Orange, service clients en bas débit !

En juin dernier, nous répondions à un courrier ahurissant que la direction clientèle d’Orange nous avait adressé.

Nous avons publié cette réponse argumentée qui détaillait les griefs et qui preuves à l’appui (témoignages et vidéos) démontrait la mauvaise foi de l’opérateur. Nous en avons transmis lien ou copie à l’ensemble de la classe politique concernée (voir liste en fin du message).

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message, on comprend pourquoi les usagers se plaignent !

Nous avons cependant reçu deux courriers de soutien de la part de : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche dont nous reproduisons les courriers, nous les en remercions chaleureusement.

Nous n’avons obtenu aucune réponse des service de l’État ni du Département, nous y reviendrons dans une prochaine publication.

5 réflexions sur « Orange, service clients en bas débit ! »

  1. bonjour,
    Je tiens à vous signaler que les démarches dans la Drôme ne faiblissent pas non plus, notamment ici à Eygluy-Escoulin, comme dans nombre d’autres communes, et je vous transmet le double d’un article qui est paru dans la presse ainsi que le dernier courrier que nous avons envoyé à Orange, dont les techniciens sont EFFECTIVEMENT intervenus, il faut le reconnaitre, mais sans que cela change le débit pour nombre » d’habitants. Nous avons nous aussi le soutien des élus départementaux, régionaux, députés, etc, MAIS, et comme je le dis dans cet article, tout ce petit monde avance en ordre dispersé et nous exprime son aveu d’impuissance. Interpeler le Directeur Régional ou le Directeur Départemental ne sert strictement à rien puisque eux aussi nous disent explicitement qu’ils ne peuvent rien faire de plus que réparer quelques poteaux ou boites de liaison. Pour ce qui est d’installer des NDR ou remplacer des fils, c’est hors de question et chacun nous renvoi comme d’habitude à attendre la fibre ou à passer par la 4g (mais la téléphonie mobile ne fonctionne pas non plus…) ou encore à se faire poser un satellite. Bref, nous pensons qu’il est plus que temps désormais de suggérer aux politiques de faire une démarche coordonnée pour qu’ENSEMBLE ils puissent obtenir quelques résultats. Ayant observé également que ORANGE avait plusieurs politiques charismatiques de part le monde (voir wikipedia et autres), nous allons sans doute aussi inviter les gens à donner de l’argent à ORANGE pour que leur 1ère action de bienfaisance soit orientée….en France, dans nos campagnes. Vous pouvez publier ce commentaire sans aucun souci.

  2. Conseil Municipal d’Eygluy-Escoulin
    Point sur la situation Internet au 23 octobre 2020

    Courrier commun à Messieurs, Philippe Daumas, Lionel Chambenoit et Frédéric Fine

    Bonjour Messieurs,

    Nous passons par ce courrier commun pour nous faciliter la tâche, et vous laissons gérer cela à l’interne selon vos habitudes de travail. Merci de votre compréhension.

    Nous voulions tout d’abord vous remercier pour les travaux effectués, qui ont pour conséquences une amélioration du débit pour quelques personnes et une sécurisation des lieux.

    Néanmoins et comme vous devez vous en douter, il subsiste encore des points à améliorer et nous souhaitions vous en faire part.

    Dans la vallée de L’Escoulin notamment, la problématique restera de taille sans qu’au minimum les câbles soient changés et que le réseau soit « reboosté » d’une façon ou d’une autre.

    En effet, si //////////// le Maire a vu le débit s’améliorer légèrement, Mme/////////, 2ème adjointe, a toujours 0,5 Mbps de réception comme l’immense majorité des habitants.

    De son côté, Mme///////t, depuis les interventions de Orange au village, a ses appels perturbés après quelques minutes par des bruits de grattage et de grésillements fort (comme s’il y avait un hélicoptère en ligne), de telle manière qu’on ne peut plus entendre son interlocuteur. Ce qui est intolérable surtout pour les appels vers des personnes âgées.

    Mr ///////////// a quant à lui renoncé à travailler avec le filaire et fonctionne avec la 4G tellement la réception est mauvaise…

    Bref, et pour tous les habitants, le télétravail, la scolarité, etc., sont rendus impossibles, sans compter la perte de clientèle pour les trois gîtes de cette vallée.

    Sur Eygluy, et comme nous vous le disions en introduction, les choses se sont améliorées et il y a apparemment moins d’interruptions. Mais là aussi quelques problèmes subsistent :

    le laboratoire IRIS, qui nous a transmis un courrier dont nous vous transmettons copie
    Mme //////////1ère adjointe, ne peut plus télécharger de documents…depuis les travaux

    Bref, on a l’impression, peut-être fausse (?) qu’on déshabille Paul pour habiller Jacques.

    Nous espérons que vous saurez comment agir à partir de ces informations et nous attendons de vos nouvelles.

    Bien cordialement,
    Alain Delforge, élu chargé de la téléphonie et d’Internet

  3. L’internet et la téléphonie dans la Drôme,ou l’histoire de la lampe à huile et de l’escargot, article paru dans le Crestois

    Pendant que notre Président de la République tient des discours sécessionnistes sur la 5G au service de ses commanditaires, lorsqu’il jubile très visiblement en comparant la résistance devant ce produit toxique à une adoration pour l’économie Hamish, 63 % du territoire (22500 communes rurales) reste en zone « grise ».

    Dans nos villages Drômois, appeler les services d’urgence à certaines périodes est devenu impossible.

    Et là, les opinions politiques ne comptent plus : ça ne fonctionne pas, des vies sont en jeu. Le comble c’est lorsque votre voisin pompier volontaire vous explique que de toutes façons ses collègues ne peuvent pas le joindre en cas de pépin.

    Alors admettons que la « valeur statistique » de nos vie humaines ait encore dégringolé, gloup, et voyons ce qui se passe du point de vue socio-économique.

    Votre plombier vous remet votre devis sous forme papier – quand l’imprimante fonctionne, autre arnaque mondiale – car son entreprise n’a pas accès à internet depuis des mois.

    Votre banquier vous sollicite depuis des semaines par téléphone – quand il fonctionne – pour que vous remplissiez ce fameux document indispensable à l’accès à votre compte bancaire. Nouvel algorithme oblige, nouveau logiciel qui vous renvoie systématiquement au point de départ comme un chien qui se mord la queue, nouveau « machin » éminemment chronophage où vous vous prenez à regretter de ne pas avoir fait bac +40 en informatique.

    Et toc, internet s’arrête. On rit jaune….enfin…orange.

    Vous admirez la patience infinie de la secrétaire de mairie ou du cabinet médical devant un « haut débit » digne du téléphone de Mr Ingalls, pendant qu’il vous est impossible de renouveler votre carte grise via internet, ce qui est devenu obligatoire, comme TOUT le reste. Idem pour votre centre des impôts si vous avez changé d’adresse, avec les pénalités car si vous êtes en retard, c’est de votre faute et en aucun cas celle des opérateurs. « Le Français est un râleur ». Tu m’étonnes.

    Du coup, ce qui devient encore plus admirable, au point de nous en laisser aussi pantois qu’un salarié en télé-travail, c’est un Président de la République qui cherche à imposer une 5G à une population dont près de 20% vit encore, pour reprendre sa propre expression, à l’époque de « la lampe à huile ».

    Face à cela, plus nous montons dans le mille-feuille administratif et politique à la Française, qui laisse si goguenards nos voisins européens, plus l’impression d’impuissance devient tangible.

    Mme de Lavergne a eu la gentillesse de me contacter, suite à un premier article paru dans Le Crestois, via son assistant parlementaire à qui les services techniques d’Orange ont répondu qu’ils allaient faire « un diagnostic ». Je la remercie ici, au passage, pour sa démarche. Mais depuis, rien. Le coup du « diagnostic », nous sommes des millions à qui on ne la fait plus.

    Élus ou pas élus, nous sommes tous menés en bateau. Le même bateau.

    Autre exemple, une motion de censure concernant ces problèmes devrait être proposée au vote à la CCVD prochainement. Ce premier pas, s’il a le mérite d’exister, traduit aussi un sens du fatalisme assez déroutant.

    Car les décisions prises dans les hautes sphères internationales, par des petits génies qui ont toujours six coups d’avance, oui, tout cela nous dépasse largement, élus ou pas élus, à Paris comme à la campagne.

    Mais c’est autant de raisons pour agir en coordination, puisque c’est précisément sur cette carence de communication qu’ils comptent bien et, en France, ils sont servis.
    Personne ne me fera croire que les Élus municipaux et inter-municipaux, les Sénateurs, les Députés, les Conseillers Généraux et Régionaux – et j’en oublie – n’ont pas les moyens d’ester en justice ou à tout le moins de faire sérieusement pression, pour le peu qu’ils s’y mettent ensemble.

    En tout cas c’est pour ça qu’ils sont élus. Or, c’est tout le contraire qui se passe. Les démarches, quand elles existent, semblent se faire en ordre dispersé et évoluent ainsi à la vitesse d’un escargot.

    Cette invalidation de fait agace le citoyen lambda quand il se retrouve sans moyen de communication, comme cela arrive trop souvent et trop régulièrement.

    « – Le Français est un râleur ». « – Attends la 5G et la fibre ». Et enfin celle que je préfère, dans le genre modèle type en agressivité passive « – T’as qu’à pas vivre à la campagne, qu’est-ce qui t’as pris de venir t’installer dans ce trou perdu ! »

    Non. Et on ne veut pas de remise mendiée aux opérateurs, ce qui cautionnerait toujours plus avant l’abandon des lignes. La République, si on veut qu’elle marche (excusez-moi, je n’ai pas pu m’en empêcher) ne se limite pas à l’urbanité. Nous ne sommes pas des sous-citoyens, nous voulons un téléphone et un réseau internet qui fonctionnent comme ailleurs.

    Il faut rapidement installer des NDR (nœuds de raccordement) à l’entrée de nos vallées pour rebooster la bande passante, et il faut tout aussi rapidement des lignes entretenues, de l’élagage et des poteaux qui tiennent debout puisque cette fameuse fibre y passera de toutes façons. Rien qu’entre Beaufort-sur-Gervanne et Eygluy, 34 ligatures ont été faites pour « réparer » le câble. Autant de perte de bande passante à chaque fois. Si cela continue, on va se retrouver avec deux pots de yaourt et une ficelle.

    Voilà, le diagnostic dont on nous rabâche les oreilles est fait.

    La suite, cela s’appelle de l’investissement. Cela s’appelle du service public. Ces résultats ont été obtenus ailleurs, et dans des vallées tout aussi éloignées et profondes que dans la Drôme, dans des régions dont nous devrions nous sentir encore plus solidaires.

    Pourquoi ? Parce que tous les représentants élus démocratiquement, à tous les niveaux, ont pris les moyens de communiquer entre eux, ils se sont sortis au pied de biche du labyrinthe franco-français.

    Ils ont pu alors se battre avec fraîcheur et efficacité contre la procrastination institutionnalisée voire – pour finir sur une note d’humour, nationalisée.

    Du bas de la France d’en bas, Alain Delforge, élu municipal à Eygluy-Escoulin
    Ha zut internet a coupé

  4. Comme d’habitude nos chers politiques ne font que féliciter les pauvres usagers d’Orange qui s’évertuent à faire bouger Orange.
    Ce n’est que blabla et langue de bois, rien n’est fait concrêtement.
    A quand une action en justice initiée par les Conseils Généraux et/ou Régionaux (que nous payons intégralement par nos impôts locaux) pour faire condamner Orange à des amendes plus fortes que le coût des travaux nécessaires ?

  5. Lettre ouverte à
    Monsieur Laurent Wauquiez, Président du Conseil Régional,
    à Mr Didier Guillaume, Président du Conseil Général,
    à Mme Célia de Lavergne, Députée dans la troisième circonscription de la Drôme,
    à Mrs Jean Serret et Jean-Pierre Tabardel, Conseillers Généraux,
    à Mr Jean Serret, Président de la Communauté de Communes,
    et à Mme Marie-Pierre Monier et Mr Bernard Buis, Sénateurs de la Drôme

    À quand une démarche commune de votre part à tous et à toutes pour sortir du fameux sandwich administratif a la française dont le titre ci dessus ne donne qu’un léger aperçu ?

    À quand une démarche commune de votre part à tous et à toutes pour que nos campagnes aient un accès normal à Internet, ce média devenu à la fois obligatoire et inaccessible ?

    À quand une démarche commune de votre part à tous et à toutes pour que Internet soit enfin reconnu comme un droit fondamental et une nécessité économique ?

    À quand une démarche commune de votre part à tous et à toutes pour faire pression sur Orange, pour changer une donne juridique absolument inepte et pour que vos électeurs soient traités autrement que comme des citoyens de 2ème classe ?

    Mesdames et Messieurs, croyez bien que c’est avec tout le respect du à vos fonctions que nous vous interrogeons à ce sujet, même si c’est aussi avec l’exigence légitime d’électeurs qui ne savent plus comment se faire entendre et qui constatent votre inaptitude à coordonner vos actions.

    Aucun cours via Internet possible, aucun télé-travail possible, aucune communication entre municipalités possibles, des maires sans Internet, parfois aussi sans téléphone, la liste est longue et vous la connaissez. Tout le monde la connaît et rien ne bouge.

    Mr Laurent Wauquiez vous avez initié une séance en vidéoconférence il y a peu. Il ne s’agit pas de remettre en cause votre démarche, mais de la soutenir, lorsque vous dites que le protocole sanitaire de l’Éducation Nationale n’est pas à la hauteur et quand vous pointez l’angle mort de la purification de l’air. Vous faites le job. Mais la moitié d’entre nous, élus, n’y avons pas eu accès, faute d’un débit suffisant. C’est affligeant.

    Seule et unique réponse jusqu’à présent : un aveu d’impuissance absolument ahurissant, tant de votre part à tous et à toutes que du côté de Orange. « On ne peut pas faire plus, attendez la fibre ».

    Le COVID n’attend pas la fibre, les urgences n’attendent pas la fibre, l’économie et la coordination de moyens n’attendent pas la fibre, la 5 ou la 6 G. C’est maintenant qu’il faut agir, cela devrait être une priorité nationale dépassant largement des stratégies d’investissement devenues en quelques mois complètement hors-sol.

    En mars 2019, le Bulletin des Communes publiait un article de Mr Pierre Baron, journaliste spécialiste des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication à propos des inégalités dans l’accès à Internet. Y est repris une enquête d’UFC-Que Choisir qui recommande d’amplifier l’usage de l’ADSL là où le déploiement de la fibre optique n’est pas possible.

    Sachant que de toutes façons le déploiement des infrastructures nécessaires à des débits supérieurs à 3 mbps ne sera pas atteint dans les délais annoncés par l’exécutif, peu s’en faut.

    D’autre part, les Défenseurs des Droits ont demandé à plusieurs reprises à Orange d’assurer sa mission de service public en matière de réseau fixe et Internet, de prendre toutes les mesures nécessaires afin que soient étudiées et mises en œuvre les opérations susceptibles de garantir de manière durable la fourniture du service universel pour l’ensemble des usagers concernés, dans le respect des obligations posées par les dispositions des articles L. 35-1 et R. 20-30-1 du code des postes et des communications électroniques.

    Notre CCVD, dont un des engagements est « d’offrir un cadre de vie et de travail favorable à la création d’entreprises et au développement d’activités sur le territoire », a adopté fin septembre une motion communautaire qui a été envoyée, entre autres, à Mmes et Mrs Alice Thourot, Celia Delavergne, Gilbert Bouchet, Bernard Buis et Marie-Pierre Monier.

    Depuis ? Rien. Rien car cela se fait en ordre dispersé. À quand une démarche commune ?

    Sur Eygluy-Escoulin, comme chez près de 7 millions d’habitants, l’accès moyen à Internet tourne le plus souvent autour de 0,5 ! Sur une superficie de 2647 km², une paille, on ne compte aucun Nœud de Raccordement ADSL reliant des lignes installées il y a …44 ans. Et depuis 44 ans, aucun entretien du réseau, aucun remplacement des fils, ou alors du bricolage de fortune, tout en ajoutant des abonnés, dont des entreprises – car, hé oui, l’économie en bio-vallées, c’est aussi du fond de vallée préservée !

    Pourtant, depuis que nous avons entrepris nos démarches auprès d’Orange, nous avons pu constater une réelle volonté d’amélioration de la part de nos interlocuteurs. Quand c’est bien, il faut le dire aussi : les experts et techniciens sur le terrain, notamment, font tout ce qu’ils peuvent, comme nous l’avons concrètement observé. Mais c’est un peu comme si on demandait à des mécaniciens, fussent-il hors-pair, de faire rouler un véhicule complètement fichu sans outillage ni pièces de remplacement ; l’état du réseau est catastrophique, et en tout cas à cette date, les techniciens semblent avoir baissé les bras.

    La vallée de L’Escoulin, à l’heure où j’écris ces lignes, est toujours dans un état d’abandon absolu, et le laboratoire de recherche qu’abrite Eygluy tourne avec à peine 1,0 Mbps dans les meilleurs jours, sans parler des coupures récurrentes qui représentent une véritable catastrophe pour la recherche et les relations économiques.

    Que le groupe Orange, avec un « chiffre d’affaires de 41,391 milliards d’euros en 2018 », concentre ses efforts sur des technologies plus récentes, afin de profiter ensuite d’une clientèle qui lui rapporte suffisamment, on l’a bien compris. Mais alors, quid de la « Fondation Orange» qui a pour objectif « de soutenir des projets en faveur de l’insertion sociale et professionnelle, des jeunes et des femmes en difficulté, présente dans 30 pays » et incapable de s’occuper des campagnes Françaises laissées dans un état d’abandon « effroyable » .

    Si Internet est devenu une obligation dans la vie quotidienne, comment y répondre si on n’y a pas accès ? Le Conseil Constitutionnel a pris position à propos de cette injonction paradoxale depuis longtemps (2009) en considérant que la liberté d’expression implique la liberté d’accéder à Internet.

    D’où le fait que nombre d’habitants ou d’entrepreneurs puissent s’interroger sur le pouvoir faramineux laissé à quelque organisation que ce soit de limiter la liberté de recevoir et de communiquer des informations en temps voulu. Ce n’est qu’une question, mais elle est de taille, lorsqu’on sait que le Parlement Européen, également en 2009, a adopté une recommandation faite au Conseil de l’Union Européenne à propos des libertés fondamentales relatives à Internet, notamment la garantie d’un accès « sans réserve et sûr ».
    On est bien loin du compte lorsqu’un Maire, en ces temps incertains, ne peut même pas communiquer en ces termes avec les services de l’État, ou lorsque des entreprises « rament » à communiquer avec leurs correspondants.

    La Cour Européenne des droits de l’Homme a également eu à traiter de cette question, et si ce droit d’accès à internet est, là aussi et pour le moment, vu uniquement sous cet aspect de la liberté d’expression, il est en passe de devenir un droit fondamental car il en est une composante qui doit d’ores et déjà être impérativement protégée par le juge.

    Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a lui aussi reconnu (2012) que l’accès à Internet et la liberté d’expression qui l’accompagne sont un droit fondamental, affirmant que les droits de l’homme dans le monde virtuel doivent être protégés et promus au même degré et avec le même engagement que les droits de l’homme dans le monde réel. On peut donc aussi s’interroger quant aux peu d’effets de ce traité dans nos campagnes Françaises et noter, avec une certaine ironie, que Cuba et la Chine l’ont signé.

    Anecdote : comment une bio-vallée, en Drôme ou ailleurs, peut-elle proposer des outils de coopération, un site internet et une mise en réseau des adhérents lorsque ceux-ci n’ont ni fibre, ni ADSL, ni téléphone ?

    Je ne suis pas là pour faire de la littérature ou du droit, je suis là pour transmettre ces questions car c’est mon travail d’élu d’un petit village, et je répète celle-ci : à quand une démarche commune de votre part à tous et à toutes pour que nos campagnes aient un accès normal à Internet ?

    Pour les entreprises de nos vallées et pour les habitants,
    Alain Delforge, élu municipal à Eygluy-Escoulin

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