Auteur/autrice : furax
interview ce matin sur France Bleu
Radio France Bleu suit de près le désastre des installations téléphoniques en Drôme Ardèche, ce matin elle a consacré deux reportages au sujet.
Vous pouvez écouter l’interview que la radio nous a consacré :
Vous pouvez aussi consulter les articles mis en ligne par Radio France Bleu :
un collectif ardéchois lance une carte collaborative pour recenser les problèmes de téléphone fixe
350 foyers n’ont pas encore retrouvé le téléphone après la neige de mi novembre
joli rafistolage !
Rappel : Réunion publique jeudi 13 février 2020 18h Salle de l’ancienne mairie (sous la crèche) Beauvène le village 07190
Réunion publique St Jean Chambre 19 février
Si, comme nous, vous êtes victimes de pannes internet et téléphone à répétition, pannes dont les durées ne cessent de s’allonger, venez témoigner de vos difficultés et unissons nos forces pour exiger de la part du gestionnaire du réseau, Orange, un réel accès à internet et au téléphone.
Réunion publique Beauvène 13 02 2020
Réunion publique en présence de :
Laetitia Serre, Maire de Beauvène,
Conseillère départementale du canton du Haut-Eyrieux,
Présidente de la Communauté d’Agglomération Privas Centre Ardèche.
Venez nombreux !
Arcens 07310 Des bricolages en guise de réparation !
Hebdo de l’Ardèche du 30 01 2020
Des bricolages en guise de réparation, On sait pourquoi on se réunit vendredi 7 février à 18h30 à Arcens, justement !
Vous avez des problèmes de téléphone et d’internet ? Venez en parler, témoigner et définir une action !
Saint Julien Labrousse 07160
Au sujet de la piètre qualité du réseau de téléphonie dans la zone Le Cheylard, Vernoux et Lamastre
Dès la privatisation du secteur des télécommunications en France la qualité du réseau téléphonique s’est gravement dégradée tant dans mon hameau (Chamosse) que chez les autres habitants de la vallée du Glo.
Ma ligne téléphonique ne fonctionnant plus et constatant que personne ne se préoccupait de la remettre en état j’ai, en désespoir de cause, résilié mon abonnement.
On m’a facturé 70 € pour cette résiliation, que j’ai refusé de payer, somme que l’on ne m’a jamais réclamé depuis, c’est-à-dire il y a plus de dix ans.
Je me suis donc résigné à acquérir un téléphone portable qui fonctionne quand il en a envie, soit en moyenne un jour sur deux. L’affichage de mon écran oscille tout le temps entre réseau nul et maximum. Quand j’ai la chance d’avoir un correspondant en ligne la communication s’interrompt toutes les 90 secondes, m’obligeant à rappeler ou à me faire rappeler.
Certes tous ces petits inconvénients participent du folklore lié à la désertification de nos nombreuses et séduisantes campagnes. Nombre de concitoyens étaient prêts à minimiser les désavantages liés à leur choix de s’éloigner des nuisances des agglomérations, de se rapprocher de la nature et de développer de meilleurs contacts avec la population locale sauf que, lors des graves intempéries de novembre dernier, j’ai été totalement isolé durant cinq jours.
Pas grave, je suis paré pour affronter ce genre d’aléa qui se produit tous les deux ans en moyenne. Mais j’ai vieilli depuis mon installation à Chamosse, il y a trente ans, ma santé s’est dégradée et j’ai pris conscience de mon isolement, de l’impossibilité d’atteindre de 15, le 18 ou le 112. J’aurais pu mourir chez moi sans que personne ne s’en aperçoive. Les numéros d’urgence relèvent pourtant du service public que les différents opérateurs travaillant en France se sont engagés à respecter.
Ma demande d’avoir les moyens de communiquer grâce à une ligne de téléphone fixe me semble légitime même si en termes capitalistiques je ne présente aucun intérêt.
Une remarque parmi d’autres : les émetteurs semblent cesser leur activité en cas de coupure d’électricité. Dont acte. Mais pourquoi ne pas les équiper d’une génératrice ? Trop cher ?
J’aimerais souligner qu’à l’époque de France Télécom la qualité de service laissait aussi à désirer mais les techniciens venaient de suite remédier aux dysfonctionnements signalés et les clients concernés – il s’agissait encore de clients – recevaient des excuses et bénéficiaient de gestes commerciaux du genre exonération de l’abonnement sur un ou deux mois.
Olivier Blanchard
Réunion publique le 7 février à Arcens
Beaumont en Diois 26310
Nous en sommes rendus à raccrocher nous-même les lignes !
Gras 07700
Un mois plus tard, le poteau toujours sur la route !