
  • Christian ROCHE, Maire de PREAUX
  • Michel VALLA, Maire de PRIVAS
  • Jean-Yvon MAUDUIT, Maire de ROCHECOLOMBE
  • Olivier FAURE, Maire de ROCHEMAURE
  • Robert VIELFAURE, Maire de ROCHER
  • Sébastien VERNET, Maire de ROCHESSAUVE
  • Serge CHARPENAY, Maire de LA ROCHETTE
  • Yann VIVAT, Maire de ROMPON
  • Mattieu SALEL, Maire de ROSIERES
  • Guy CLEMENT, Maire de RUOMS
  • Isabelle LEVEQUE, Maire de SAGNES ET GOUDOULET
  • Joël CROS, Maire de SCEAUTRES
  • Laurent TORGUE, Maire de SERRIERES
  • Philippe GIBAUD, Maire de SILHAC
  • Jacques GEIGUER, Maire de LA SOUCHE
  • Hervé COULMONT, Maire de SOYONS
  • Michel VILEMAGNE, Maire de ST AGREVE
  • Nicolas CLEMENT, Maire de ST ALBAN AURIOLLES
  • Josyane ALLARD-CHALENCON, Maire de ST ANDEOL DE FOURCHADES
  • David MARIJON, Maire de ST ANDEOL DE VALS
  • Jean-Manuel GARRIDO, Maire de ST ANDRE DE CRUZIERES
  • Antoine Alexandre CAVROY, Maire de ST ANDRE EN VIVARAIS
  • Michel CIMAZ, Maire de ST APOLLINAIRE DE RIAS
  • René JULIEN, Maire de ST BARTHELEMY LE MEIL
  • Thierry DARD, Maire de ST BARTHELEMY LE PLAIN
  • Olivier DUHOO, Maire de ST BASILE
  • Michel HEYRAUD, Maire de ST BAUZILE
  • Karine ACCASSAT, Maire de ST CIRGUES EN MONTAGNE
  • René SABATIER, Maire de ST CLAIR
  • Olivier NAUDOT, Maire de ST CIERGE LA SERRE
  • Maurice SANIEL, Maire de ST CIERGE S/LE CHEYLARD
  • Pascal BAILLY, Maire de ST CLEMENT
  • Richard MASSEBEUF, Maire de ST DIDIER SOUS AUBENAS
  • Georges ANTONY, Maire de ST ETIENNE DE BOULOGNE
  • Philippe ROUX, Maire de ST ETIENNE DE FONTBELLON
  • Françoise BENOIT, Maire de ST ETIENNE DE LUGDARES
  • Jérôme COSTE, Maire de ST ETIENNE DE SERRE
  • Yann EYSSAUTIER, Maire de ST FELICIEN
  • Christian FEROUSSIER, Maire de ST FORTUNAT SUR EYRIEUX
  • Nathalie BELVA, Maire de ST GENEST DE BEAUZON
  • Patrick MEYER, Maire de ST GENEST LACHAMP
  • Geneviève PEYRARD, Maire de ST GEORGES LES BAINS
  • Joseph FALLOT, Maire de ST GERMAIN
  • Jean-François CROZIER, Maire de ST GINEYS EN COIRON
  • Gilles DURAND, Maire de ST JEAN CHAMBRE
  • Driss NAJI, Maire de ST JEAN LE CENTENIER
  • Michel CHANTRE, Maire de ST JEAN ROURE
  • Jacques SEBASTIEN, Maire de ST JOSEPH DES BANCS
  • Catherine FAURE, Maire de SAINT JULIEN D’INTRES
  • Francis GIRAUD, Maire de ST JULIEN DU GUA
  • Jean-Luc ARNAUD, Maire de ST JULIEN DU SERRE
  • Roselyne PEYROUSE VETTER, Maire de ST JULIEN LE ROUX
  • Christian ARCHIER, Maire de ST JULIEN VOCANCE
  • Brigitte PUJUGUET-GUIGUE, Maire de ST JUST D’ARDECHE
  • Alain BERNARD, Maire de ST LAGER BRESSAC
  • Frédéric GARAYT, Maire de ST LAURENT DU PAPE
  • Emile LOUCHE, Maire de ST LAURENT LES BAINS LAVAL D’AURELLE
  • Michelle GILLY, Maire de ST LAURENT SOUS COIRON
  • Jérôme LAURENT, Maire de ST MARCEL D’ARDECHE
  • Martine IMBERT, Maire de ST MARTIAL
  • Daniel DEL VAS, Maire de ST MARTIN D’ARDECHE
  • Yves LE BON, Maire de ST MARTIN DE VALAMAS
  • Marie-Noëlle LAVILLLE, Maire de ST MARTIN SUR LAVEZON
  • Pierre-Henri CHANAL, Maire de ST MAURICE D’IBIE
  • Ghislaine CHAMBON, Maire de ST MAURICE EN CHALENCON
  • Lorraine CHENOT, Maire de ST MELANY
  • Dorian REY, Maire de ST MICHEL D’AURANCE
  • Gilles LEBRE, Maire de ST MICHEL DE CHABRILLANOUX
  • Stéphanie LABEILLE, Maire de ST PIERRE LA ROCHE
  • Bruno ROCHE, Maire de ST PIERRE ST JEAN
  • Florent DUMAS, Maire de ST PIERREVILLE
  • Dominique LAVILLE, Maire de ST PONS
  • Sandrine CHAREYRE, Maire de ST PRIEST
  • Anne SIMON, Maire de ST ROMAIN DE LERPS
  • Christophe CHAMPETIER, Maire de ST SAUVEUR DE CRUZIERES
  • Jacky BARBISAN, Maire de ST SAUVEUR DE MONTAGUT
  • Dominique PALIX, Maire de ST SYMPHORIEN S/CHOMERAC
  • Xavier BALANDRAU, Maire de ST SYMPHORIEN DE MAHUN
  • Gilbert PETITJEAN, Maire de ST THOME
  • Alain MASBAH-SAVEL, Maire de ST VICTOR
  • Paul SAVATIER, Maire de ST VINCENT DE BARRES
  • Yvon VENTALON, Maire de SAMPZON
  • Bernard BOIRON, Maire de SANILHAC
  • Liliane KOLACNY, Maire de TAURIERS
  • Olivier PEVERELLI, Maire de LE TEIL
  • Pierre CHAPUIS, Maire de THUEYTS
  • Christophe CHANTRE, Maire de TOULAUD
  • Sébastien BOURDELY, Maire d’USCLADES ET RIEUTORD
  • Yves AUBERT, Maire d’UZER
  • Monique MULARONI, Maire de VAGNAS
  • Guillaume BONIN, Maire de VALGORGE
  • Jean-Claude FLORY, Maire de VALS LES BAINS
  • Jean-Luc FLAUGERE, Maire de VALVIGNERES
  • Martine FINIELS, Maire de VERNOUX EN VIVARAIS
  • Max TOURVIEILHE, Maire de VESSEAUX
  • Alain LOUCHE, Maire de VEYRAS
  • Hugo BIOLLEY, Maire de VINZIEUX
  • Martine MATTEI, Maire de VIVIERS
  • Antoine ALBERTI, Maire de VOGUË
  • Bernard BROTTES, Maire de LA VOULTE SUR RHONE
  • Gérard DELENNE, Maire Délégué de ST LAURENT LES BAINS LAVAL D’AURELLE
  • Marie-Jeanne LAPIERRE, Maire Déléguée de BRAHIC – LES VANS
  • François ARSAC, Président de la Communauté d’agglomération Privas centre Ardèche
  • Brigitte BAULAND, Présidente de la Communauté de communes Val de Ligne
  • Yves BOYER, Président de la Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron
  • Jacques CHABAL, Président de la Communauté de communes Val Eyrieux
  • Françoise  GONNET-TABARDEL, Présidente de la Communauté de communes DRAGA
  • Pierre JOUVET, Président de la Communauté de communes Porte de DrômArdèche
  • Olivier MARTIN, Président de la Communauté de communes de Cèze Cévennes
  • Simon PLENET, Président de la Communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo
  • Max TOURVIEILHE, Président de la Communauté de communes du Bassin d’Aubenas
  • Laurence ALLEFRESDE, Conseillère départementale du canton de Vallon-Pont-D’Arc
  • Stéphanie BARBATO, Conseillère départementale du canton d’Annonay 2
  • Bérengère BASTIDE, Conseillère départementale du canton des Cévennes Ardéchoises
  • Laetitia BOURJAT, Conseillère départementale du canton du Haut Vivarais
  • Sabine BUIS, Conseillère départementale du canton d’Aubenas 2
  • Sandrine CHAREYRE, Conseillère départementale du canton de Privas
  • Max CHAZE, Conseiller départemental du canton d’Aubenas 2
  • Robert COTTA, Conseiller départemental du canton de Le Pouzin
  • Jérôme DALVERNY, Conseiller départemental du canton de Haute Ardèche
  • Jacques DUBAY, Conseiller départemental du canton de Guilherand-Granges
  • Sylvie DUBOIS, Conseillère départementale du canton Berg Helvie
  • Cécile DUCHAMP, Conseillère départementale du canton d’Aubenas 1
  • Denis DUCHAMP, Conseiller départemental du canton de Sarras
  • Christian FEROUSSIER, Conseiller départemental du canton de Rhône Eyrieux
  • Martine FINIELS, Conseillère départementale du canton de Rhône Eyrieux
  • Christine FOUR, Conseillère départementale du canton de Tournon-sur-Rhône
  • Sylvie GAUCHER, Conseillère départementale du canton de Guilherand-Granges
  • Raoul L’HERMINIER, Conseiller départemental du canton des Cévennes Ardéchoises
  • Camille JULLIEN, Conseillère départementale du canton d’Annonay 1
  • Pierre MAISONNAT, Conseiller départemental du canton de Tournon-sur-Rhône
  • Christine MALFOY, Conseillère départementale du canton de Bourg-Saint-Andéol
  • Dominique PALIX, Conseillère départementale du canton de Le Pouzin
  • Olivier PEVERELLI, Conseiller départemental du canton de Berg Helvie
  • Simon PLENET, Conseiller départemental du canton d’Annonay 2
  • Marc-Antoine QUENETTE, Conseiller départemental du canton d’Annonay 1
  • Bernadette ROCHE, Conseillère départementale du canton de Haute Ardèche
  • Brigitte ROYER, Conseillère départementale du canton de Sarras
  • Hervé SAULIGNAC, Conseiller départemental du canton de Privas
  • Laëtitia SERRE, Conseillère départementale du canton de Haut Eyrieux
  • Pascal TERRASSE, Conseiller départemental du canton de Bourg-Saint-Andéol
  • Jean-Paul VALLON, Conseiller départemental du canton du Haut Vivarais
  • Maurice WEISS, Conseiller départemental du canton de Haut Eyrieux
  • Olivier AMRANE, Conseiller régional
  • Florence CERBAI, Conseillère régionale
  • Jean-Claude FLORY, Conseiller régional
  • Sandrine GENEST, Conseillère régionale
  • Valérie MALAVIEILLE, Conseillère régionale
  • Isabelle MASSEBEUF, Conseillère régionale

Cette tribune confirme enfin l’adhésion des élus locaux au mouvement lancé par les usagers et collectifs d’usagers depuis plus d’un an.

Pour autant, tous les maires n’ont pas signé (265 sur 335), nous souhaitons que les électeurs des absents s’en souviendront en temps utiles.

Nous attendons maintenant des élus qu’ils s’associent concrètement aux habitants pour établir ensemble l’état des lieux des dégâts sur le réseau et l’identification des victimes privées de téléphone et d’internet que nous envisageons depuis notre création pour obtenir réparation.

Le collectif Orange j’enrage !

Comment Orange reste aux côtés de ceux qui en ont le plus besoin…

Sur la page d’accueil de la Fondation Orange, un « bonjour 2021 » et une présentation magnifique pour des causes magnifiques (autisme, ateliers numériques, numérique solidaire, lutte contre l’illectronisme, etc, etc). Félicitations, sans rire, sans ironie ni acrimonie. Vraiment.

Simplement, en pleine pandémie, lorsque tant de jeunes scolarisés n’ont pas accès à Internet (0,5 de débit) ou lorsque mon voisin de 95 ans ne sait pas s’il pourra téléphoner à son médecin, l’effet d’annonce du site caritatif fait long feu. Ma voisine élue municipale a bien besoin de télécharger les PDF de la Préfecture. Tant que les fils abîmés ne seront pas changés, elle ne le pourra pas. Le Maire est injoignable, et tant que les fils abîmés ne seront pas changés, il le restera. Mes voisins, un couple de pompiers volontaires, ont besoin du téléphone. Tant que les fils ne seront pas changés, ils n’auront aucune garantie d’être joignables en cas de pépin. Etc, etc, vous connaissez la litanie, nous avons tous des dizaines d’exemples de ce genre illustrant les défaillances de l’opérateur.

Je l’ai déjà dit ici et j’y reviens : nous ne confondrons jamais la multinationale et les interlocuteurs auxquels nous avons eu affaire. Ils sont très bien et ont fait du mieux qu’ils ont pu avec les moyens du bord. Il est vrai que 6 techniciens pour toute la Drôme-Ardèche, c’est moyennement rigolo, avec les effets bien connus maintenant d’une sous-traitance qui posent pas mal de questions. Bref, nous les remercions derechef. Ils ont acquis la culture d’entreprise et la défendent. Il y a du participatif dans l’air et quoi de plus légitime ? A ceci près que cela leur devient visiblement difficile car ils ont affaire au même problème que les clients : une politique volontariste de désinvestissement massif en zone rural de la part de Orange, qui annonce fièrement sur le site précité : « Nous restons aux côtés de ceux qui en ont le plus besoin ». Cela en deviendrait presque indécent.

Botter en touche sur un programme sans précédent pour la 4G en zone rurale scintille sans doute aux oreilles des actionnaires comme les clochettes du Père Noël, mais reste très maladroit vis-à-vis des clients car, lorsque mes voisins ont réussi par miracle au bout de deux heures par jour pendant trois jours à avoir Orange au bout du fil, il leur a été répondu qu’ils n’étaient pas « éligibles » à une box 4G puisque « pas en zone blanche ». En effet, Orange considère que si la mairie n’est pas en zone blanche (un peu grise quand même…), tout le secteur ne l’est pas. D’un point de vue commercial, on marche sur la tête ! Faudrait-il contacter directement l’actionnariat ou la Commission Européenne pour alerter sur ces incongruités et leurs conséquences, car aucune réponse de Orange sur nos remarques à ce propos ?

Quant aux longues discussions qui radotent ici ou là sur la réparation des poteaux, que Orange et les autres opérateurs se débrouillent, nous n’avons que faire de ce marécage institutionnel et technique, nous voulons Internet auquel la Loi nous donne droit. Je rappelle ici que cette loi a été votée en novembre dernier. Réparer les poteaux ne suffit pas. Il faut changer les fils complètement fichus. A Eygluy-Escoulin, tous les poteaux au sol depuis 10 ans (10 ans !) ont enfin été réparés après un an d’acharnement. Merci Orange, mais maintenant il faut changer la ligne cuivre ! Et non, nous n’attendrons pas encore 10 ans pour la fibre. Tous les arbres ont été élagués, le fil circule correctement, mais il est en trop mauvais état pour assurer un débit suffisant.

Un demi méga de débit, ça rend têtu. Même si, comme le souligne le député Mr Saulignac suite aux démarches de la députée Mme De Lavergne, Orange se retrouve, de fait, en situation de monopole et l’État que ne soit pas en position de force. Nous sommes donc face à des multinationales qui dirigent la France. De quoi alimenter moult débats passionnants sur les histoires de souverainisme lors de commissions ad hoc, sans que cela n’arrange aucune de nos difficultés.
Deux questions se posent néanmoins.
D’abord, depuis quand l’État n’est-il plus en positon de force dans ce pays ? Simple question de volonté politique donc. Ensuite, même les capitalistes les plus ardents reconnaissent qu’une entreprise en situation de monopole a l’obligation d’agir dans l’intérêt du public et doit répondre de ses actes. Or, tout le monde voit clairement que dans les moments de crise, le service public reste encore la meilleure réponse.

Sur ce sujet, un autre site passionnant à consulter, celui de « Orange j’enrage », où les témoignages accablants s’accumulent, comme cette demande d’installation du téléphone fixe faite en mai 2020, toujours pas aboutie à ce jour, et une absence totale d’interlocuteur chez Orange, si ce n’est quelque SMS d’excuses robotiques…

Orange n’est donc pas présent sur nos territoires, et travaille très insuffisamment avec les élus, contrairement aux propos officiels. Je suis élu et la dernière réponse a été : « Mr Delforge, on ne pourra rien faire de plus, bonne journée ». Depuis, Orange est aux abonnés absents. Difficile à entendre quand les techniciens eux-mêmes nous disent qu’il y a plusieurs kilomètres de câble cuivre à changer. Mais en ont-ils les moyens ? Vraisemblablement pas. Devant cet inavouable et au fond des filets, on noie le poisson comme on peut, arguant d’une maintenance qui augmente de façon faramineuse tandis que les reportages sur les fils déchirés et traînant au sol sur des kilomètres se multiplient de façon tout aussi faramineuse.

Égaré dans les méandres de l’indéfendable, on nous fait même voyager dans l’espace-temps, en tentant de nous faire croire que c’est la fibre qui VA être installée (un jour..) qui a abîmé les poteaux. Quant aux fils qui ne se casseraient pas tout seul, on croit rêver quand on sait qu’ils ont été posés… …il y a 40 ans. Il est très dommage d’orienter ainsi le dialogue, car lorsque ce n’est pas le client qui se ferait bientôt admonester car il ne sait pas se servir de son téléphone ou de son ordinateur quand son téléphone et son service internet ne fonctionnent pas (cherchez l’erreur), ce serait du fait de propriétaires qui n’élaguent pas leur terrain, ou du chasseur qui envoie des plombs dans les fils, ou de la fibre qui sera posée dans 10 ans, ou des autres opérateurs. Alors nous posons cette autre question : à quand le retour de la station MIR ?

La multinationale Orange ferait donc mieux de revoir sa copie au chapitre « investissement en France » si elle veut garder sa position de leadership en quelque secteur que ce soit. S’arc-bouter sur la 4G n’y suffira pas. Il faut embaucher des permanents et investir.

Le député Mr Saulignac a raison. 2021 démarre donc par le regroupement de témoignages et l’interpellation contiguë de l’Arcep et de la Commission Européenne avec laquelle elle est appelée régulièrement à interagir.

En écho à mes articles précédents dans Le Crestois, en écho à notre « colère » relayée par notre députée Mme De Lavergne dans de nombreux médias.

En écho aux élus locaux et parlementaires du Gard, de la Corse, de la Lozère, de l’Ardèche et de la Haute-Loire, etc, qui nous rejoignent, et ce n’est pas fini.

En écho aux habitants d’Eygluy-Escoulin qui ont bien l’intention de rester au-dessus du radar en 2021 tant que la question du fil cuivre ne sera pas discutée, car nous sommes toujours enclins à discuter, et le café sera toujours proposé aux techniciens quand ils viendront.

Alain Delforge

Les tartufferies de Philippe Daumas, directeur régional d’Orange sur Radio France Bleu

Philippe Daumas, directeur régional d’Orange s’explique sur Radio France Bleu suite à la tribune publiée dans le JDD signée par Célia de Lavergne, députée ainsi que par 215 maires et élus ruraux de la Drôme.

« C’est pas moi, c’est l’autre » se défend de façon puérile, comme un gamin pris en faute, son directeur régional en défaussant Orange de ses responsabilités.

«Les poteaux cassés c’est la faute à la fibre, plus lourde que le cuivre, qui est mise en place par ADN (Ardèche Drôme Numérique) et les autres opérateurs de téléphonie. »                                                                                                    Les poteaux sont cassés depuis longtemps, certains depuis des années bien avant le déploiement de la fibre dont les travaux ne font que commencer. Chacun a pu constater que les poteaux sont pourris, qu’ils n’ont été ni entretenus ni remplacés depuis des décennies.

«Les câbles rompus et à terre c’est la faute aux propriétaires qui n’élaguent pas les branches. »                                                                                              Nous lui rappelons que en vertu de l’article 85 de la loi du 7 octobre 2016 c’est à Orange que revient la responsabilité d’engager les démarches auprès des propriétaires pour faire réaliser les travaux d’élagage nécessaires, ce qu’il ne fait pas.

Quand la faute n’incombe pas aux autres il ne reste plus à Monsieur Daumas qu’à affirmer des contre-vérités.

Sur l’état du réseau filaire cuivre qui est censé assurer à chaque usager un accès au téléphone fixe et à internet ?                                                        Monsieur Daumas prétend que la Drôme et l’Ardèche bénéficient d’un programme sans précédent… pour l’installation de la fibre et de la couverture du réseau mobile. C’est une pirouette pour esquiver le sujet, c’est à dire l’entretien du réseau cuivre actuel.

Sur les moyens engagés par Orange pour l’entretien du réseau ?                      Orange a recruté massivement déclare Monsieur Daumas, alors que d’après un syndicat ce sont en moyenne 4 000 emplois annuels qui sont supprimés en France par Orange.

Sur les relations avec les élus locaux qui défendent le droit des habitants à un accès au téléphone fixe et à internet ?                                                       Monsieur Daumas affirme qu’il coopère en permanence avec les élus locaux. Ces mêmes élus locaux, aujourd’hui, dénoncent en masse soit l’impossibilité de joindre le référent Orange en cas de problème, soit l’inaction de l’entreprise après signalements des dégâts sur le réseau et des habitants privés de connexion pendant des périodes excessives.

Face à ce déni de la réalité vécue par tant d’usagers désemparés, nous lançons un appel : que soit réalisé un inventaire, commune par commune, de la détérioration du réseau ; le nombre de poteaux tombés, le nombre de km de câbles à terre, le nombre de boîtiers éventrés et le nombre de foyers/maisons qui ne sont plus raccordés au réseau.

Nous exigeons que le réseau public de téléphonie fixe soit réparé aux frais d’Orange et que l’État remplisse pleinement son rôle de contrôle.

 

Le collectif « Orange j’enrage ! » sera auditionné par la mission parlementaire pilotée par la députée Célia de Lavergne.

   Par , France Bleu Drôme Ardèche

l’interview de Célia de Lavergne sur Radio France Bleu :

La députée de l’arrière-pays drômois Célia de Lavergne prend la tête d’une mission parlementaire « flash » : quatre semaines de consultations pour tenter d’améliorer durablement le service de téléphone fixe dans les zones rurales.

Célia de Lavergne, députée de la 3ème circonscription de la Drôme (image d'archives).
Célia de Lavergne, députée de la 3ème circonscription de la Drôme (image d’archives). © Radio France – Florence Gotschaux
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Célia de Lavergne avait déjà interpellé l’opérateur Orange et lancé l’alerte sur les « oubliés du téléphone fixe » mi-décembre : 210 maires drômois avaient signé avec elle une tribune dans le Journal du Dimanche. Grâce à cette mobilisation, la députée a obtenu la création d’une mission parlementaire sur le sujet et elle en prend la tête.

A partir de ce jeudi et pendant un mois, cette mission va auditionner opérateurs, élus, usagers, comparer avec les voisins européens pour trouver des solutions aux pannes et coupures à rallonge explique Célia De Lavergne : « dans la convention de service, le délai moyen de raccordement est de 12 jours, alors que sur le site d’Orange dans la Drôme on nous annonce 8 mois. Pour la réparation, c’est un délai 48 heures affiché au national, c’est plus de 48 jours dans la Drôme. Nous avons des vraies difficultés et donc je considère que les solutions viennent à la fois des acteurs institutionnels mais aussi du terrain. C’est de là que l’alerte est partie, c’est de là que des solutions concrètes peuvent être proposées. Nous avons 4 semaines pour explorer toutes les pistes possibles. Nous avons l’oreille du gouvernement puisque le ministre Cédric O a lui-même demandé et encouragé cette mission parlementaire. _Les planètes sont alignées. A nous de travailler._« 

Un service universel pour internet aussi

Orange était tenu jusqu’à début décembre d’assurer le service universel de téléphonie fixe. Mais le contrat avec l’Etat a pris fin. Le prochain service universel mettra a minima 18 mois à se mettre en place : « donc il faut aller assez vite aujourd’hui pour pallier ce vide : qu’est-ce qu’on fait du service de téléphonie fixe ? «  poursuit Célia de Lavergne, « comment on l’améliore ? Comment on s’assure qu’un opérateur le fasse ? Et puis cette mission parlementaire va réfléchir aussi à plus long terme, à un _service universel nouvelle génération_, avec en plus de la téléphonie fixe, un minimum de débit internet disponible pour chaque citoyen. »

Une trentaine d’interlocuteurs doivent être auditionnés par la mission parlementaire d’ici le 10 février. Le collectif ardéchois « Orange, j’enrage » fait par exemple partie des participants.

Nous remercions Célia de Lavergne de consulter le collectif « Orange j’enrage » parmi les acteurs auditionnés par la mission parlementaire qu’elle pilote sur les obligations du service universel des télécommunications.

Le collectif est bien entendu très sensible à l’attention que Célia de Lavergne porte au terrain et à la parole des usagers qui subissent depuis trop longtemps la gestion calamiteuse du réseau par Orange sans être entendu des pouvoirs publics.

C’est avec enthousiasme que nous participerons à cette consultation dont nous attendons beaucoup pour tous les usagers.

Évian-les-Bains : le désespoir de 20 foyers en attente de raccordement depuis le 4 décembre 2019

Nous vous informons par le présent courriel, d’un problème que nous rencontrons mon conjoint, moi-même, ainsi que plus de la moitié des foyers de notre immeuble, concernant une ouverture de ligne téléphonique dans notre bâtiment dans votre commune d’Évian-les-Bains depuis maintenant plus d’une année.

D’après le document fourni lors de la remise des clés lors de notre état des lieux (4/12/2019), l’ensemble des appartements de notre immeuble neuf (livraison en Novembre 2019) étaient pré-cablés. Nous avons ainsi souscrit à une offre internet le 9/12/2019 chez l’opérateur Free. Ce dernier, après d’innombrables coups de téléphone et lettres de réclamations, a été incapable de nous ouvrir une ligne sans jamais nous donner d’explications sur le blocage.

Exaspérés et après cinq mois d’attente, dont deux en confinement au printemps, nous avons résilié chez eux pour souscrire chez Orange (France Télécom), l’opérateur historique et gestionnaire du réseau de télécommunications françaises le lundi 4 Mai 2020. Le jour même, un de leurs opérateurs nous a informé qu’il lui était, pour l’heure, impossible d’ouvrir une ligne internet. D’après ses informations, notre immeuble n’a pas été correctement relié au réseau par le Promoteur lors de sa livraison. En cause : une saturation de la boucle locale.

Orange nous a fourni une « Airbox » pour que nous puissions bénéficier d’un minimum d’internet (la connexion ne nous permet cependant pas de télétravailler et à peine de regarder une vidéo) en attendant de comprendre le problème.

Suite à une intervention de vérification sur notre immeuble le 5 Juin 2020, Orange nous a informé devoir effectuer une demande de travaux sur la voie publique auprès des autorités départementales.
Une première mise en marche de la ligne était prévue pour début Juillet, elle a ensuite été repoussée début Septembre, puis en Octobre, puis finalement en Janvier 2021.

Suite à ce nouveau délai, mon conjoint et moi-même avons envoyé une lettre de mise en demeure à Orange le 1er Décembre 2020 (restée sans réponse jusqu’à maintenant).

Nous avons par la suite tenté d’appeler à l’aide le médiateur des télécommunications pour espérer que celui-ci intervienne dans cette affaire. Notre demande a pour l’heure été refusée, faute de pièces prouvant nos démarches (Orange ne répondant pas à notre mise en demeure par courrier, ou par mail, nous n’avons pas de réelles « traces écrites » pour attester de notre bataille quotidienne pour obtenir internet).

A l’instant T, la prochaine date « potentielle » d’activation est prévue pour le 11/04/2021. Autant vous dire que ni nos voisins, ni nous, ne croyons à cette énième date …

Madame, Monsieur, mon conjoint et moi-même étant exaspérés par cette mascarade ridicule qui dure depuis plus d’un an, nous en appelons, par le présent courrier, à votre aide. Notre foyer, mais aussi plus de la moitié des autres appartements de notre immeuble (20 foyers !), se trouvent depuis maintenant plus d’une année dans une précarité numérique mettant en péril des emplois, des relations sociales et engendrent des difficultés extrêmes lors des confinements répétés.

Malgré d’innombrables appels téléphoniques auprès des opérateurs (FREE/ORANGE), de rencontres avec des responsables en boutiques Orange, de demande d’aide auprès de notre bailleur social S.A Montblanc (première alerte lancée en Mai 2020), ainsi qu’une demande d’assistance auprès de notre Mairie, aucune aide, réponses ou même suivi de dossier ne nous ont été fournis. Nous nous retrouvons dans un désespoir des plus total et craignons pour les prochains mois de confinements et couvre-feu à venir. A l’heure du XXIème siècle, la majorité des démarches administratives se font par internet et nous handicapent dans notre quotidien déconnecté.

Nous envisageons à présent de porter plainte envers l’opérateur Orange pour manquement délibéré à l’obligation de résultats.

Bien conscients des innombrables autres demandes en tout genre que vous pouvez recevoir, nous vous adressons cette demande dans une démarche d’alerte vis-à-vis de l’absence de réaction et d’assistance de l’opérateur historique Orange et du délaissement dans lequel nous laisse notre bailleur social. Notre dernier espoir est à présent une médiatisation de l’affaire pour que celle-ci, une fois mise sur la place publique, agisse comme un électrochoc et oblige les différents acteurs à prendre enfin leurs responsabilités.

Chloé NICOLAS-NOYAL

Célia de Lavergne, députée de la Drôme, interpelle Orange sur RCF

Célia de Lavergne, députée de la Drôme, livre ici une explication limpide des enjeux liés au maintien d’un service universel du téléphone fixe en zones rurales, les manquements d’Orange à ses engagements et les défaillances de l’État à en assurer le contrôle.

Invitée lundi 4 janvier 2021 à l’antenne de RCF Radio