Montrigaud 26350, nous ne savons plus quoi faire !

Bonjour,

Je me permet de vous contacter pour vous faire part de nos soucis avec Orange depuis le 18 octobre 2019… donc bien avant les épisodes neigeux ou venteux !!

En effet, suite à un poteau qui s’est détérioré avec le temps, nous n’avons plus de téléphone et donc plus d’internet depuis le 18 octobre. depuis le début Orange reconnaît que le problème provient de chez eux et pas de notre ligne… ils enchainent les déplacements mais à chaque fois même constat : un coup, ils ne peuvent rien faire parce qu’ils n’ont pas le véhicule 4X4 nacelle, un autre coup, ils n’ont pas l’autorisation pour intervenir car le terrain est privé, et un autre coup, il s’agit d’un poteau EDF et ils ne peuvent pas intervenir dessus, alors que la ligne est dessus pourtant.

J’enchaine les échanges via leur echatte car par téléphone au 3900 dès que je saisi notre ligne fixe pour laquelle il y a un souci, un message nous dit qu’ils font le maximum pour remettre en service.

Pire, nous faisons partie d’un quartier de 4 maisons, où comme nous il n’y a donc pas de téléphone. Sauf que dans une des 4 maisons touchées, il y a notre voisine agée de 77 ans, avec une téléassistance qu’elle ne peut donc pas utiliser puisqu’elle n’a plus de téléphone elle non plus.

Deux recommandés sont partis, avec certificat médical à l’appui mais pas de modifs.

La cellule intervention doit me recontacter suite à différents échanges avec leur hotline mais j’attends encore leur appels….

Notre quartier est situé à Montrigaud en nord Drôme.

Nous ne savons plus quoi faire !!

David BUTIN 1115 chemin du mani 26350 montrigaud

L’Arcep repère Orange j’enrage !

Nous découvrons que la carte collaborative élaborée par le collectif Orange j’enrage figure dans la revue de presse sur le site de l’Arcep.
L’Arcep est L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Cet organisme veille à l’application du service universel des communications électroniques.
Le service universel des communications électroniques est un service public français : toute personne peut en faire la demande et bénéficier d’un raccordement fixe à un réseau ouvert au public, et la fourniture d’un service téléphonique de qualité, à un tarif abordable.

interview ce matin sur France Bleu

Radio France Bleu suit de près le désastre des installations téléphoniques en Drôme Ardèche, ce matin elle a consacré deux reportages au sujet.
Vous pouvez écouter l’interview que la radio nous a consacré :
Vous pouvez aussi consulter les articles mis en ligne par Radio France Bleu :
un collectif ardéchois lance une carte collaborative pour recenser les problèmes de téléphone fixe
350 foyers n’ont pas encore retrouvé le téléphone après la neige de mi novembre

 

Réunion publique St Jean Chambre 19 février

Si, comme nous, vous êtes victimes de pannes internet et téléphone à répétition, pannes dont les durées ne cessent de s’allonger, venez témoigner de vos difficultés et unissons nos forces pour exiger de la part du gestionnaire du réseau, Orange, un réel accès à internet et au téléphone.

Arcens 07310 Des bricolages en guise de réparation !

Hebdo de l’Ardèche du 30 01 2020

Des bricolages en guise de réparation, On sait pourquoi on se réunit vendredi 7 février à 18h30 à Arcens, justement !

Vous avez des problèmes de téléphone et d’internet ?                                     Venez en parler, témoigner et définir une action !

Saint Julien Labrousse 07160

Au sujet de la piètre qualité du réseau de téléphonie dans la zone Le Cheylard, Vernoux et Lamastre

Dès la privatisation du secteur des télécommunications en France la qualité du réseau téléphonique s’est gravement dégradée tant dans mon hameau (Chamosse) que chez les autres habitants de la vallée du Glo.

Ma ligne téléphonique ne fonctionnant plus et constatant que personne ne se préoccupait de la remettre en état j’ai, en désespoir de cause, résilié mon abonnement.

On m’a facturé 70 € pour cette résiliation, que j’ai refusé de payer, somme que l’on ne m’a jamais réclamé depuis, c’est-à-dire il y a plus de dix ans.

Je me suis donc résigné à acquérir un téléphone portable qui fonctionne quand il en a envie, soit en moyenne un jour sur deux. L’affichage de mon écran oscille tout le temps entre réseau nul et maximum. Quand j’ai la chance d’avoir un correspondant en ligne la communication s’interrompt toutes les 90 secondes, m’obligeant à rappeler ou à me faire rappeler.

Certes tous ces petits inconvénients participent du folklore lié à la désertification de nos nombreuses et séduisantes campagnes. Nombre de concitoyens étaient prêts à minimiser les désavantages liés à leur choix de s’éloigner des nuisances des agglomérations, de se rapprocher de la nature et de développer de meilleurs contacts avec la population locale sauf que, lors des graves intempéries de novembre dernier, j’ai été totalement isolé durant cinq jours.

Pas grave, je suis paré pour affronter ce genre d’aléa qui se produit tous les deux ans en moyenne. Mais j’ai vieilli depuis mon installation à Chamosse, il y a trente ans, ma santé s’est dégradée et j’ai pris conscience de mon isolement, de l’impossibilité d’atteindre de 15, le 18 ou le 112. J’aurais pu mourir chez moi sans que personne ne s’en aperçoive. Les numéros d’urgence relèvent pourtant du service public que les différents opérateurs travaillant en France se sont engagés à respecter.

Ma demande d’avoir les moyens de communiquer grâce à une ligne de téléphone fixe me semble légitime même si en termes capitalistiques je ne présente aucun intérêt.

Une remarque parmi d’autres : les émetteurs semblent cesser leur activité en cas de coupure d’électricité. Dont acte. Mais pourquoi ne pas les équiper d’une génératrice ? Trop cher ?

J’aimerais souligner qu’à l’époque de France Télécom la qualité de service laissait aussi à désirer mais les techniciens venaient de suite remédier aux dysfonctionnements signalés et les clients concernés – il s’agissait encore de clients – recevaient des excuses et bénéficiaient de gestes commerciaux du genre exonération de l’abonnement sur un ou deux mois.

Olivier Blanchard