Le collectif « Orange j’enrage ! » sera auditionné par la mission parlementaire pilotée par la députée Célia de Lavergne.

   Par , France Bleu Drôme Ardèche

l’interview de Célia de Lavergne sur Radio France Bleu :

La députée de l’arrière-pays drômois Célia de Lavergne prend la tête d’une mission parlementaire « flash » : quatre semaines de consultations pour tenter d’améliorer durablement le service de téléphone fixe dans les zones rurales.

Célia de Lavergne, députée de la 3ème circonscription de la Drôme (image d'archives).
Célia de Lavergne, députée de la 3ème circonscription de la Drôme (image d’archives). © Radio France – Florence Gotschaux
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Célia de Lavergne avait déjà interpellé l’opérateur Orange et lancé l’alerte sur les « oubliés du téléphone fixe » mi-décembre : 210 maires drômois avaient signé avec elle une tribune dans le Journal du Dimanche. Grâce à cette mobilisation, la députée a obtenu la création d’une mission parlementaire sur le sujet et elle en prend la tête.

A partir de ce jeudi et pendant un mois, cette mission va auditionner opérateurs, élus, usagers, comparer avec les voisins européens pour trouver des solutions aux pannes et coupures à rallonge explique Célia De Lavergne : « dans la convention de service, le délai moyen de raccordement est de 12 jours, alors que sur le site d’Orange dans la Drôme on nous annonce 8 mois. Pour la réparation, c’est un délai 48 heures affiché au national, c’est plus de 48 jours dans la Drôme. Nous avons des vraies difficultés et donc je considère que les solutions viennent à la fois des acteurs institutionnels mais aussi du terrain. C’est de là que l’alerte est partie, c’est de là que des solutions concrètes peuvent être proposées. Nous avons 4 semaines pour explorer toutes les pistes possibles. Nous avons l’oreille du gouvernement puisque le ministre Cédric O a lui-même demandé et encouragé cette mission parlementaire. _Les planètes sont alignées. A nous de travailler._« 

Un service universel pour internet aussi

Orange était tenu jusqu’à début décembre d’assurer le service universel de téléphonie fixe. Mais le contrat avec l’Etat a pris fin. Le prochain service universel mettra a minima 18 mois à se mettre en place : « donc il faut aller assez vite aujourd’hui pour pallier ce vide : qu’est-ce qu’on fait du service de téléphonie fixe ? «  poursuit Célia de Lavergne, « comment on l’améliore ? Comment on s’assure qu’un opérateur le fasse ? Et puis cette mission parlementaire va réfléchir aussi à plus long terme, à un _service universel nouvelle génération_, avec en plus de la téléphonie fixe, un minimum de débit internet disponible pour chaque citoyen. »

Une trentaine d’interlocuteurs doivent être auditionnés par la mission parlementaire d’ici le 10 février. Le collectif ardéchois « Orange, j’enrage » fait par exemple partie des participants.

Nous remercions Célia de Lavergne de consulter le collectif « Orange j’enrage » parmi les acteurs auditionnés par la mission parlementaire qu’elle pilote sur les obligations du service universel des télécommunications.

Le collectif est bien entendu très sensible à l’attention que Célia de Lavergne porte au terrain et à la parole des usagers qui subissent depuis trop longtemps la gestion calamiteuse du réseau par Orange sans être entendu des pouvoirs publics.

C’est avec enthousiasme que nous participerons à cette consultation dont nous attendons beaucoup pour tous les usagers.

Situation des réseaux Telecom en Ardèche: la Conf’07 écrit au Conseil Départemental

Monsieur Ughetto,  nous avons été plusieurs fois interpellé cette année par des paysannes et des paysans qui se sont retrouvé-e-s pendant des durées parfois très longues sans réseau téléphonique et internet.

  • A l’heure où les paysannes et les paysans se voient imposer la dématérialisation électronique pour toutes les tâches administratives quotidiennes : dossier PAC, demandes d’aides, déclarations MSA (services santé, social, déclarations salariales, …), service d’équarrissage, impôts… . ;
  • A l’issue d’une année où toute organisation collective,notamment celle de notre syndicat, a demandé à chacun.e de pouvoir se connecter par téléphone ou par visioconférencepour respecter les obligations sanitaires ;
  • A l’heure enfin et surtout où la relocalisation des productions et la vente directe que la société demande et que les collectivités promeuvent (click and collect, cartes et sites de référencement des producteurs, …) sont totalement dépendantes des outils téléphoniques et informatiques ;

Nous vous laissons imaginer les graves problèmes engendrés par les pannes à répétition pour le bon fonctionnement des fermes ardéchoises et le maintien de l’activité économique agricole sur notre territoire.

Un nombre important de fermes se retrouvent dans des situations qui peuvent mettre leur activité gravement en danger.En zone blanche particulièrement où on trouve des fermes isolées pour lesquelles il y n’a aucune solution de dépannage (airbox, transfert des appels vers des mobiles, etc…) et qui devraient être réparées en priorité.

Il est de plus en plus difficile, voire par moment impossible, de contacter les différents opérateurs pour leur signaler les problèmes encourus, et les délais d’attente avant les interventions sont parfois de plusieurs mois, sans parler d’une réelle résolution du problème !

Nous dénonçons un délaissement total des réseaux ruraux, des interventions incessantes de sous-traitants qui ne servent souvent pas à grand chose ou encore des promesses non tenues. d’amélioration des réseaux .

Nous demandons par ce courrier l’intervention du département de l’Ardèche auprès des services et opérateurs concernés afin de faciliter la prise en charge des problèmes de téléhponie, de trouver des solutions satisfaisantes pour le territoire et permettre aux paysan-ne-s du département de continuer à travailler dans les meilleurs conditions possible.

Dans l’attente de votre retour, nous restons à votre disposition pour tout contact nécessaire et vous présentons, monsieur le président, nos sincères salutations.

Les porte-parole de la Confédération paysanne de l’Ardèche : Pierre-Yves Maret, Carole Pouzard et Thomas Méry

TELECHARGER ICI le Courrier de la Conf07 au Conseil départemental au sujet de la situation des réseaux Télécom en Ardèche – 18122020

Au tour de la Loire Atlantique de se défendre face à l’inaction de l’opérateur Orange.

Nos amis du collectif « Les oubliés d’orange » en Loire Atlantique nous ont transmis ce message.
Mme Sandrine Josso, députée de Loire Atlantique, vient de publier une tribune, suite à la dernière visioconférence avec les élus locaux et nous même, qui va être transmise cette semaine aux différents ministères en charge du numérique, ainsi qu’à l’Arcep.
Nous espérons vivement que des mesures concrètes soient prises au niveau du gouvernement pour que l’opérateur Orange assure enfin sa mission de délivrance du service universel car cette situation qui est devenu totalement intolérable, doit être dénoncée et sanctionnée par les autorités compétentes.
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Sandrine JOSSO Députée de la 7ème circonscription de Loire-Atlantique – Commissaire aux affaires culturelles, à l’éducation et à la recherche – Présidente du groupe d’études sur l’impact des changements climatiques – Rapporteure commission d’enquête Santé Environnementale
En 2020, à l’heure des prouesses technologiques et de la place croissante qu’occupent ces technologies dans nos vies quotidiennes, la connectivité nous paraît assurée partout, sur tous les territoires et pour tous. Pourtant, depuis des mois, la crise sanitaire vient bouleverser nos habitudes, et ce sont nos modes de vie qui sont précipitamment remis en question, au coeur d’un monde numérique. Lorsque le télétravail, les cours à distance et le confinement nous obligent à compter entièrement sur nos smartphones ou nos ordinateurs, il paraît impensable que des Français, peu importe leur lieu de vie ou de leur activité professionnelle, ne disposent pas d’accès téléphonique, ni de connexion Internet.
Cette situation est inadmissible. Comment expliquer à des concitoyens, contraints de télé-travailler, qu’ils doivent se satisfaire de leur faible connexion ? Comment gérer les angoisses de nombreux étudiants, inquiets à l’idée d’être coupés en plein cours ou en plein examen à cause d’un problème de débit ? Qui peut oser laisser des personnes âgées seules au monde, livrées à elles-mêmes, alors qu’elles ne comptent que sur leur téléphone fixe pour conserver à minima un contact social ? En effet, les outils numériques sont désormais, et malheureusement, des instruments virtuels sociaux utilisés pour vaincre l’isolement et conserver un lien, indispensable à l’équilibre familial et à celui de nos sociétés.
Cette crise sanitaire met en lumière nos graves retards en la matière, alors que la France occupe le rang de 6ème puissance économique mondial. Et lorsque notre président Emmanuel Macron affirme, trois mois auparavant, que « la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation », cela balaie d’un revers de la main la réalité des « Zones Blanches », expression désignant les territoires qui n’ont pas un accès correct à des réseaux téléphonique et Internet corrects.
L’article 108 de la Loi numérique du 7 octobre 2016 rappelle la nécessité du droit à Internet. Assurer l’accès à ce service constitue un droit fondamental, comme l’affirme le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU en 2012, et ne peut donc être bafoué. Le maintien de la connexion à Internet est désormais un service essentiel, qui ne doit pas être restreint.
Orange a pris connaissance de ces faits anormaux, les informations ont été remontées, par l’intermédiaire de d’autres députés, ou même de collectifs, regroupant une multitude d’individus dans la même situation, conscients qu’ils n’auraient aucune pression sur les sociétés concernées s’ils agissaient tous de manière individuelle et indépendante les uns des
autres. En vain, cette entreprise a préféré ignorer ces sollicitations à répétition. Elles n’ont eu aucune conséquence, et n’ont provoqué aucun changement de comportement de la part d’Orange. Des élus locaux se sont retrouvés à réparer eux-mêmes les dispositifs, faute d’entretien et de réactivité de la part des principaux concernés.
Le réseau ADSL et téléphonique est défaillant, mais les entreprises ne donnent aucune réponse aux citoyens qui appellent pour ouvrir une ligne, demander une réparation. Elles ne mettent aucune aide humaine ou financière à profit des consommateurs pour résoudre ces différents problèmes, alors même qu’ils payent chaque mois pour un service. Et lorsque les citoyens souscrivent ce service, les opérateurs téléphoniques s’engagent pourtant à intervenir sous quarante-huit heures. La situation décrite est réelle dans de nombreux territoires, comme en Loire-Atlantique, à quelques heures seulement de Nantes ou de Paris, et où certaines communes paraissent pourtant recluses, abandonnées.
Et cette crise sanitaire ne vient que renforcer ce constat. Bien avant celle-ci, ne pas avoir accès à Internet était déjà une forme de marginalisation lorsque plusieurs informations et services passent par ce canal. Au fil des années, un nombre conséquent de démarches sont dématérialisées : payer ses impôts en ligne ; accéder à des offres d’emploi en ligne ; faire ses courses en ligne ; etc. Internet est un bien essentiel, sans parler de son prédécesseur, le réseau téléphonique.
En tant que députée, je m’engage à être la porte-parole de tous les concitoyens de ma circonscription, les élus locaux, les entreprises, les associations dont la parole n’est pas assez prise en compte, et de relayer toutes les informations qui me parviennent. Personne ne doit être délaissé. Je veux attirer l’attention de tous les Français sur les inégalités qui existent à l’échelle de notre pays. Il est urgent d’agir pour l’amélioration de la couverture réseau, et c’est à nous, représentants politiques de la population, de nous mobiliser au sein des pouvoirs publics pour faire valoir ce droit. Il s’agit de mettre en cause le manque de réactivité, de services de la part des fournisseurs d’accès, responsables de cette faible connexion, parfois même absente.
Le télétravail, le téléenseignement et la télémédecine sont devenues des situations courantes. Elles dépendent d’une connexion réseau et téléphonique optimale. Il est temps d’utiliser des outils politiques et administratifs à notre disposition pour dénoncer le manque d’entretien de ces réseaux. Les habitants de France ne peuvent plus être privés d’un service universel, ce sont aux opérateurs de payer les conséquences de leurs manquements.
SANDRINE JOSSO, Députée de la 7e circonscription de Loire-Atlantique « 

Les sénateurs de l’Ardèche soutiennent la tribune contre Orange et interpellent le Sénat

Nous avons reçu ce message de soutien de la part des sénateurs de l’Ardèche qui confirme la mobilisation générale face à la gravité de la situation.

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Je me permets de répondre à votre mail du 16 décembre dernier, alertant les deux Sénateurs de l’Ardèche Mathieu DARNAUD et Anne VENTALON, sur l’état dramatique du réseau de la téléphonie fixe (et nous rajouterons mobile) dans le département de l’Ardèche.

Nous souhaitions vous confirmer (comme suite à la conversation tél. avec l’un de vos représentant) que les deux Sénateurs de l’Ardèche sont, tout comme vous, très inquiets de ces constats et œuvrent depuis fort longtemps afin de faire cesser cette situation inacceptable.

Lors d’un premier mandat les Sénateurs Mathieu DARNAUD et jacques GENEST avaient utilisé tous les moyens en leur possession pour contraindre l’opérateur historique à réagir (Questions écrites, orales, rendez-vous avec Orange et aussi aux ministères concernés). Si des avancées importantes avaient pu être obtenues, la situation est de nouveau catastrophique.

C’est pour cette raison que Madame la Sénatrice Anne VENTALON, soutenue pleinement et entièrement par son Collègue Mathieu DARNAUD, a déposé une nouvelle question orale qu’elle devrait poser au gouvernement très rapidement.

Nous ne manquerons pas de vous avertir du passage de cette question (je vous en communique le texte ci-dessous).

De plus, et comme vous le demandiez dans votre mail, (et ce avant même votre saisine), les deux sénateurs avaient décidé de signer aussi la tribune reprise par beaucoup d’élus de l’Ardèche.

Nous restons à votre entière disposition.

Cordialement.

Monsieur Jean-Luc GAUCHER Assistant Parlementaire des Sénateurs de l’Ardèche Mathieu DARNAUD et Anne VENTALON

Validation d’une question

La question orale que vous avez déposée a été validée par la division des questions.

Entretien du réseau de téléphonie fixe

Question n° 1429S adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance
À publier le : 24/12/2020

Texte de la question : Mme Anne Ventalon attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la relance sur les nombreux problèmes persistant dans l’entretien du réseau de téléphonie filaire. À l’heure où les Français ont l’obligation de privilégier le télétravail, de nombreux habitants des zones rurales subissent toujours les affres d’un réseau filaire hors d’âge, dysfonctionnel, et même dangereux pour les personnes isolées ou fragiles. Tandis qu’Orange, l’opérateur historique, est tenu d’intervenir en 48 heures, les délais des réparations se comptent en semaines, quand de simples ouvertures de ligne réclament des mois. Dernièrement ce sont, après beaucoup d’autres, les communes ardéchoises de Cros-de-Géorand, Saint-Martial et Aizac qui ont eu à subir cette impéritie. En France, la loi considère le service universel des communications électroniques comme un service public : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et disposer de la fourniture d’un service téléphonique de qualité. En 2017, Orange a été désignée par le ministre de l’économie, et pour une durée de trois ans, comme opérateur chargé de fournir les prestations « raccordement » et « service téléphonique » du service universel. En 2018, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), constatant qu’Orange, l’opérateur historique, ne respectait toujours pas ses obligations, l’a mis en demeure d’apporter les indispensables améliorations sur plusieurs indicateurs, notamment les délais de raccordement et de traitement des pannes. Faute d’investissement et d’une quelconque volonté de la part d’un opérateur qui mise sur le déploiement de la fibre et de la 5 G, aucune amélioration notable n’a été apportée depuis. L’État a signé en 2017 une convention de trois ans avec l’opérateur Orange pour en assurer l’effectivité, en pilotant le contrôle du service avec des indicateurs nationaux. Celle-ci étant arrivée à échéance le 27 novembre 2020, elle souhaite savoir si le Gouvernement entend inscrire dans la prochaine convention des critères plus lisibles permettant d’apprécier la situation propre à chaque département, seule manière de résorber enfin les problèmes anachroniques de la téléphonie fixe en zone rurale.

Soutenez la tribune contre Orange !

Hervé Saulignac, Député de l’Ardèche lance un appel aux élus locaux à cosigner cette tribune.
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– Si vous résidez en Ardèche, nous vous invitons à appuyer l’action de notre Député en écrivant au Maire de votre commune et à son Conseil Municipal pour qu’il signe cette tribune (voir modèle ci-joint).
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– Si vous résidez dans un autre département que la Drôme et l’Ardèche, nous vous invitons à contacter votre député pour qu’il lance dans votre département la même initiative en reprenant les termes de cette tribune (voir modèle ci-joint).
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Il est urgent d’envoyer très rapidement ces messages et de nous associer pour dénoncer ces dysfonctionnements et contraindre Orange, l’opérateur historique, à la restauration du réseau.
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Exemple de courrier au Maire :
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Madame, Monsieur le.la Maire et les Conseillers municipaux,
En Ardèche, malgré maints signalements de la part des usagers et des élus, le réseau cuivre ne fait plus l’objet de la maintenance nécessaire à sa pérennité, privant les habitants d’un service universel, comme ils sont en droit de l’attendre.
Hervé Saulignac, député de l’Ardèche propose aux Maires de signer la tribune en pièce jointe.
Nous nous associons à cette démarche et vous demandons de la signer vous aussi.
Dans l’attente recevez nos sincères salutations.
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Exemple de courrier au Député :
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Madame, Monsieur le.la Député.e,
Malgré maints signalements de la part des usagers et des élus, le réseau cuivre ne fait plus l’objet de la maintenance nécessaire à sa pérennité, privant les habitants d’un service universel, comme ils sont en droit de l’attendre.
Célia de Lavergne, députée de la Drôme, 215 maires et élus ruraux de la Drôme ont publié une tribune sur l’état dramatique du réseau de la téléphonie fixe.
Hervé Saulignac, député de l’Ardèche propose aux Maires ardéchois de signer aussi cette tribune en pièce jointe.
Nous nous associons à cette démarche et vous demandons de lancer dans le département de … la même initiative.
Dans l’attente recevez nos sincères salutations.
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Pour trouver les coordonnées de votre député : http://www2.assemblee-nationale.fr/recherche…/formulaire/
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Téléphone : Orange et l’État aux abonnés absents !

En juin dernier, suite à nos multiples publications,  nous avions reçu un courrier d’explications de la direction clientèle d’Orange qui ne nous a absolument pas satisfait.

Nous lui avions adressé une réponse détaillée et argumentée sur le délabrement du réseau téléphonique et les manquements d’Orange à son obligation de service public.

Nous avions adressé cette réponse à l’ensemble des acteurs publics du territoire en  leur demandant de nous soutenir dans notre démarche pour le rétablissement d’un réseau fiable.

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message ce qui ne nous surprend pas et reflète bien la réalité du service de cette entreprise.

Seuls deux responsables publics ont répondu et cela pour nous soutenir : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche que nous remercions encore chaleureusement.

Nous prenons acte du silence assourdissant des services de l’État à qui nous avons envoyé copie du message et qui en ont accusé réception mais n’ont pas répondu.
le secrétaire d’État

Secrétaire d’État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, Cédric O n’a pas répondu. Il était sans doute trop occupé à faire le représentant de commerce pour la 5G sur les réseaux sociaux où il doit passer un temps de dingue vu le nombre de ses publications.

Il nous promet de faire du réseau fibre un Service universel, inscrit dans la loi, à l’horizon 2025. Le service universel « est un service public français : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et la fourniture d’un service téléphonique de qualité, à un tarif abordable. » Ce service universel existe depuis 1997 et n’a jamais été respecté par Orange, l’opérateur délégataire du réseau. De nombreux foyers ne sont plus desservis par une ligne fixe à laquelle ils ont droit, faute d’entretien du réseau. On se demande bien de quelle manière ce service universel pourrait être appliqué à la fibre alors même que le réseau sera éclaté entre plusieurs opérateurs. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, en 2025 Cédric O ne sera plus là pour rendre des compte sur ses engagements et les usagers attendrons toujours que la loi de 1997 soit appliquée.

 

L’Arcep

l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques, des Postes et de la distribution de la presse est une autorité administrative indépendante dont le président Sébastien Soriano est . . . nommé par le président de la République. L’Arcep emploie 170 personnes et gère un budget d’environ 23 millions d’euros. Surnommée le gendarme des télécom’ l’Arcep n’a pas répondu, sans doute trop occupée à distribuer les fréquences de la 5G par des enchères.

L’Arcep vient de découvrir, 15 ans après la privatisation de France télécom, le concept de Bien commun avec son slogan : Les réseaux comme bien commun. Bien commun au profit de qui ? des opérateurs bien sûr au détriment des usagers.

l’Arcep diffuse des statistiques rassurantes sur la couverture du réseau fixe et mobile en France, sur quelles bases ? c’est incroyable mais ces statistiques s’appuient sur les chiffres qui sont fournis par les opérateurs eux-même ! L’Arcep est censée collecter les signalements des usagers pour obtenir des résultats de la part des opérateurs.  À peine 5% des auteurs de signalements que nous avons reçus connaissent l’existence de l’Arcep, donc 95 % n’ont pas pu lui transmettre d’alerte. Il faudrait que les plaintes (nombre, position géographique, nature,…) soient rendues publiques de façon à ce que l’on puisse mesurer la crédibilité de ces données.

En 25 ans d’existence cette autorité publique n’a pas réussi à faire respecter l’obligation de Service universel par le délégataire du réseau téléphone et internet.

la préfecture de l’Ardèche

La préfète de l’Ardèche, Francoise Souliman,  n’a pas répondu non plus. Elle était sans doute trop occupée à distribuer des PV aux carrefours où elle prête main forte aux gendarmes. Elle a été beaucoup plus rapide pour nous envoyer, lors de notre réunion publique du 15 janvier 2019,  la gendarmerie pour relever les N° des plaques d’immatriculations des participants et surveiller la réunion (voir photo). Plus rapide aussi pour, à la suite de nombreux articles dans la presse, émissions de radio et de télévision, nous envoyer le 28 janvier 2020 deux inspecteurs des renseignements généraux (service de la surveillance du territoire) pour évaluer la dangerosité de notre collectif.

Méfiez vous, surnommée par certains Cruella, vous risquez de croiser la préfète sur les chemins vicinaux à la poursuite de dangereux contrevenants aux règles du confinement mais ne comptez pas sur elle pour entendre votre détresse face à Orange.

  
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Tout ce petit monde se tape sur le ventre, s’auto-félicite et s’entre-congratule sur les réseaux sociaux de façon obscène, se complaît dans la com’ pendant que les usagers attendent la tonalité.
Nous rappelons que l’État français détient 23% du capital d’Orange dont les bénéfices en 2019 se montent à 3 milliards d’euros.

Orange, service clients en bas débit !

En juin dernier, nous répondions à un courrier ahurissant que la direction clientèle d’Orange nous avait adressé.

Nous avons publié cette réponse argumentée qui détaillait les griefs et qui preuves à l’appui (témoignages et vidéos) démontrait la mauvaise foi de l’opérateur. Nous en avons transmis lien ou copie à l’ensemble de la classe politique concernée (voir liste en fin du message).

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message, on comprend pourquoi les usagers se plaignent !

Nous avons cependant reçu deux courriers de soutien de la part de : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche dont nous reproduisons les courriers, nous les en remercions chaleureusement.

Nous n’avons obtenu aucune réponse des service de l’État ni du Département, nous y reviendrons dans une prochaine publication.

Stop à la Gabegie de la 5G !

Commençons par assurer une liaison filaire fiable à TOUS les foyers au titre du service universel.

Inutile de faire rêver avec des solutions futuristes (fibre, 5G) quand on n’est pas capable d’entretenir le réseau existant.

La restauration du réseau du téléphone fixe est urgente. Certains attendent une réparation, d’autres un raccordement, les derniers ont simplement jeté l’éponge et résilié leur abonnement épuisés d’appeler Orange pour se faire dépanner et pour arrêter les prélèvements qui se prolongent pendant des mois voire des années.
Sans compter les zones blanches qui n’ont même pas la 2G et n’auront jamais la 5G.

Halte à la fracture numérique

Journée de mobilisation samedi 19 septembre à Lyon contre la 5G et Linky

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Mézilhac (07530), État désastreux du réseau Orange sur la route des crêtes

Sur la route des crêtes entre le col des fourches et Mézilhac un exemple typique de l’abandon des lignes téléphoniques par Orange.

Reportage vidéo Mélanie Mathevon

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