Dans la Drôme, l’alerte de 216 élus ruraux : il faut s’occuper des « oubliés du téléphone fixe »

 TRIBUNE. L’alerte de 216 élus ruraux : il faut s’occuper des « oubliés du téléphone fixe »

Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, et 215 maires et élus ruraux s’alarment contre le fait qu' »un service de base comme le simple accès à une ligne fixe » ne soit plus garanti pour une partie de la population. Ils en appellent à un « effort inédit » d’Orange, dont la convention avec l’Etat s’est achevée.

Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, en 2017 à l'Assemblée nationale.
Célia de Lavergne, députée LREM de la Drôme, en 2017 à l’Assemblée nationale.(Sipa)

« Cette tribune s’adresse à Orange, dont le silence assourdissant creuse le sentiment d’abandon de nos territoires ruraux. Elle s’adresse à l’Etat qui a les moyens de mettre fin à cette situation intolérable et injuste. Elle s’adresse enfin aux Français afin qu’ils prennent conscience de l’inégalité criante que subissent nos territoires devant l’accès au service, dit ‘universel’, de téléphonie fixe.

Comment accepter qu’en 2020 des personnes âgées soient laissées seules chez elles, sans ligne fixe, sans téléassistance, des semaines durant? Que nos maires soient contraints de réparer eux-mêmes des poteaux téléphoniques cassés? Qu’ils ne puissent plus être en lien avec leurs administrés faute de ligne? Que l’ouverture d’une ligne prenne plus de six mois et la réparation des semaines? C’est malheureusement ce que nous vivons, dans la Drôme comme dans de nombreuses campagnes françaises. Alors que nous, élus engagés, nous battons pour le dynamisme et l’attractivité de nos campagnes, nous constatons que des services de base comme le simple accès à une ligne fixe ne sont pas garantis.

La loi prévoit que l’accès à la téléphonie fixe doit être fourni à chaque citoyen. L’État a signé en 2017 une convention de trois ans avec l’opérateur Orange pour en assurer l’effectivité, en pilotant le contrôle du service avec des indicateurs nationaux.

La réalité derrière ces indicateurs est tout autre : des territoires ruraux, représentant ‘peu de lignes’, sont négligés, abandonnés. Preuve en est qu’Orange a été mis en demeure en 2018 par l’Arcep, l’autorité de régulation, à hauteur de 1 milliard d’euros pour non-respect de ses obligations. Après un bref et léger sursaut, nous constatons que rien n’a changé.

Ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures

La situation que nous vivons est le résultat d’années de mépris, de négligence, de dégâts réparés partiellement. Des poteaux penchés, cassés ou effondrés bordent nos routes. Les fils électriques distendus tombent sur les arbres ou traînent sur le sol, quand ils ne sont pas arrachés. L’intervention de sous-traitants non qualifiés vient parfois détériorer une situation déjà délicate. Malgré des efforts réguliers, répétés, conciliants des élus, ces situations restent sans réponse des semaines, parfois des mois durant, alors que l’opérateur est censé intervenir sous quarante-huit heures.

Si ces lignes en cuivre ont vocation à être remplacées par la fibre, nous ne pourrons nous en passer pendant encore au moins dix ans. D’ici là, nous en sommes cruellement dépendants.

Récemment, la convention avec Orange s’est achevée et le Parlement a voté une définition plus ambitieuse du service universel, qui prévoit un accès au haut débit Internet en plus de la téléphonie fixe, qui sera déclinée dans une nouvelle convention.

Seul un effort inédit et immédiat de l’opérateur, couplé au contrôle vigilant, renforcé et territorialisé des pouvoirs publics, permettra d’améliorer la situation. Pour la future convention de service, les indicateurs de suivi devront être à maille infra-départementale et refléter la réalité du monde rural. À l’heure du télétravail et de la télémédecine, il y va de la sécurité des personnes comme de notre attractivité.

Plus que jamais, nous devons porter l’exigence et l’ambition d’un égal accès au droit pour tous nos territoires. C’est une question de dignité républicaine. »

Célia de Lavergne, députée de la Drôme, et 215 maires et élus ruraux :

  • Denis Benoit, président de la CC du Crestois et du Pays de Saillans et maire d’Aouste-sur-Sye
  • Fabienne Simian, présidente de la CC de Dieulefit-Bourdeaux et maire d’Eyzahut
  • Alain Matheron, président de la CC du Diois et premier adjoint de Lus-la-Croix-Haute
  • Jean-Michel Catelinois, président de la CC Drôme Sud Provence et maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux
  • Patrick Adrien, président de la CC Enclave des Papes – Pays de Grignan et maire de Valréas
  • Pierre-Louis Fillet, président de la CC du Royans-Vercors et maire de Saint-Julien-en-Vercors
  • Jean Serret, président de la CC du Val de Drôme en Biovallée et maire de Eurre
  • Stéphane Deconinck, vice-président de la CC des Baronnies en Drôme Provençale et maire de Montaulieu
  • Isabelle Bizouard, maire de Die
  • Pierre Combes, maire de Nyons
  • Dominique Arnaud, maire d’Aleyrac
  • Gérard Crozier, maire d’Allex
  • Bernard Carreres, maire d’Ambonil
  • Michel Bois, maire d’Arnayon
  • Marc Hamard, maire d’Arpavon
  • Karine Poirée, maire d’Aubenasson
  • Eric Richard, maire d’Aubres
  • Joël Boeyaert, maire d’Aucelon
  • Annie Feuillas, maire d’Aulan
  • Jean-Christophe Aubert, maire d’Aurel
  • Denis Lattard, maire d’Autichamp
  • Lionel Fougeras, maire de Ballons
  • Patrick Brochier, maire de Barcelonne
  • Michelle Philippe, maire de Barnave
  • Ginès Achat, maire de Barret-de-Lioure
  • François Gautier, maire de Barsac
  • Gérard Gagnier, maire de Beaufort-sur-Gervanne
  • Isabelle Allemand, maire de Beaumont-en-Diois
  • Gabriela Molina, maire de Beaurières
  • François Gross, maire de Bellecombe-Tarendol
  • Pascal Baudin, maire de Bellegarde-en-Diois
  • Daniel Charasse, maire de Bénivay-Ollon
  • Guy Bompard, maire de Bézaudun-sur-Bîne
  • Olivier Tourreng, maire de Boulc
  • Thierry Didier, maire de Bourdeaux
  • Jean-Luc Faure, maire de Bouvante
  • Philippe Reynaud, maire de Bouvières
  • Hervé Reynaud, maire de Brette
  • Cyrille Vallon, maire de Chabrillan
  • Claude Rousset, maire du Chaffal
  • Isabelle Plasse, maire de Chalancon
  • Michel Vartanian, maire de Chamaloc
  • Maurice Boissout, maire de Chamaret
  • Thierry Alleoud, maire de Charens
  • Frédéric Teyssot, maire de Chastel-Arnaud
  • François Bellier, maire de Châteaudouble
  • Philippe Cahn, maire de Châteauneuf-de-Bordette
  • Erick Vanoni, maire de Châtillon-en-Diois
  • Sébastien Roustan, maire de Chauvac-Laux-Montaux
  • Maryannick Garin, maire de Clansayes
  • Gilbert Chareyron, maire de Cliousclat
  • Philippe Ribière, maire de Cobonne
  • Carole Cheyron-Deslys, maire de Colonzelle
  • Séverine Bouit, maire de Combovin
  • Jean-Pierre Fabre, maire de Comps
  • Jean-Claude Brus, maire de Condorcet
  • Yoann Gronchi, maire de Cornillac
  • Denis Conil, maire de Cornillon-sur-l’Oule
  • Lionel Vincent, maire de Crupies
  • Patrick Ledoux, maire de Curnier
  • Christian Bussat, maire de Dieulefit
  • René Esteoulle, maire de Divajeu
  • Philippe Inard, maire de Echevis
  • Pierre Angibaud, maire d’Establet
  • Georges Roméo, maire d’Eygalayes
  • Gérard Truphemus, maire d’Eygaliers
  • Roland Filz, maire d’Eygluy-Escoulin
  • Sébastien Dupoux, maire d’Eyroles
  • Loïc Morel, maire de Félines-sur-Rimandoule
  • Jean-Michel Gaudet, maire de Francillon-sur-Roubion
  • David Garayt, maire de Gigors-et-Lozeron
  • Jean-Paul Xatard, maire de Grane
  • Daniel Chauvin, maire de Gumiane
  • Brigitte Chevrot, maire de La Bâtie-des-Fonds
  • Patrice Escoffier, maire de La Baume-de-Transit
  • Marc-André Barbe, maire de La Bégude-de-Mazenc
  • Jean-Michel Tarin, maire de La Chapelle-en-Vercors
  • Pascal Cirer-Methel, maire de La Charce
  • Jean-François Lémery, maire de La Chaudière
  • François Laplanche-Servigne, maire de La Garde-Adhémar
  • Laurent Combel, maire de La Motte-Chalancon
  • Nicolas Peyretout, maire de La Motte-Fanjas
  • Pierre Boutarin, maire de La Répara-Auriples
  • Christian Bonnet, maire de La Roche-sur-Grane
  • Jean-Marc Pelacuer, maire de La Rochette-du-Buis
  • Renée Maoui, maire de Laborel
  • Philippe Magnus, maire de Lachau
  • Brigitte Duc, maire de Lemps
  • Jacqueline Charve, maire de Léoncel
  • Hélène Mouly, maire des Granges-Gontardes
  • Martine Julien, maire de Lesches-en-Diois
  • Francis Fayard, maire de Livron-sur-Drôme
  • Claude Aurias, maire de Loriol-sur-Drôme
  • Laurent Bernard, maire de Lus-la-Croix-Haute
  • Jean-Marc Valla, maire de Malissard
  • Jean-Paul Eymard, maire de Marignac-en-Diois
  • Jean-Marc Favier, maire de Menglon
  • Augustin Clément, maire de Mérindol-les-Oliviers
  • Odile Tacussel, maire de Mévouillon
  • Christian Cornillac, maire de Mirabel-aux-Baronnies
  • Jean-Philippe Roche, maire de Mirabel-et-Blacons
  • Benoit Maclin, maire de Mirmande
  • Aline Guilhot, maire de Miscon
  • Frédéric Roux, maire de Mollans-sur-Ouvèze
  • Gérard Coupon, maire de Montauban-sur-l’Ouvèze
  • Patrice Mery, maire de Montbrison-sur-Lez
  • Hélène Sylvestre, maire de Montclar-sur-Gervanne
  • Bernard Vallon, maire de Montélier
  • Sylvie Garnero, maire de Montferrand-la-Fare
  • Jean-Noël Pasero, maire de Montfroc
  • Géraud Bontoux, maire de Montguers
  • Marc Guy, maire de Montjoyer
  • Michel Leclercq, maire de Montlaur-en-Diois
  • Claire Gery, maire de Montmaur-en-Diois
  • Olivier Rochas, maire de Montmeyran
  • Jean-Marc Bouvier, maire de Montoison
  • Christian Bartheye, maire de Montréal-les-Sources
  • Yves Feydy, maire de Montségur-sur-Lauzon
  • Bruno Servian, maire de Montvendre
  • Thierry Patonnier, maire de Mornans
  • Gilbert Pourret, maire d’Omblèze
  • Maurice Rousset, maire d’Orcinas
  • Jean-Jacques Dallon, maire d’Oriol-en-Royans
  • Stéphane Cousin, maire d’Ourches
  • Guy Vial, maire du Pègue
  • Mireille Quarlin, maire de Pelonne
  • Marielle Peyroche, maire de Pennes-le-Sec
  • Georges Deloche, maire de Peyrus
  • Gilles Magnon, maire de Piégros-la-Clastre
  • Alain Gallu, maire de Pierrelatte
  • Gilles Ravoux, maire de Pierrelongue
  • Philippe Ledésert, maire des Pilles
  • Louis Aicardi, maire de Plaisians
  • Daniel Cotton, maire de Plan-de-Baix
  • Jean-Luc Bouchet, maire du Poët-Célard
  • Monique Balduchi, maire du Poët-Sigillat
  • Daniel Rolland, maire de Ponet-et-Saint-Auban
  • Dominique Vinay, maire de Pontaix
  • Robert Palluel, maire de Pont-de-Barret
  • Valérie Joubert, maire de Poyols
  • Gaëlle Vincent, maire de Pradelle
  • Nadine Ben Amor, maire de Propiac
  • Michel Giles, maire de Puy-Saint-Martin
  • Norbert Perrin, maire de Réauville
  • Jean-Pierre Rouit, maire de Recoubeau-Jansac
  • Olivier Salin, maire de Rémuzat
  • Marcel Bonnard, maire de Rimon-et-Savel
  • Stéphane Galdemas, maire de Rochebaudin
  • Jean-Louis Nicolas, maire de Rochebrune
  • Claude Antelme, maire de Rochechinard
  • Jean-Baptiste Le Moyne De Martigny, maire de Rochefourchat
  • Didier Besnier, maire de Rochegude
  • Marc Liotard, maire de Roche-Saint-Secret-Béconne
  • Anne-Line Guironnet, maire de Romeyer
  • Christiane Robert, maire de Roussas
  • Didier Giren, maire de Roussieux
  • Marc Bompard, maire de Sahune
  • François Brocard, maire de Saillans
  • Jacques Armand, maire de Saint-Agnan-en-Vercors
  • Maryline Wolf-Roy, maire de Saint-Andéol
  • Véronique Chauvet, maire de Saint-Auban-sur-l’Ouvèze
  • Jean-Louis Baudouin, maire de Saint-Benoit-en-Diois
  • Robert Delage, maire de Saint-Dizier-en-Diois
  • Nadine Monge, maire de Sainte-Croix
  • Olivier Testoud, maire de Sainte-Eulalie-en-Royans
  • Muriel Brédy, maire de Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
  • Nadège Rancon, maire de Sainte-Jalle
  • Fabienne Barbanson, maire de Saint-Ferréol-Trente-Pas
  • Christian Morin, maire de Saint-Jean-en-Royans
  • Michel Tuz, maire de Saint-Julien-en-Quint
  • Olivier Beraldin, maire de Saint-Laurent-en-Royans
  • Andrée Séquier, maire de Saint-Martin-en-Vercors
  • Henri Bouchet, maire de Saint-Martin-le-Colonel
  • Jean Garcia, maire de Saint-Maurice-sur-Eygues
  • Alain Labrot, maire de Saint-May
  • Rémi Saudax, maire de Saint-Nazaire-en-Royans
  • Daniel Fernandez, maire de Saint-Nazaire-le-Désert
  • Christine Forot, maire de Saint-Restitut
  • Patricia Puc, maire de Saint-Sauveur-en-Diois
  • Christelle Ruysschaert, maire de Saint-Sauveur-Gouvernet
  • Valéry Friol, maire de Saint-Thomas-en-Royans
  • Jean-Pierre Leydier, maire de Salettes
  • Bernard Doutres, maire de Salles-sous-Bois
  • Raphaël Paillot, maire de Saou
  • Alain Franchinous, maire de Séderon
  • Maurice Mollard, maire de Solaure-en-Diois
  • Gérard Hortail, maire de Solérieux
  • Pierre Mossaz, maire de Souspierre
  • Geneviève Moulins Dauvilliers, maire de Soyans
  • Hervé Médina, maire de Suze-la-Rousse
  • Jean-Louis Martin, maire de Taulignan
  • Franck Mucke, maire de Teyssières
  • Jean-Jacques Bruschini, maire d’Upie
  • Jacques Guilleminot, maire de Vachères-en-Quint
  • Christian Fau, maire de Valaurie
  • Jean Aramburu, maire de Valdrôme
  • Charles Meyssonnier, maire de Val-Maravel
  • Janine Amar, maire de Valouse
  • Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors
  • Claude d’Herouville, maire de Vaunaveys-la-Rochette
  • Jean-Claude Pichon, maire de Venterol
  • Franck Monge, maire de Vercheny
  • Gérard Pez, maire de Vercoiran
  • Roger Allemand, maire de Véronne
  • Alain Nicolas, maire de Vers-sur-Méouge
  • Alain Jeune, maire de Vesc
  • Marianne Roux, maire de Villebois-les-Pins
  • Jason Duquenoy, maire de Villefranche-le-Château
  • Claude Somaglino, maire de Vinsobres
  • Charles Brès, maire de Volvent
  • Christian Rey, vice-président de la CC du Diois et conseiller municipal de Die
  • Christine Marion, adjointe au maire de Grane
  • Bruno Cuvelard, adjoint au maire de Rémuzat
  • Alain Delforge, conseiller municipal d’Eygluy-Escoulin
  • Christian Caillet, conseiller municipal de La Répara-Auriples

Sur Radio France Bleu : Yolande et Michel, un couple dans une situation dangereuse.

Article paru sur le site de Radio France Bleu lundi 7 décembre 2020

Incroyable !
Le conseil départemental et la préfecture de l’Ardèche prétendent prendre la chose au sérieux

Ils n’ont même pas daigné répondre à notre message.
Ils annoncent, comme ils l’ont déjà fait il y a un an, une plateforme pour recenser les problèmes.
Et en un an nous n’avons absolument rien vu arriver. Les poteaux et lignes au sol y sont toujours. Ils n’ont rien obtenu ou… rien fait.

Les personnes qui ont résilié leur abonnement par dépit de ne pas être dépannées n’ont plus que des mobiles aux connexions aléatoires pour appeler les secours.

Téléphone : Orange et l’État aux abonnés absents !

En juin dernier, suite à nos multiples publications,  nous avions reçu un courrier d’explications de la direction clientèle d’Orange qui ne nous a absolument pas satisfait.

Nous lui avions adressé une réponse détaillée et argumentée sur le délabrement du réseau téléphonique et les manquements d’Orange à son obligation de service public.

Nous avions adressé cette réponse à l’ensemble des acteurs publics du territoire en  leur demandant de nous soutenir dans notre démarche pour le rétablissement d’un réseau fiable.

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message ce qui ne nous surprend pas et reflète bien la réalité du service de cette entreprise.

Seuls deux responsables publics ont répondu et cela pour nous soutenir : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche que nous remercions encore chaleureusement.

Nous prenons acte du silence assourdissant des services de l’État à qui nous avons envoyé copie du message et qui en ont accusé réception mais n’ont pas répondu.
le secrétaire d’État

Secrétaire d’État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, Cédric O n’a pas répondu. Il était sans doute trop occupé à faire le représentant de commerce pour la 5G sur les réseaux sociaux où il doit passer un temps de dingue vu le nombre de ses publications.

Il nous promet de faire du réseau fibre un Service universel, inscrit dans la loi, à l’horizon 2025. Le service universel « est un service public français : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et la fourniture d’un service téléphonique de qualité, à un tarif abordable. » Ce service universel existe depuis 1997 et n’a jamais été respecté par Orange, l’opérateur délégataire du réseau. De nombreux foyers ne sont plus desservis par une ligne fixe à laquelle ils ont droit, faute d’entretien du réseau. On se demande bien de quelle manière ce service universel pourrait être appliqué à la fibre alors même que le réseau sera éclaté entre plusieurs opérateurs. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, en 2025 Cédric O ne sera plus là pour rendre des compte sur ses engagements et les usagers attendrons toujours que la loi de 1997 soit appliquée.

 

L’Arcep

l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques, des Postes et de la distribution de la presse est une autorité administrative indépendante dont le président Sébastien Soriano est . . . nommé par le président de la République. L’Arcep emploie 170 personnes et gère un budget d’environ 23 millions d’euros. Surnommée le gendarme des télécom’ l’Arcep n’a pas répondu, sans doute trop occupée à distribuer les fréquences de la 5G par des enchères.

L’Arcep vient de découvrir, 15 ans après la privatisation de France télécom, le concept de Bien commun avec son slogan : Les réseaux comme bien commun. Bien commun au profit de qui ? des opérateurs bien sûr au détriment des usagers.

l’Arcep diffuse des statistiques rassurantes sur la couverture du réseau fixe et mobile en France, sur quelles bases ? c’est incroyable mais ces statistiques s’appuient sur les chiffres qui sont fournis par les opérateurs eux-même ! L’Arcep est censée collecter les signalements des usagers pour obtenir des résultats de la part des opérateurs.  À peine 5% des auteurs de signalements que nous avons reçus connaissent l’existence de l’Arcep, donc 95 % n’ont pas pu lui transmettre d’alerte. Il faudrait que les plaintes (nombre, position géographique, nature,…) soient rendues publiques de façon à ce que l’on puisse mesurer la crédibilité de ces données.

En 25 ans d’existence cette autorité publique n’a pas réussi à faire respecter l’obligation de Service universel par le délégataire du réseau téléphone et internet.

la préfecture de l’Ardèche

La préfète de l’Ardèche, Francoise Souliman,  n’a pas répondu non plus. Elle était sans doute trop occupée à distribuer des PV aux carrefours où elle prête main forte aux gendarmes. Elle a été beaucoup plus rapide pour nous envoyer, lors de notre réunion publique du 15 janvier 2019,  la gendarmerie pour relever les N° des plaques d’immatriculations des participants et surveiller la réunion (voir photo). Plus rapide aussi pour, à la suite de nombreux articles dans la presse, émissions de radio et de télévision, nous envoyer le 28 janvier 2020 deux inspecteurs des renseignements généraux (service de la surveillance du territoire) pour évaluer la dangerosité de notre collectif.

Méfiez vous, surnommée par certains Cruella, vous risquez de croiser la préfète sur les chemins vicinaux à la poursuite de dangereux contrevenants aux règles du confinement mais ne comptez pas sur elle pour entendre votre détresse face à Orange.

  
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Tout ce petit monde se tape sur le ventre, s’auto-félicite et s’entre-congratule sur les réseaux sociaux de façon obscène, se complaît dans la com’ pendant que les usagers attendent la tonalité.
Nous rappelons que l’État français détient 23% du capital d’Orange dont les bénéfices en 2019 se montent à 3 milliards d’euros.

Orange, service clients en bas débit !

En juin dernier, nous répondions à un courrier ahurissant que la direction clientèle d’Orange nous avait adressé.

Nous avons publié cette réponse argumentée qui détaillait les griefs et qui preuves à l’appui (témoignages et vidéos) démontrait la mauvaise foi de l’opérateur. Nous en avons transmis lien ou copie à l’ensemble de la classe politique concernée (voir liste en fin du message).

5 mois plus tard, Orange n’a toujours pas répondu à ce message, on comprend pourquoi les usagers se plaignent !

Nous avons cependant reçu deux courriers de soutien de la part de : Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val’Eyrieux et Hervé Saulignac, député de l’Ardèche dont nous reproduisons les courriers, nous les en remercions chaleureusement.

Nous n’avons obtenu aucune réponse des service de l’État ni du Département, nous y reviendrons dans une prochaine publication.

Stop à la Gabegie de la 5G !

Commençons par assurer une liaison filaire fiable à TOUS les foyers au titre du service universel.

Inutile de faire rêver avec des solutions futuristes (fibre, 5G) quand on n’est pas capable d’entretenir le réseau existant.

La restauration du réseau du téléphone fixe est urgente. Certains attendent une réparation, d’autres un raccordement, les derniers ont simplement jeté l’éponge et résilié leur abonnement épuisés d’appeler Orange pour se faire dépanner et pour arrêter les prélèvements qui se prolongent pendant des mois voire des années.
Sans compter les zones blanches qui n’ont même pas la 2G et n’auront jamais la 5G.

Halte à la fracture numérique

Journée de mobilisation samedi 19 septembre à Lyon contre la 5G et Linky

Merci de partager largement !

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Mézilhac (07530), État désastreux du réseau Orange sur la route des crêtes

Sur la route des crêtes entre le col des fourches et Mézilhac un exemple typique de l’abandon des lignes téléphoniques par Orange.

Reportage vidéo Mélanie Mathevon

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Courrier reçu d’Orange et réponse que nous lui apportons

Nous avons reçu un courrier de la direction clientèle d’Orange qui ne nous satisfait absolument pas, nous lui apportons notre réponse et la partageons avec vous.
Pour simplifier la compréhension des faits nous reproduisons le courrier d’Orange en noir et nos réponses, intercalées, en bleu. Les termes qui sont soulignés renvoient à des liens vers des publications de notre site (vidéos, témoignages, articles) qui illustrent nos propos, en cliquant dessus vous ouvrez une fenêtre pour les consulter.

Collectif « Orange j’enrage »

Mairie de Belsentes Le Village 07160 NONIERES

Le jeudi 26 mars 2020

Madame, Monsieur,

Par différents articles parus dans le Dauphiné Libéré et l’Hebdo de l’Ardèche, un collectif d’habitants fait part de son mécontentement relatif à la qualité des réseaux de la téléphonie fixe, internet et mobile sur le village de Belsentes. Il demande une intervention urgente et la réalisation de travaux afin d’améliorer la qualité des services.

Monsieur,

Nous accusons réception de votre courrier qui ne nous satisfait absolument pas.

Le collectif ne concerne pas uniquement les habitants de Belsentes, mais des habitants de plusieurs communes de l’Ardèche et ailleurs comme vous avez pu le constater à travers les articles parus dans la presse papier, radio, télé relayés sur notre site Orangejenrage.fr

En tout premier lieu, nous tenons à présenter nos plus sincères excuses concernant cette réponse tardive. Le collectif ne s’est adressé ni au Maire ni à l’opérateur Orange, nous avons cependant pris la pleine mesure de la demande et venons restituer les résultats de l’étude de la situation existante en matière de réseau sur le secteur de Belsentes et sur l’état d’avancement des projets d’évolution.

Désolés mais le collectif s’est en premier lieu adressé à la mairie et cela a d’ailleurs fait l’objet d’un article dans l’Hebdo de l’Ardèche avec photo en présence de Raymond Fayard maire de Belsentes en première page le 10 octobre 2019.

À la suite de cet article, vous nous avez d’ailleurs transmis, par l’intermédiaire de la mairie le 9 décembre 2019, un courrier annonçant une enquête technique.

Lors des réunions publiques suivantes les maires ont activement participé aux rencontres notamment Lætitia Serre et René Julien à Beauvène et Catherine Faure à St Julien d’Intres

Nous sommes par ailleurs unanimement soutenus par les 28 élus de la communauté de communes Val’Eyrieux ainsi que par Hervé Saulignac député de l’Ardèche

La commune de Belsentes regroupe deux anciennes communes Nonières et St Julien Labrousse.

Les infrastructures existantes en matière de réseau téléphonique sont fragiles notamment pour les logements isolés comme par exemple Les cabanes de l’Ardèche, pour lesquels la maintenance sur site est difficile voire impossible sans élagage.

Nous vous rappelons que en vertu de l’article 85 de la loi du 7 octobre 2016 c’est à Orange que revient la responsabilité d’engager les démarches auprès des propriétaires pour faire réaliser les travaux d’élagage nécessaires. D’autre part, renseignements pris, l’élagage sur les Cabanes de Labrousse a bien été réalisé.

En l’absence de pétition mentionnant des numéros de lignes téléphoniques, il a été difficile d’identifier les lignes des clients impactées par les dysfonctionnements signalés.

Orange fait preuve de mauvaise foi car il est évident que l’opérateur est le premier informé des pannes et dysfonctionnements. Tous les cas que nous mentionnons ont fait l’objet de nombreuses réclamations de la part des usagers eux-mêmes et parfois même relayées par les maires de leur commune, le député ou la préfecture. Certaines réclamations sont restées sans réponse pendant plusieurs mois voire plusieurs années .

En ce qui concerne les clients Les cabanes d’Ardèche, l’intervention des techniciens sur site le 23 décembre 2019 a permis le bon fonctionnement de tous les services.

Les Cabanes de Labrousse ont effectivement été réparées le 23.12 (en panne depuis le 23.10) mais elles ont été de nouveau en panne du 09.01 au 03.02 et du 21.03 au 31.03 entravant leur activité de tourisme. Nous apprenons que les gérants du site viennent de gagner en justice le procès qu’ils ont intenté à Orange pour ces multiples pannes .

Concernant les dommages au réseau, toutes les signalisations ont été traitées.

Nous sommes extrêmement surpris que vous ne soyez pas informés de l’état lamentable des lignes (poteaux cassés, lignes qui courent au sol sur des centaines de mètres, réparations effectuées avec du câble domestique,…) à l’abandon depuis de nombreuses années.

Au besoin vous pouvez consulter notre carte collaborative des signalements qui n’a pas la prétention d’être exhaustive. Nous ne faisons que relayer les informations que nous recevons et qui ont certainement dû vous être adressées. Nous recommandons d’ailleurs sur celle-ci d’adresser les signalements sur votre site dédié (dommages aux réseaux).

Nous vous informons également que deux incidents collectifs ont été résolus au cours du mois de décembre 2019.

Des interventions pour renforcer le réseau ont été programmées et nos équipes techniques sont encore aujourd’hui toujours très mobilisées, notamment au nord de l’Ardèche, secteur particulièrement touché suite aux intempéries des 14 et 15 novembre 2019.

Il eut fallu entretenir régulièrement le réseau, la plupart des câbles arrachés ne l’ont pas été en novembre 2019. Depuis de nombreuses années beaucoup trainent le long des routes et les supports sont épuisés. Nous en révélons l’existence à travers les photos et vidéos que nous publions régulièrement comme à Saint Christol, Arcens, Saint Barthélemy le Meil, Beauvène, Gluiras.

Par ailleurs nous vous informons que la commune de Belsentes est desservie par quatre NRA (Noeud des Raccordement des Abonnés).

Le central de St Julien Labrousse est un équipement de type NRA-ZO (Noeud de Raccordement d’Abonnés Zone d’Ombre), propriété aujourd’hui du Conseil Départemental, réalisé et financé dans le cadre d’un partenariat public privé. Cet équipement est ouvert à l’ADSL uniquement. Orange en assure la maintenance. Le débit constaté sur les lignes qui y sont rattachées est conforme aux caractéristiques techniques des lignes, à leur longueur et à la distance de cet équipement. Nous avons observé un accroissement important des flux internet dans la commune de Belsentes sur cet équipement en particulier à certaines heures de la journée, susceptible de générer un ralentissement de la transmission des données sur le réseau et provoquer des dysfonctionnements ponctuels et aléatoires.

La solution pour moderniser cet équipement et améliorer les débits ainsi que le service internet des habitants consisterait à remplacer les liens cuivre actuels du NRA-ZO, par des liens en fibre optique en amont du réseau. Or, cette opération à la charge de la collectivité n’a pas été retenue pour la commune.

Nous n’avons pas revendiqué l’installation de la fibre sachant parfaitement qu’un plan est engagé et qu’il faudra de nombreuses années pour couvrir l’ensemble du territoire.

Nous demandons que tous les citoyens aient un accès entretenu au téléphone et à internet même ceux qui ont fini par résilier leur abonnement parce que ne parvenant à être dépannés tout en continuant à être mensuellement prélevés. Tous les foyers ont droit au service universel.

Nous revendiquons un service « cuivre » fiable et permanent, des délais de réparation décents, la suspension de facturation dès qu’une panne est signalée ( de nombreuses personnes sont prélevées pendant des mois pour un service qui n’est pas rendu), des indemnités pour les pertes d’activité et pour les périodes d’attente et d’immobilisation lors des rendez-vous non honorés, enfin un accueil et un suivi respectueux.

Les centraux de Le Cheylard , des Nonières et de St Barthélémy sont opticalisés (pose en mont d’une fibre optique), ouverts à tous les services et ne présentent pas de ralentissement de la transmission des données.

Concernant le réseau mobile, la nouvelle commune de Belsentes, qui réunit les communes de Nonières et de Saint-Julien-Labrousse, est couverte en réseaux 2G/3G/4G via les sites mobiles de Gluiras, Le Cheylard, Saint Christol et Serre en Don à l’extérieur des bâtiments (outdoor). Seul le site de Glurias a présenté un incident le 5 décembre 2019. Ce dernier est géré par un opérateur tiers conformément à une convention de mutualisation multi-opérateurs. Il n’y a pas de projet d’évolution. Les autres sites fonctionnement normalement.

Nous n’avons émis aucun avis sur le réseau mobile si ce n’est que les recommandations des commerciaux d’Orange de s’équiper de box 4G lors des pannes sont totalement fallacieuses. Nous avons très rarement accès à un réseau 4G, celui-ci n’est pas capté à l’intérieur de toutes les  maisons et il est totalement dépendant des conditions météorologiques.

Pour ceux qui souhaiteraient améliorer la couverture mobile à l’intérieur de leur logement, nous vous suggérons la solution de la voix sur WI-FI, qui permet, lorsque vous ne captez pas suffisamment le réseau mobile Orange chez vous ou quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, de passer et recevoir des appels sur le réseau WI-FI sous réserve d’offre et de terminal Smartphone compatibles.

C’est exactement ce que nous revendiquons : nous exigeons de disposer d’un réseau filaire fiable pour avoir la garantie de pouvoir téléphoner quelle que soit la météo.(contrairement aux recommandations des commerciaux d’Orange qui osent nous disent, lors des pannes, que nous pouvons nous estimer heureux d’avoir un téléphone mobile).

Les personnes âgées ou dépendantes doivent impérativement pouvoir compter sur les systèmes de téléalarme qui reposent sur une connexion filaire fiable.

La situation du confinement a mis encore plus en lumière le fait que le réseau filaire est indispensable à tous.

Soyez assuré qu’Orange porte la plus grande attention à la qualité de son réseau sur votre commune comme sur l’ensemble du territoire. En outre, il est important de rappeler qu’en cas de dysfonctionnement de service sur une ligne, il est indispensable de faire appel auprès du service client de l’opérateur pour demander une intervention.

Nous vous remercions du conseil, notre existence est uniquement motivée par l’absence de réponse d’Orange à de multiples réclamations.

Quelques réparations ont été effectuées à proximité des dates de nos réunions publiques et publications dans la presse, nous nous en réjouissons.

Cependant certains ont fait l’objet de factures abusives de frais d’intervention à domicile (69 €) non justifiées, nous demandons leur remboursement et que soit mis fin à cette pratique.

D’autres témoignent de relations édifiantes avec les services commerciaux d’Orange, il est temps d’y mettre fin.

De nombreuses personnes ont fait des demandes d’abonnement  et attendent depuis des mois la réouverture d’une ligne existante qui a pourtant déjà fonctionné et arrive à leur habitation.

De nombreuses personnes ont dû résilier leurs abonnements après des mois de réclamations non satisfaites et de prélèvements, nous exigeons le rétablissement de toutes les lignes abandonnées faute d’entretien.

Nous pouvons donc espérer, qu’après les détails que nous venons de vous apporter la colère des habitants sera calmée par des travaux rapides de remise en état du réseau que vous n’allez pas manquer de réaliser.

Nous vous remercions de bien vouloir transmettre notre réponse aux membres du collectif « Belsentes j’enrage ».

Sans doute un lapsus ! nous nous appelons « Orange j’enrage ! »

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Eric LOMBARD Responsable du Service National Consommateurs

Nous pensons avoir été assez clairs dans nos attentes : la réhabilitation immédiate du réseau, la remise en service immédiate des demandes en attente et la fin de  l’insécurité qui pèse sur tous les abonnés sujets à des pannes multiples et répétitives.

Nous continuerons donc à alerter la presse les élus et les citoyens tant que nous n’aurons pas obtenu entière satisfaction de nos légitimes revendications.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos meilleures salutations.

La coordination du collectif.

PS : vous pouvez nous contacter directement à : contact@orangejenrage.fr

Copie à :
maires de Belsentes,  de Beauvène, de Saint Julien d’Intres, de Saint Barthélemy le Meil
président de la Communautés de Communes Val’Eyrieux
préfet de l’Ardèche
députés de l’Ardèche
président du conseil départemental de l’Ardèche
secrétaire d’État chargé du Numérique
président de l’Arcep
presse
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